Ce que la justice a décidé pour Jonathan Daval va vous surprendre !

C’est un nouveau rebondissement qui choque et bouleverse l’opinion publique. Jonathan Daval, condamné en 2020 à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Alexia Daval, vient d’être relaxé par la cour d’appel de Besançon dans une autre affaire qui le liait directement à la famille de la victime. Cette fois-ci, il était poursuivi pour dénonciation calomnieuse, suite à des accusations mensongères portées contre Grégory Gay, son beau-frère. Mais contre toute attente, la cour a estimé qu’aucune faute civile n’avait été commise. Une décision juridiquement fondée mais humainement incompréhensible pour beaucoup.

Le rappel des faits : une stratégie de défense jugée “légitime”

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Revenons en 2017. À l’époque, Jonathan Daval avait prétendu pendant plusieurs mois que Grégory Gay était le véritable meurtrier d’Alexia. Il avait même avancé l’hypothèse d’un “pacte familial” visant à étouffer l’affaire, une machination totalement inventée, avant de se rétracter devant les enquêteurs. Ces mensonges avaient jeté une ombre terrible sur une famille déjà détruite par le drame.

Mais en appel, la justice a tranché : “le mensonge d’un prévenu fait partie de sa défense”. En d’autres termes, Jonathan Daval aurait eu le droit de mentir pour se défendre, sans que cela constitue une faute civile. Le tribunal n’a pas reconnu le préjudice moral causé à Grégory Gay, ni à Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia, qui réclamaient 40 000 € de dommages et intérêts.

Une décision vécue comme une gifle pour la famille

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Pour la famille Fouillot, cette décision sonne comme une seconde trahison. L’avocat des parties civiles, Me Randall Schwerdorffer, a immédiatement annoncé son intention de former un pourvoi en cassation, bien que les chances de voir la décision annulée soient faibles.

“C’est une gifle pour ceux qui ont déjà tout perdu. On vient de dire à Grégory Gay qu’il ne s’est rien passé, que son nom sali ne mérite pas réparation,” a-t-il déclaré avec amertume.

Grégory Gay, de son côté, reste bouleversé. En plus de la douleur d’avoir vu sa belle-sœur mourir, il a dû faire face à la suspicion publique, aux médias, aux regards, à la honte… pendant des mois. Aujourd’hui, il n’aura aucune reconnaissance officielle du tort causé.

Une indignation partagée dans l’opinion publique

Sur les réseaux sociaux et dans les médias, les réactions ne se sont pas fait attendre. Pour beaucoup de Français, cette décision est déroutante, voire scandaleuse. Si la logique juridique peut être comprise — le mensonge en garde à vue étant parfois protégé comme élément de défense — elle semble en contradiction totale avec la morale et l’humanité.

Peut-on vraiment dire qu’un homme condamné pour meurtre, qui a menti sciemment et publiquement pour faire porter le chapeau à un innocent, n’a commis aucune faute ? La question soulève un malaise profond.

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De nombreux avocats, journalistes ou citoyens rappellent que la justice doit aussi être perçue comme juste. Or ici, ce n’est pas tant la légalité du jugement qui est remise en question, mais son équité perçue, notamment du point de vue des victimes secondaires, comme Grégory Gay.

Une affaire qui n’en finit pas de hanter

Depuis le début de l’affaire, le dossier Daval est devenu emblématique des violences conjugales, mais aussi des dérives judiciaires, médiatiques et émotionnelles que peuvent générer de tels drames. Le procès avait été suivi par des millions de téléspectateurs, tant l’horreur et la complexité psychologique du personnage de Jonathan Daval avaient fasciné et écœuré à la fois.

Ce dernier épisode judiciaire rappelle à quel point la vérité judiciaire et la vérité émotionnelle peuvent diverger. Même si Jonathan Daval est toujours en prison pour le meurtre de son épouse, il obtient ici une victoire qui laisse un goût amer : celui de l’impunité partielle pour les dommages collatéraux causés par ses mensonges.

En conclusion

La relaxe de Jonathan Daval pour dénonciation calomnieuse marque un nouveau traumatisme pour la famille d’Alexia, et pose une fois de plus la question du rôle de la justice dans la reconnaissance du préjudice moral. Faut-il revoir la place du mensonge dans le cadre pénal ? Faut-il mieux protéger les victimes indirectes ?

Ce qui est certain, c’est qu’à chaque rebondissement de cette affaire, les plaies se rouvrent, et les familles en deuil doivent une nouvelle fois affronter l’incompréhension, la douleur et l’ombre persistante d’un nom : Daval.