Julie Zenatti (44 ans), victime d’un AVC alors qu’elle était enceinte : “Mon ventre devenait…”

À 30 ans, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant, Julie Zenatti a été victime d’un AVC. La chanteuse se confie.

Révélée au grand public par la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris, Julie Zenatti a depuis sorti sept albums en solo. Toutefois, la chanteuse a eu un parcours semé d’embûches lié à de gros problèmes de santé. En effet, avant de donner naissance à sa première fille, Ava, née en janvier 2011 de son histoire d’amour avec le comédien Benjamin Bellecour, elle a fait un AVC. Un véritable traumatisme pour l’artiste qui garde de douloureux souvenirs de cette époque…

Julie Zenatti se confie sur son AVC à 30 ans

Le 8 juin 2025, la journaliste Dominique Lagrou-Sempère recevait la chanteuse Julie Zenatti sur sa chaîne Entre vous et moi, disponible sur YouTube. À cette occasion, l’artiste est revenue sur une période sombre de sa vie, durant laquelle elle a fait un AVC. Elle était alors enceinte de son premier enfant et avait seulement 30 ans.

“On était à la maison, tous les deux. Et puis, à un moment, j’ai eu des maux de tête, je ne me sentais vraiment pas bien. SOS Médecins vient une première fois, et dit “Non, mais en fait, on va appeler le Samu, il y a un problème”, a raconté la chanteuse à la journaliste. Elle a ensuite été conduite à l’hôpital. “Je me retrouve dans un camion, et on me dit “Ah mais madame Zenatti, ça va pas bien, hein !”J’ai mal à la tête. Ferme ta g… Je sais pas. Je ne suis pas Julie Zenatti, j’ai juste mal à la tête ! (…) “Une petite chanson ? Si je m’en sors ?””, a ironisé l’ex de Patrick Fiori.

Très vite, les médecins constatent qu’elle a du sang dans la moelle épinière. “Tout s’enchaîne. La seule chose dont je me souviens, c’est que, pour moi, ça a été extrêmement violent. J’avais l’impression que… En fait, ce n’était pas une impression. Mon ventre devenait de plus en plus petit. Je n’arrêtais pas de leur dire “Il faut faire une échographie, parce que je suis enceinte !” Mais ce n’était pas très important pour eux… Ils me disaient “Non, mais ça va, tout va bien”. Jusqu’au moment où ils m’ont dit “Si on vous endort, on risque de faire une anesthésie…””, a expliqué Julie Zenatti. À ce moment-là, elle a demandé aux médecins si son bébé allait dormir, ce qu’ils lui ont confirmé. “En fait, non, c’est un avortement”, assure la maman d’Ava.

Une période difficile pour la chanteuse

Heureusement pour Julie Zenatti, sa première fille est ensuite née en bonne santé. Toutefois, au moment de son AVC, elle traversait une période particulièrement éprouvante. “Ma tête a explosé”, a confié la chanteuse à Dominique Lagrou-Sempère. “J’étais à un endroit de ma vie où je n’en pouvais plus. Ce qui s’est dessiné à moi, c’était “Ou les autres, ou ta fille”. À partir de ce moment-là, j’ai tout rasé (…) J’ai tout arrêté. C’est le moment où je me sépare de Sony, ma maison de disques d’origine, je me sépare aussi de mon manager. Je ne supporte plus la pression, qu’elle soit dans le succès ou dans l’échec”, a-t-elle poursuivi.

Elle a alors précisé avoir subi un échec avec son album Plus de diva, sorti en 2010. “Les gens qui vous ont tellement aimé deviennent tellement agressifs et commencent à vous en vouloir”, a ajouté Julie Zenatti. Elle a affirmé s’être séparée d’un “entourage toxique”. Aujourd’hui, la chanteuse semble bien dans ses baskets et est la maman d’Ava, ainsi que d’un petit garçon, Elias, né en septembre 2017.

