Pourquoi l’Iséroise Caroline Roux a refusé la présentation du 20 Heures de France 2

Ce sont nos confrères du Parisien qui ont sorti l’info : la journaliste ne succédera pas à Anne-Sophie Lapix.

Photo Sipa

Elle était donnée favorite. Elle a finalement dit non. L’Iséroise Caroline Roux ne succédera pas à Anne-Sophie Lapix dans le prestigieux fauteuil du 20 Heures de France 2, comme l’ont révélé nos confrères du Parisien. Elle continuera donc de présenter C dans l’air, sur France 5, la saison prochaine.

« Elle a fait un choix personnel, de vie », indique un proche du dossier à nos confrères du quotidien national. « Elle a toujours dit que l’exercice (du 20 Heures) ne l’intéressait pas vraiment. Elle préfère les émissions au temps long comme C dans l’air où elle peut explorer toutes les problématiques d’une question plutôt que les formats millimétrés des journaux télévisés… »

France 2 : Caroline Roux a refusé le journal de 20 Heures - Le Parisien

« On m’a proposé cet exercice, j’étais très honorée de la proposition. Dans mon métier, le JT de 20 Heures, c’est considéré comme le Graal », a confirmé la journaliste à nos confrères du Figaro. « J’y ai beaucoup réfléchi et en réalité, je suis très attachée à mon émission et à mes équipes. J’y suis profondément heureuse. Dans le contexte géopolitique actuel, cette émission est d’utilité publique ».

Elle a fait ses premiers pas de journaliste au Dauphiné Libéré

Née à Bourgoin-Jallieu en 1972, Caroline Roux a passé sa jeunesse à Grenoble, où elle est arrivée autour de 1980. Une ville à laquelle elle demeure très attachée, comme elle le racontait en 2012 à notre journal. « J’ai passé mes plus belles années à Grenoble, une partie de mon enfance et mes années de jeune adulte. J’ai tant de souvenirs ici. Mes fiestas d’étudiante place du trib’, au Palazzo. Et je faisais aussi pas mal de musique, on jouait à l’Entrepôt. […] Quand je pense à Grenoble, j’ai un sentiment très doux, une jolie nostalgie. »

Salamé au 20 h : Pourquoi Caroline Roux a-t-elle refusé le 20h de France 2  ? - YouTube

Celle qui a notamment étudié à l’IEP de Grenoble a aussi fait ses premiers pas de journaliste dans la capitale des Alpes. Et pas n’importe où : au Dauphiné Libéré. « J’en suis très fière, comme je l’étais à l’époque. Votre journal m’avait prise comme pigiste pour rédiger des petits articles sur les gagnants du jeu de l’été qui s’appelait Tip-Top Soleil », nous confiait-elle, toujours en 2012. « Je me revois encore parcourant le plateau de la Matheysine pour rencontrer les gagnants. J’étais heureuse. Et vous savez, j’ai gardé ma carte de correspondant que Le Dauphiné m’avait donnée. C’était ma première carte bleu-blanc-rouge. Un peu ma première carte de presse ! »