Lors d’une émission récente riche en rebondissements, en rires et en complicité, les candidats et animateurs nous ont offert un savoureux mélange de culture générale, d’humour et de confidences inattendues. Tout commence par une question apparemment simple mais pleine de double sens : « Quel terme désigne à la fois un animal de basse-cour et, familièrement, un policier ? ». La réponse, évidente pour certains, déclenche un petit moment de flottement. Lapin ? Non. « L’autre », dit le candidat. Oui, bien sûr : le poulet. Et le ton est donné.

Puis, changement de registre avec une interrogation littéraire : dans le roman “Frankenstein” de Mary Shelley, qui est Frankenstein ? Une confusion bien connue : beaucoup pensent à la créature. Mais ici, c’est bien le créateur de la créature, Victor Frankenstein, qui est visé. « Je vous ai fait sourire », s’amuse l’animateur, devant l’hésitation du participant.

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Les questions s’enchaînent, entre références musicales – Jean-Jacques Goldman pour “L’Envie” et “Je te promets” – et culture pop avec le dessin animé Raiponce : que lâchent les habitants pour célébrer l’anniversaire de la princesse disparue ? Réponse : des lanternes. L’ambiance est légère, les candidats sont concentrés, mais l’humour affleure à chaque instant.

Arrive alors une question de science : quelle est la particularité d’un liquide miscible ? Le candidat hésite, pense à l’étymologie, entend le mot “mix”, fait le lien. Finalement, il trouve : c’est un liquide qu’on peut mélanger à un autre liquide. Bonne réponse. Les échanges deviennent de plus en plus vivants, ponctués de rires et de commentaires spontanés.

Puis, une petite parenthèse surprenante : on célèbre la journée de la poupée, et la production décide de jouer le jeu à fond. L’animateur présente alors une série d’avatars des candidats… en version poupée ! « Ah, ça c’est moi ça ! » s’exclame l’un d’eux, hilare. Bricoleur, professeur, garagiste… on imagine les rôles alternatifs que ces participants pourraient endosser. Rires garantis sur le plateau.

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Mais ce n’est pas tout. Vient le moment des hommages. Un des candidats souhaite saluer sa belle-mère, Roseline. « Je ne la connais pas, mais je lui fais un coucou », dit-il avec malice avant de choisir d’affronter Émilien. L’attention se tourne vers ce dernier, devenu une véritable coqueluche du public. L’animateur le décrit comme un jeune homme brillant, à l’intelligence rare et au regard profond. D’origine vendéenne, Émilien semble fasciner autant par ses connaissances que par sa personnalité discrète.

Une autre question culturelle est lancée : quelle femme complète le titre d’un tube d’Alain Souchon débutant par “La beauté…” ? Le candidat, un peu perdu, évoque Rosa Parks ou Ava Gardner. L’animateur sourit. Pas de stress ici : c’est l’esprit du jeu qui compte.

Puis, la conversation glisse vers un thème étonnant : l’opinion politique des héros de fiction. Une étude comportementale révèle que nous avons tendance à penser que les gentils pensent comme nous, tandis que les méchants représentent “l’autre camp”. C’est ainsi que Harry Potter, Luke Skywalker ou Cendrillon deviennent “de notre bord”, alors que Scar du Roi Lion ou Geoffrey Baratheon de Game of Thrones se retrouvent classés comme “l’opposition”. Un moment à la fois drôle et révélateur de nos biais inconscients.

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Puis vient l’un des instants les plus marquants du programme : une anecdote savoureuse sur Johnny Hallyday. Un invité raconte comment, un jour, Johnny l’appelle à 4h du matin. « Tu dors ? » – « Ben oui… » – « Réveille-toi ! Est-ce que t’as vu Apocalypse Now ? » Et voilà qu’il veut reproduire la scène mythique d’arrivée en hélicoptère… pour son entrée au Stade de France. L’invité, pilote d’hélicoptère à ses heures, s’exécute. Ils décollent depuis Issy-les-Moulineaux, survolent La Défense. Johnny crie dans son casque : « J’ai le vertige ! Pose-moi tout de suite ou je vomis sur La Défense ! » Finalement, il ne vomira pas. Mais l’histoire restera dans les annales. Et à l’atterrissage ? Johnny, imperturbable, lui demande simplement : « Pourquoi t’as eu peur ? »

Autre moment culte : le fameux épisode des yaourts de Johnny. Un déjeuner chez le rockeur devient une aventure culinaire. Comme le silence s’installe, l’invité, un peu gêné, tente une phrase : « Dis donc, qu’est-ce qu’ils sont bons tes yaourts ! » Et là, c’est le déclic : Johnny enchaîne sur un monologue passionné sur les yaourts suisses, leurs parfums, leur texture, leur fraîcheur. Résultat ? L’invité quitte la maison avec une caisse entière de yaourts dans le coffre. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : quatre mois plus tard, Johnny débarque dans son bureau, à 11h du matin, les bras chargés de… yaourts. « Je pensais que ça te ferait plaisir », dit-il simplement.

Ce genre d’anecdotes, à la fois surréalistes, tendres et drôles, compose l’ADN même de ces émissions où la culture populaire, les souvenirs intimes et l’humanité des célébrités se croisent. Et si le cœur du jeu reste la connaissance, l’âme réside dans ces partages inattendus, ces éclats de rire sincères et ces clins d’œil à la vie.