C’est une confession bouleversante que Julie Zenatti a livrée récemment lors d’une interview poignante. À 44 ans, la chanteuse révélée par la comédie musicale Notre-Dame de Paris a évoqué, pour la première fois avec autant de franchise, le drame intime qu’elle a traversé il y a quelques années : un AVC survenu alors qu’elle était enceinte. Une épreuve aussi soudaine que terrifiante, qui a changé à jamais sa vision de la vie.

« Mon ventre devenait lourd, mais pas comme une grossesse normale… » confie-t-elle, la voix nouée. Ce jour-là, tout semblait pourtant aller bien. Julie était dans son cinquième mois de grossesse, un moment qu’elle vivait avec bonheur, entre excitation maternelle et projets professionnels à venir. Mais en quelques heures, tout a basculé. « J’ai commencé à avoir des vertiges violents, une sensation de chaleur soudaine, puis des difficultés à articuler. Je ne comprenais plus ce que je disais… »

Transportée d’urgence à l’hôpital, Julie a vite été diagnostiquée : accident vasculaire cérébral. Un mot effrayant, brutal, qu’elle n’imaginait jamais entendre, encore moins à ce moment de sa vie. Ce type d’AVC, relativement rare chez les femmes enceintes, est pourtant bien réel et constitue un risque méconnu. Pour Julie, c’était le début d’un cauchemar médical et émotionnel.

« Ce n’est pas la peur de mourir qui m’a terrassée, c’est la peur que mon bébé n’y survive pas », raconte-t-elle les larmes aux yeux. Les médecins, prudents, ont décidé de la placer sous surveillance constante. « On m’a dit qu’il fallait attendre, que les prochaines 48 heures seraient décisives. J’ai eu l’impression que le temps s’était figé. »

Durant ces longues journées à l’hôpital, Julie a vu défiler tous les scénarios dans sa tête : la peur d’un enfant né prématurément, les séquelles possibles, mais aussi l’angoisse de ne plus pouvoir chanter, si la zone du cerveau touchée impactait sa voix. Elle raconte avec pudeur ces instants suspendus, où l’artiste s’efface devant la mère, où la célébrité ne sert plus à rien face à la fragilité du corps humain.

Heureusement, grâce à une prise en charge rapide et adaptée, Julie est parvenue à éviter les séquelles les plus graves. Elle a dû suivre une rééducation légère pour retrouver l’équilibre et la coordination, et a été contrainte d’annuler tous ses engagements artistiques pour plusieurs mois. Mais le plus important : le bébé allait bien. Quelques mois plus tard, elle donnait naissance à une petite fille en pleine santé. Un miracle, comme elle le décrit elle-même.

Aujourd’hui encore, Julie Zenatti garde une relation particulière avec son corps. Elle explique avoir appris à l’écouter, à respecter ses signaux. « On croit qu’on est invincible, surtout quand on est une femme active, une mère, une artiste. Mais le corps, lui, finit toujours par parler. Et parfois, il crie. »

Ce témoignage fort, Julie a choisi de le partager non pas pour susciter la pitié, mais pour briser un tabou : celui de la santé des femmes enceintes, et des risques cardiovasculaires encore trop peu médiatisés. Elle milite désormais pour une meilleure information, notamment auprès des jeunes femmes. « Si mon histoire peut alerter, prévenir, alors elle aura un sens. »

Cette expérience a également changé son rapport à la scène. « Avant, je chantais pour briller. Aujourd’hui, je chante pour transmettre. » Dans ses concerts récents, certaines chansons prennent une toute nouvelle dimension. Notamment celles sur la maternité, la vulnérabilité, et la résilience. La voix est la même — pure, vibrante — mais la femme, elle, a changé.

Julie Zenatti, déjà connue pour sa sensibilité artistique, se révèle plus humaine que jamais. Elle parle d’espoir, de fragilité, de vie. Et surtout, de renaissance.