Héléna (Star Academy) : Entre Rêves Musicaux, Réalités de la Célébrité et Confidences Intimes

Héléna, révélée au grand public par la Star Academy, est en pleine effervescence. La tournée de la Star Academy bat son plein dans toutes les salles de France, plusieurs singles sont déjà sortis, et l’artiste prépare activement son album dont la sortie est prévue fin juin, suivi de la préparation d’une tournée solo. Malgré cet emploi du temps chargé, une question se pose : prendra-t-elle le temps de se reposer ? « Oui, je vais prendre un petit peu de temps en août », confie-t-elle.

Du Cabinet Dentaire à la Scène : Une Réorientation de Carrière Audacieuse

Mais avant de devenir la chanteuse que l’on connaît, Héléna avait un tout autre projet de vie : elle était en passe de devenir dentiste. À la question de savoir si ses patients d’Arras, qui attendaient avec leur carie, peuvent définitivement faire une croix sur elle, elle répond avec humour : « J’espère qu’ils vont trouver un autre dentiste quoi ! »

Marine, gagnante de la Star Academy, annonce sa première tournée solo -  Stars Actu

Elle précise cependant qu’elle n’a pas encore totalement clos ce chapitre. « Il me reste un petit truc à passer, une formalité… la thèse », révèle-t-elle. Prise par l’aventure de la Star Academy, elle n’a pas eu le temps de la valider. Sa thèse portait sur « l’incisive centrale et la thérapeutique de la dévitalisation », un sujet qu’elle décrit comme « trop compliqué ». Malgré cette pause forcée, Héléna n’exclut pas de la valider un jour : « J’ai pas envie d’avoir fait toutes ces études pour rien entre guillemets et puis, comme je dis, si jamais ça s’arrête, j’espère pas, mais on sait jamais… » Elle confirme qu’une fois la thèse validée, elle pourrait exercer même après une longue pause, bien qu’elle avoue manquerait « un peu d’entraînement ».

“Cœur Maladroit” : Un Hymne à la Quête de Soi

Le titre phare d’Héléna, “Cœur Maladroit”, est devenu un véritable phénomène. À son avis, pourquoi cette chanson résonne-t-elle autant ? « Je pense que c’est le but, en fait, que tout le monde puisse se reconnaître dedans, que ça parle à tout le monde, à tous les cœurs maladroits », explique-t-elle.

Pour elle, un « cœur maladroit » est « surtout quelqu’un qui se cherche à mon âge, même si j’approche déjà la trentaine ». Elle ajoute : « on est tous en recherche je pense de qui on est, de ce qu’on veut, et puis la maladresse, ça parle à tout le monde, les relations un peu foireuses, voilà, je pense que ça fait toucher plein de gens. » Cette interprétation universelle de la maladresse et de la quête de soi explique sans doute le succès et l’identification du public à sa chanson.

 

Un Album Très Personnel et des Collaborations Surprenantes

L’album d’Héléna, qui sort le 27 juin, promet d’être riche en émotions. Il contient notamment trois titres exclusifs. Le premier, “Fille Ordinaire”, a été co-écrit avec Eddy de Pretto. La collaboration est née d’une rencontre inattendue : « En fait, c’est parti d’une vanne parce que bah, cette photo justement elle date du dîner de la mode pour le Sidaction et en fait, il était à la table à côté de moi et moi Eddy c’est quelqu’un dont je suis fan depuis toujours », raconte Héléna.

Marine, gagnante de la Star Ac', lance sa tournée solo !

Elle a osé lui lancer : « Excusez-moi Monsieur de Pretto, un featuring sur mon album ? » À sa grande surprise, il a accepté. « Il est arrivé en studio, il m’a dit : ‘Écoute, j’ai pas trop regardé la Starac, mais c’est comme ça que je te vois’. Et c’était cette chanson en fait, Fille Ordinaire. »

Un deuxième titre exclusif est “Dalida”, une chanson particulièrement intime et difficile à écrire. « Elle est hyper intime, ça a été une des plus compliquées mentalement à faire, enfin je me livre beaucoup, elle est très perso », confie Héléna. Elle l’a écrite pour sa grand-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’idée est venue d’un repas de famille où sa grand-mère, fan de Dalida, a demandé naïvement : « Plus rien Dalida en ce moment ? » Héléna n’a pas osé lui dire que Dalida était décédée, mais cette anecdote a inspiré cette chanson poignante.

