Un an après sa victoire, la responsable des ressources humaines revient sur son expérience plus que positive dans le jeu de TF1. Et elle nous parle de ses nombreux projets.
« C’était une aventure de dingue ! » Il y a un an, au moment de se voir remettre les 100.000 euros de sa victoire dans « Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité », Léa Sahin laissait éclater sa joie et témoignait de son immense reconnaissance pour les protagonistes du jeu d’aventures, des candidats aux membres de la production. Avec huit voix contre trois pour Meïssa, la responsable des ressources humaines a inscrit son nom au palmarès de « Koh-Lanta ».
Cette femme dynamique et résolument positive est une touche-à-tout, bricoleuse et sportive. Ses 38 journées passées aux Philippines ont été indissociables de la mémoire de son père, disparu 17 ans plus tôt et dont elle n’a eu de cesse de parler. Un an plus tard, Léa revient sur sa participation à « Koh-Lanta » avec un enthousiasme intact.
👩 Léa, 40 ans, Responsable Ressources Humaines
☝️ “Je veux faire ce que je veux quand je veux !“
📿 #KohLanta, Les Chasseurs d’Immunité, dès le 13/02 sur @tf1 et @tf1plus pic.twitter.com/XNerpkJUUd— Koh-Lanta (@KohLantaTF1) January 31, 2024
LE FIGARO. – Quels souvenirs vous viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on vous parle de « Koh-Lanta » ?
Léa SAHIN. – Tous mes souvenirs sont intacts parce que c’était une aventure de dingue et que je n’ai pas envie de l’oublier. Je l’ai vécu pleinement, je me rappelle chaque instant parce que j’étais en pleine conscience à chaque seconde : l’aventure humaine, les victoires comme les défaites qui nous lient, c’est très fort. Au début, le quotidien était tellement difficile que je m’étais dit que j’irai au bout de moi-même parce que je ne voulais avoir aucun regret. Mais je n’envisageais pas d’aller jusqu’au dernier jour.
Comment avez-vous fait pour aller au-delà de la difficulté ?
Au départ, je me suis focalisée sur la survie, j’avais à cœur de m’investir sur le camp. J’ai réalisé les choses étape par étape. Plus on avance dans le jeu et plus on comprend que c’est possible d’aller encore plus loin. J’avais confiance en mes capacités mentales et physiques. Je suis quelqu’un qui n’attend pas que les autres lui donnent cette confiance, je me la donne à moi-même pour avoir de la force.
Vous vous êtes illustrée par votre joie de vivre et votre état d’esprit positif. Comment fait-on pour garder ce cap face aux difficultés ?
Je me disais que je vivais une aventure tellement folle que peu de gens ont la chance de vivre que je me devais de la vivre à fond. Je savais qu’en sortant de là, j’allais retrouver mes proches et mon confort. Le plus difficile dans « Koh-Lanta » et qu’on ne perçoit pas à la télévision, c’est la chaleur et l’humidité. C’était écrasant. Cette difficulté extrême, je l’espérais et j’aurais été déçue si nous ne l’avions pas eue. J’ai cette capacité d’adaptation à faire face aux choses et aux épreuves. Je n’avais pas envie de m’apitoyer sur mon sort et j’avais envie d’être solaire. Je suis quelqu’un de très résiliente dans la vie.
« Ma mère ne me voyait pas du tout dans “Koh-Lanta” et encore moins gagner ! »
Léa Sahin
Cette joie de vivre a-t-elle toujours existé ?
J’ai toujours été hyperpositive, mes proches me disent que j’ai tout le temps le sourire aux lèvres. Quand j’ai perdu mon père, je me suis dit que la vie était trop courte. Lui voulait la vivre à fond et il n’en a pas eu la possibilité. J’ai envie de vivre mille vies dans ma vie. Je vis les choses pour moi, je les fais pour moi, j’avance sans me laisser atteindre par le négatif.
Votre parcours dans « Koh-Lanta » était indissociable de votre papa, vous n’avez eu de cesse d’évoquer sa mémoire…
J’étais très proche de mon papa, il était très important à mes yeux et il l’est resté après sa disparition. Mon père avait une immense joie de vivre. Je voulais continuer à vivre ma vie après ce drame, le rendre fier en souvenir des moments passés avec lui en regardant « Koh-Lanta ». Je l’aurais inscrit mille fois s’il était encore là. Je ne pouvais pas ne pas penser à lui quand j’étais là-bas. J’ai envie de vivre avec de l’adrénaline toute ma vie. C’est quelque chose qui me pousse à avancer, à me dépasser. Tout ça, je lui dois parce qu’il m’a toujours dit de vivre ma vie à fond. Vivre sans regrets est un peu ma ligne de conduite.
Quelle place occupent les autres membres de votre famille ?
Je suis très proche de ma mère et de ma sœur, nous faisons beaucoup de choses ensemble. Nous sommes à la fois très différentes et très connectées avec ma sœur. Ma mère ne me voyait pas du tout dans « Koh-Lanta » et encore moins gagner ! C’était très fort de ne rien lui dire de l’issue de mon aventure et de lui laisser la surprise. La place de ma mère dans ma vie est tout aussi forte que celle de mon père. Pas une journée ne passe sans qu’on s’appelle ou qu’on se voie. Ma vie autour de ma famille est forte. Ma mère, ma sœur, mon neveu, ma nièce, mes deux frères…
« Je suis célibataire mais avoir des enfants est un projet de vie qui prend de plus en plus de place dans un coin de ma tête »
Léa Sahin
Envisagez-vous de fonder votre propre famille ?
