Johnny Hallyday, une star aux goûts simples : cette adresse “conviviale” où il avait ses habitudes à Marnes-la-Coquette

Ce dimanche 15 juin, Johnny Hallyday aurait fêté ses 82 ans. De son vivant, le rockeur avait ses habitudes dans un restaurant sans chichi, situé à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine).

Il faisait partie des habitués. Lorsqu’il résidait à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) avec son épouse Laeticia, Johnny Hallyday aimait se rendre au restaurant La tête noire, situé non loin de La Savannah. Au fur et à mesure de ses venues dans l’établissement, le rockeur, qui aurait fêté son 82e anniversaire ce dimanche 15 juin, prenait le temps d’échanger avec l’équipe, comme le racontait la patronne Frédérique Braconnier, à nos confrères de Paris Match, en 2017. «Il a commencé à venir beaucoup cet été. Il a beaucoup sympathisé avec toute l’équipe (…) C’est vrai que c’était quelqu’un de très humain, très sympathique, très humble. Un grand monsieur», se souvenait la gérante de La tête noire.
Dans ce restaurant à l’ambiance «conviviale», Johnny Hallyday venait souvent accompagné. «Il venait beaucoup avec ses petites-filles, sa femme, avec des copains», raconte Frédérique Braconnier, précisant que l’idole des jeunes «avait un bon coup de fourchette». Et ses choix se portaient souvent sur les mêmes plats. En entrée, Johnny Hallyday affectionnait le foie gras, qu’il poursuivait avec un foie de veau déglacé au vinaigre de framboise en guise de plat, et d’un baba au rhum pour conclure sur une note plus sucrée.

La tête noire, une cuisine traditionnelle et accessible

Si son statut lui permettait d’aller dans de grands restaurants, Johnny Hallyday préférait l’authenticité des petits restaurants de quartier, comme La tête noire. À la carte, on retrouve «une cuisine créative au gré des saisons», qui saura ravir tous les palais. En entrée, en plus du foie gras qu’adulait Johnny Hallyday, le restaurant propose des œufs «bio» mimosas, des aubergines à la Parmigiana ou encore un émincé de fenouil, avocat, coriandre, parmesan & huile d’olive, citron. Côté plat, les plus carnivores seront servis, mais il existe également d’autres options, comme des salades ou du poisson. À noter qu’en plus de la carte, une formule à l’ardoise prévoit un déjeuner à 24 euros. On aurait tort de s’en priver !

Johnny Hallyday, l’icône incontestée du rock français, restera pour toujours dans les mémoires comme une légende de la scène, une bête de spectacle à la voix unique et au charisme envoûtant. Pourtant, derrière les projecteurs, les Harley-Davidson rutilantes et les tournées pharaoniques, se cachait un homme au cœur simple, attaché à ses racines, à ses proches, et à quelques plaisirs modestes. Parmi ces habitudes discrètes, l’une d’elles en particulier en dit long sur l’homme qu’il était : son attachement à une adresse conviviale, située à deux pas de sa villa à Marnes-la-Coquette, où il aimait se rendre, presque incognito, pour y passer des moments de détente, loin du tumulte du star-system.

Un homme simple dans un décor paisible

Marnes-la-Coquette. Ce petit coin paisible des Hauts-de-Seine, aux portes de Paris, est devenu célèbre pour avoir été le dernier refuge de Johnny Hallyday. C’est là, dans sa villa La Savannah, que le chanteur s’est éteint en décembre 2017, après avoir longuement combattu la maladie. Ce lieu n’avait rien de tapageur ni de clinquant, à l’image de son habitant, qui malgré son statut de superstar, cultivait un certain goût pour la simplicité et la discrétion.

Johnny y appréciait le calme, la verdure, la proximité avec sa famille, mais aussi… certains endroits de vie locale, où il était accueilli comme un voisin, un habitué, plutôt qu’une célébrité. Parmi eux, une brasserie du coin, conviviale et sans prétention, où il avait ses habitudes, et où il se sentait, selon les dires des serveurs, « chez lui ». Il s’y rendait avec Laeticia, ses enfants, parfois avec des amis de longue date, pour un déjeuner tranquille ou un verre entre deux balades à moto.

Une adresse discrète mais chère à son cœur

Ce restaurant, dont le nom est gardé avec pudeur par les habitants du quartier, était connu de ceux qui savaient que Johnny y passait du temps. On raconte qu’il aimait y commander des plats classiques, des viandes grillées, un bon verre de vin rouge, et surtout discuter longuement avec le personnel, qu’il tutoyait et appelait par leur prénom. Ce n’était pas le faste qui l’attirait, mais l’ambiance chaleureuse, la bonne humeur, et le respect mutuel. Là, il n’était pas « Johnny Hallyday, la légende », mais simplement Jean-Philippe, le voisin du coin, le papa attentif, l’homme qui riait fort et écoutait les histoires des autres avec intérêt.

Les témoignages des anciens clients du restaurant convergent : Johnny était d’une grande gentillesse, il ne faisait jamais de manières. Il se prêtait volontiers aux selfies, aux dédicaces, mais toujours avec cette modestie qui le caractérisait hors scène. Une serveuse se souvient : « Il adorait notre steak-frites. Il disait que ça lui rappelait les vrais repas de bistrot, ceux de son enfance. »

Une fidélité discrète, un repère dans son quotidien

Dans ce quartier chic et verdoyant, le fait que Johnny Hallyday soit un client fidèle d’un établissement si simple prouve une fois de plus que la star vivait sa notoriété avec recul. Il ne cherchait pas les lieux branchés, les restaurants étoilés à tout prix, mais plutôt des endroits où il pouvait se détendre, rire sans retenue, manger sans protocole, et être reconnu pour l’homme qu’il était, plus que pour le mythe qu’il représentait.

Les employés du restaurant ont confié que sa présence créait toujours une atmosphère particulière : « Il mettait tout le monde à l’aise, il plaisantait avec les cuisiniers, posait des questions sur les familles, il voulait tout savoir. C’était comme si le temps s’arrêtait un peu quand il était là. » Même après son décès, son souvenir hante encore les murs. Une table, près de la fenêtre, est souvent surnommée “la table de Johnny”, en hommage silencieux à ses nombreuses visites.

Une star, mais un homme avant tout

Ce que révèle cette fidélité à un lieu aussi simple, c’est peut-être ce qui faisait la force de Johnny : derrière la rockstar au cœur tatoué, il y avait un homme profondément humain, ancré dans la vie réelle, à mille lieues des paillettes de la célébrité. Son attachement à cette brasserie est un symbole : celui d’un homme en quête de chaleur humaine, de simplicité, d’un ancrage dans une vie de village, loin du brouhaha médiatique.

Et c’est peut-être aussi pour cela que tant de Français l’aimaient. Parce qu’ils sentaient, derrière les lumières des concerts, la sincérité de l’homme. Celui qui, à Marnes-la-Coquette, trouvait refuge dans les bras de sa famille, dans les virées en moto… et dans les plats simples d’une adresse conviviale.