Le troisième extrait s’intitule “Des gens bien”, une ode à sa région natale. « Les gens bien, c’est les gens du Nord, bah forcément c’est ma région donc je l’ai dans le cœur et je trouve que c’est des gens ouais hyper bienveillants qui ont la chaleur dans le cœur et tout ça quoi », affirme-t-elle. La chanson joue avec les clichés de manière touchante et humoristique.

L’album abordera également un sujet plus sombre : les haters et le harcèlement. Héléna reconnaît que c’est « inévitable » quand on est exposé, surtout dans un format comme la Star Academy où l’on est vu 24h/24. Si au début cela l’atteignait, elle préfère désormais se concentrer sur l’amour de ses fans.

Enfin, la tournée solo, qui débutera le 17 septembre à Lille avant de passer par l’Olympia le 19 janvier, promet un spectacle unique. Ce sera une expérience différente sans ses camarades de la Star Academy, mais Héléna est impatiente de faire son « propre spectacle ».

Je ne veux plus être juste ''Marine de la Star Academy'', mais Marine tout  court »

Le 3ème sommet de l’ONU sur les océans s’est ouvert à Nice, avec un objectif ambitieux : rendre durable un écosystème qui a prospéré pendant 4 milliards d’années sans notre intervention. L’ironie n’échappe à personne, d’autant plus que les conférences de l’ONU sont souvent comparées, cyniquement, à des productions de films pour adultes : beaucoup de battage médiatique, mais peu d’action concrète.

Nice, qui se targue de vouloir devenir une ville “zéro plastique” d’ici 2028, a été choisie pour accueillir ce symposium. Une ambition louable, mais qui contraste fortement avec l’état désastreux de nos océans. Si Luc Besson devait filmer “Le Grand Bleu” aujourd’hui, il s’appellerait probablement “Le Grand Brun”. L’urgence est réelle : au-delà du plastique, l’acidification de l’eau et le carnage des chalutiers-usines, qui ratissent les fonds marins avec des filets géants, détruisent des écosystèmes entiers.

L’objectif de la France, lors de ce sommet, est clair : pousser les États à réguler la haute mer. Ces territoires marins, n’appartenant à personne, sont malheureusement soumis à une logique destructrice où chacun s’autorise à y faire “excessivement de la merde”.

Le “Deep Sea Mining” : Une Nouvelle Menace

La pratique du “deep sea mining”, récemment autorisée par Donald Trump en contradiction avec le droit international, est une nouvelle menace majeure. Contrairement à son nom, il ne s’agit pas d’une activité ludique, mais de racler les profondeurs inexplorées des océans pour y trouver des métaux rares. Une activité que même la Chine dénonce, preuve de sa dangerosité. Cette course aux ressources, motivée par la demande de smartphones et autres technologies, fait de nous les “méchants d’Avatar”, détruisant sans vergogne.

Même la Suisse, pays montagneux et sans accès direct à la mer, a un rôle à jouer. Ayant signé un moratoire contre le “deep sea mining”, elle n’a pourtant pas interdit l’exportation des navires capables de ces ravages. Un appel est lancé à son représentant à Nice : “Mouille-toi, trou du cul”, soulignant l’hypocrisie de la situation.

Un Avertissement Chaleureux

En 2024, la Méditerranée a atteint des températures allant jusqu’à 30°C, transformant nos océans, pourtant régulateurs climatiques majeurs, en des étendues d’eau de plus en plus chaudes. Malgré les images d’une adorable petite pieuvre aux oreilles de souris, rappelant la fragilité de la vie marine, il est crucial de se souvenir que notre propre sort est intrinsèquement lié à celui des océans. Sans action concrète et immédiate, l’avenir s’annonce sombre.