Franchement, je n’avais pas forcément cette idée d’avoir des enfants parce que je me disais que la vie est quand même difficile. Mais, en même temps, elle est tellement belle qu’elle mérite d’être vécue. Jusqu’à maintenant, ce n’était pas un choix de ne pas avoir d’enfant, c’est juste que je n’ai pas rencontré la bonne personne. Aujourd’hui, je suis célibataire mais c’est un projet de vie qui prend de plus en plus de place dans un coin de ma tête. Je pourrais vivre pleinement avec des enfants.
Depuis « Koh-Lanta », vous vous impliquez dans de nobles causes…
Je me suis toujours dit que je m’engagerais à un moment de ma vie. Au départ, on se construit nous-mêmes puis on accorde de plus en plus de temps aux autres. « Koh-Lanta » a été un accélérateur de plein de choses que j’avais prévu de réaliser bien plus tard. J’ai pu m’engager en un an dans des projets passionnants et soutenir des causes comme la lutte contre le cancer du sein. J’ai perdu mon père à cause du cancer, je sais malheureusement ce que cela représente de vivre cette douleur avec un proche.
Quels ont été ces différents défis et projets ?
J’ai eu la chance de partir sur le Trophée Rose des Sables et d’accompagner l’association Les enfants du désert. Chaque expérience a débouché sur de nouvelles rencontres. Les organisateurs du trek Rose Trip au Cap-Vert m’ont invité pour leur première édition à Boa Vista avec la participation des associations Ruban Rose, Jeune et Rose et Cap Eco Solidaire afin de les soutenir. J’ai été invitée par la marque Respectueuse, dont j’étais l’ambassadrice, à participer au Triathlon des Roses pour soutenir la fondation Arc. Tous ces projets me tiennent à cœur.
« C’était une thérapie de faire “Koh-Lanta” »
Léa Sahin
Avant l’épreuve des poteaux, vous aviez déclaré à Denis Brogniart que vous ne seriez plus jamais la même après « Koh-Lanta »…
Avant « Koh-Lanta », je faisais très attention à gérer mes émotions, je n’étais pas du tout dans le lâcher-prise. C’était une thérapie de faire « Koh-Lanta » parce que je me suis dit que je partirais sans me brider. Ma sœur m’avait dit avant de partir de ne surtout pas me brider dans mes émotions, de les vivre à fond. Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie que durant les 38 jours d’aventure de « Koh-Lanta » alors que dans la vie de tous les jours, je ne pleure pas. Et limite, je détestais les gens qui pleuraient. Depuis « Koh-Lanta », je laisse vivre mes émotions encore plus intensément. Cela m’a profondément changée.
Cela a-t-il ouvert la voie à de nouvelles envies et de nouveaux projets ?
J’ai mille idées à la minute et plein de projets. Le plus difficile est de les canaliser. Beaucoup de choses m’intéressent, j’ai couru pas mal de 10 kilomètres et je me suis lancé le défi de faire un semi-marathon. J’entends beaucoup parler du Marathon des Sables, des treks, de partir en Laponie… J’ai envie d’écrire un livre sur la petite enfance, j’ai plein d’idées d’histoires et de romans à destination des plus jeunes.
En gagnant « Koh-Lanta » , vous avez également gagné une jolie somme de 100.000 euros…
Oui, complètement, je m’en suis servi pour me faire plaisir et pour faire plaisir aux gens que j’aime. Comme je le répète, j’aurais payé pour faire « Koh-Lanta » comme on paye pour aller sur un trek. Je n’y allais pas pour gagner de l’argent, mon objectif n’était pas ces 100.000 euros. J’y allais vraiment pour vivre une aventure humaine complètement dingue dans la survie. Moi, je suis une Parisienne, je suis née et j’ai grandi à Paris. Je m’étais dit que j’étais capable de faire des exploits en dehors de ma vie de citadine. J’ai dormi par terre, j’ai réussi à faire le feu avec mon équipe, j’ai aidé à la construction d’un radeau, j’ai réalisé plein de choses dans le domaine de la survie, j’ai gagné des épreuves…
« L’épreuve des poteaux était le truc le plus difficile de l’aventure »
Léa Sahin
« Koh-Lanta » va fêter son 25e anniversaire en 2026, seriez-vous partante pour une édition all stars ?
Il y a des moments où je me dis oui et d’autres où je me dis non. Ce que j’aime le plus, ce sont les premières fois. La découverte du premier jeu, la première rencontre avec Denis Brogniart, avec les candidats… J’aurais peur de gâcher une première aventure qui a été parfaite. Et, en même temps, je suis une compétitrice, je serais partante pour remettre mon titre en jeu. Si j’y retourne, je ne ferai pas du tout la même chose.
Les téléspectateurs vont découvrir l’épreuve de l’orientation et des poteaux de « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres », deux épreuves que vous avez gagnées. Quels conseils donneriez-vous pour les réussir ?
Le principal conseil, c’est de rester très concentré pour ne pas passer à côté de quelque chose. Sur l’orientation, lorsque vous êtes plusieurs sur une zone de recherche, vous avez une pression supplémentaire. Il faut réussir à garder son calme et rester dans sa bulle jusqu’au bout. Quant aux poteaux, je pensais que ça allait être facile, qu’il suffisait de monter dessus et d’attendre. Mais je crois que c’était le truc le plus difficile de l’aventure. Votre corps vous rappelle toutes les journées passées. J’ai tout de suite eu mal aux pieds, j’avais la tête qui tournait et la vision qui se réduisait. J’avais l’impression d’avoir des lames de couteau sous les pieds. La clef, c’est encore la concentration, d’avoir plusieurs points de fixation pour le regard et de rester focus. Si vous perdez le fil, vous tombez.
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