“Demain nous appartient” : une comédienne victime d’un harcèlement sans précédent, les fidèles du feuilleton priés de se calmer

Charlie Nune alerte sur le harcèlement dont elle est victime sur les réseaux sociaux, pour son personnage dans la série “Demain nous appartient”, sur TF1.

"Demain nous appartient" : une comédienne victime d’un harcèlement sans précédent, les fidèles du feuilleton priés de se calmer

La vague de chaleur qui touche la France a-t-elle aussi des conséquences sur la santé mentale ? Ce 1er juillet 2025, à lire le témoignage de l’actrice Charlie Nune, star de Demain nous appartient sur TF1, on est en droit de se le demander.

Âgée de 43 ans, elle interprète le rôle de Soizic, la compagne infidèle de François, joué par Emmanuel Moire. Et depuis quelque temps, elle a cédé aux avances d’un certain Martial. Un penchant que ne lui pardonnent pas certains fidèles du feuilleton.

Aussi, harcelée, elle a été obligée de sonner l’alerte, ce mardi, auprès de Télé Loisirs. Elle confie à nos confrères qu’elle reçoit des insultes (bien réelles) sur les réseaux sociaux.

Harcelée en raison de son personnage dans “Demain nous appartient”

Charlie Nune explique donc aux téléspectateurs les plus acharnés : J’aimerais rappeler que Soizic, c’est un rôle. Je reçois des messages sur Instagram où je suis traitée de pute, de salope”.

Et de déplorer : “Je me prends une vague de haine de gens qui ne font pas la différence entre la fiction et la réalité. Soizic est un rôle, ce n’est pas moi qui écris les scénarios.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que Charlie Nune est surprise par ces réactions. En effet, du temps où elle jouait dans “Plus belle la vie”, la star a également été la cible d’incivilités.

Déjà insultée pour son rôle dans PBLV

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Elle était Eve Tressere entre 2011 et 2012. Et elle se souvient qu’à l’époque, on l’avait “traitée de pute devant sa belle-fille dans la rue”. Un autre épisode lunaire. Mais désormais maman, la jeune femme est obligée d’anticiper.

Charlie Nune révèle : “Cela ne m’atteint pas, mais je ne sais pas comment ça va se passer cet été avec mes enfantsEt de conclure : “Si je me fais insulter dans la rue et que je suis avec mes enfants, je vais voir rouge”.

Un drame inquiétant secoue l’univers feutré du feuilleton Demain nous appartient. Une comédienne phare de la série de TF1 vient de révéler avoir été victime d’un harcèlement d’une violence inédite, déclenché par les réactions excessives de certains téléspectateurs à l’évolution de son personnage à l’écran. Si la fiction captive chaque soir des millions de Français, elle semble avoir, pour certains, franchi dangereusement les limites de l’imaginaire.

L’actrice, dont le nom n’a pas été immédiatement dévoilé pour des raisons de sécurité, a confié vivre un véritable cauchemar depuis plusieurs semaines : messages haineux, menaces, courriels agressifs, voire parfois des commentaires sexistes et violents à répétition sur ses réseaux sociaux. Tout cela pour avoir incarné un rôle devenu récemment impopulaire aux yeux de certains fans.

La production de Demain nous appartient a rapidement pris la parole dans un communiqué officiel :

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« Nous tenons à rappeler que les acteurs incarnent des personnages de fiction. Les attaques personnelles, les insultes ou le harcèlement en ligne sont inacceptables. Nous appelons à la bienveillance et au respect. »

De son côté, l’actrice harcelée a brisé le silence avec courage :

« Je suis bouleversée. Je ne suis pas mon personnage. J’aime mon métier, mais je n’ai pas signé pour être agressée dans ma vie personnelle. »

Des collègues du feuilleton, dont Ingrid Chauvin et Alexandre Brasseur, ont publiquement apporté leur soutien à la comédienne, dénonçant la toxicité d’une minorité de spectateurs qui confondent fiction et réalité. Le hashtag #SoutienActeursDNA a rapidement fleuri sur les réseaux, mobilisant une grande partie du public, choquée de cette dérive.

Cette affaire relance le débat sur la toxicité des réseaux sociaux, et la responsabilité des fans dans leur manière d’interagir avec les artistes. À l’heure où l’engagement émotionnel des téléspectateurs est de plus en plus fort, il devient essentiel de rappeler une chose simple : la fiction doit rester un espace de liberté, jamais une arme contre ceux qui la font vivre.