La “maison du malheur” de Joe Dassin à Feucherolles, son fils Julien Dassin y a vécu seul à 15 ans après la disparition de ses parents

La "maison du malheur" de Joe Dassin à Feucherolles, son fils Julien Dassin  y a vécu seul à 15 ans après la disparition de ses parents

Dans une interview pour “Ici Paris”, Julien Dassin, le fils de Joe Dassin et Christine Delvaux, raconte son enfance et la disparition de sa mère à l’âge de 46 ans. Un coup dur pour l’adolescent qui se retrouve seul à 15 ans, dans l’immense demeure de ses parents à Feucherolles. Un lieu qu’il appelle encore aujourd’hui “la maison du malheur”.

Le talent se transmet de père en fils ! Et si ce dicton ne s’applique pas à tous les enfants de stars, c’est loin d’être le cas pour Julien Dassin, le fils cadet de Joe Dassin, qui vient de reprendre les chansons de son père et qui sort un ouvrage qui lui est consacré. Dans une interview pour Ici Paris, l’homme de 45 ans dont le papa est décédé alors qu’il avait seulement quelques mois se confie sur son enfance auprès de sa mère Christine Delvaux. “Elle est décédée quand j’avais 15 ans. On la décrit comme une vamp, mais pas du tout ! Elle venait de province, elle était timide et a été propulsée dans un univers très spécial. C’est Maryse, la première femme de Joe, qui passait sa vie en boîte de nuit. Maryse, je ne l’ai jamais vue et elle n’a jamais cherché à me rencontrer”, explique t-il auprès de nos confrères.

C’est donc très jeune que l’adolescent se retrouve orphelin de père et de mère. Un moment dont il se souvient très bien puisqu’il continuait de vivre à Feucherolles, où son père s’était fait bâtir une grande demeure, tout seul. Un lieu que l’héritier surnomme encore aujourd’hui “la maison du malheur”“Lors de la construction, un chien s’est empalé sur le chantier. Un gardien est décédé. A la mort de ma mère, à l’âge de 46 ans, mon frère est parti vivre à Tahiti. Je me suis retrouvé seul. Les gardiens me préparaient à manger et me conduisaient à l’école. Parallèlement, je travaillais avec Sony pour développer le catalogue de mon père. Une obligation, en tant qu’ayant droit…”, raconte celui qui a dû s’occuper des affaires mais surtout des nombreuses dettes de son père : “Oui, à l’époque, Joe viviat à l’américaine. Cette maison, immense, était un gouffre. La famille Dassin a tout le temps voyagé. Lui voulait un pied-à-terre, qu’il a très peu connu finalement. Il tournait plus de 250 jours par an”.

Julien Dassin chante Dans Les Yeux d'Emilie - Le Suricate

Aujourd’hui, Julien Dassin souhaite avant tout perpétuer l’œuvre colossale de son père. Marié à Olivia Luccioni, il est l’heureux papa de Charlie, une petite fille âgée de 7 ans.

L’héritage gâché de Joe Dassin
On pourrait aisément penser que les deux fils de Joe Dassin vivent des droits d’auteur de leur célèbre père. C’est totalement faux. Malgré le fait qu’ils vivent correctement, Jonathan et son frère Julien auraient pu toucher bien plus d’argent grâce au catalogue de leur père si seulement leur mère ne l’avait pas vendu. Comme nous le précisions il y a quelques semaines dans une enquête sur la fortune perdue de l’interprète de L’été indien, le domaine familial de Feucherolles “a été mal vendu”, la villa de Palm Springs en Californie “a échappé aux fils pour une histoire de crédits”. Mais ce n’est pas tout : Christine Delvaux, la mère de Jonathan et Julien et ex-épouse de Joe Dassin, a cédé le catalogue des droits d’édition du chanteur qui appartenait à ses enfants, à un prix dérisoire.

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“Ce trésor est désormais la propriété de Gérard ­Davoust, éditeur des ayants droit de Charles Trenet et des enfants de Charles Aznavour. Les droits d’auteur des tubes lui passent presque aussi sous le nez”, précisent nos confrères du Figaro. Jonathan touche 1 500 euros de droits par trimestre. Et puis, il y a les royalties. “Je touche entre 3 500 et 7 000 euros de royalties par mois”, a expliqué le fils aîné de Joe Dassin. Une très belle somme malgré tout.