Pascal Praud ému aux larmes en parlant du handicap de sa fille Faustine
Ce n’est pas tous les jours qu’un visage emblématique de la télévision française laisse tomber le masque. Pourtant, dans un moment d’émotion rare sur le plateau de L’Heure des Pros, Pascal Praud a bouleversé les téléspectateurs en parlant à cœur ouvert de sa fille Faustine, atteinte de troubles cognitifs spécifiques dits “dys” : dyslexie, dyspraxie et dyscalculie. Derrière le journaliste à la voix ferme, c’est un père profondément touché par le combat de son enfant qui s’est exprimé.
🎙️ D’un débat télévisé à une confidence personnelle
C’est au détour d’un sujet sur l’école et le handicap que Pascal Praud a choisi de lever le voile sur une douleur intime. Lorsqu’il évoque les difficultés des enfants atteints de troubles cognitifs invisibles, il prend soudain une pause, la voix plus grave, le regard embué.
« Ma fille Faustine fait partie de ces enfants-là », confie-t-il.
« Et je peux vous dire que l’école classique n’est pas faite pour eux. »
Un silence respectueux s’installe sur le plateau. Le public découvre alors un pan inconnu de la vie du journaliste : celui d’un père témoin des échecs d’un système éducatif trop rigide, incapable de s’adapter aux profils atypiques.
📘 Les “troubles dys” : un combat quotidien
Pascal Praud explique que sa fille Faustine est touchée par plusieurs troubles dits “dys” : la dyslexie (trouble de la lecture), la dyspraxie (trouble de la coordination des gestes) et la dyscalculie (trouble de l’apprentissage du calcul).
Ces troubles cognitifs spécifiques apparaissent dès l’enfance et persistent souvent à l’âge adulte. Invisibles aux yeux des autres, ils peuvent avoir des conséquences profondes sur le parcours scolaire, professionnel, mais aussi sur l’estime de soi.
« On les prend pour des paresseux, des rêveurs, des élèves peu investis… Alors qu’ils se battent trois fois plus fort que les autres », déplore-t-il.
🏫 L’école Diagonale : un tremplin salvateur
Face à ces difficultés, Pascal Praud et sa famille ont fait un choix crucial : inscrire Faustine à l’école Diagonale, une institution privée située dans le 5e arrondissement de Paris, spécialisée dans l’accueil d’enfants à besoins particuliers.
Grâce à un accompagnement individualisé et une pédagogie adaptée, Faustine a pu passer et obtenir son baccalauréat en 2019. Un moment que Pascal n’oubliera jamais.
« Elle l’a eu, et ce fut un moment d’une intensité incroyable. Je n’ai pas pu retenir mes larmes », avoue-t-il.
Il salue le travail extraordinaire des enseignants de cette école :
« À Diagonale, ils comprennent ces enfants. Ils ne les jugent pas, ils les soutiennent. C’est une école où l’on s’adapte à l’élève, pas l’inverse. »
😢 « Vous n’imaginez pas combien ces enfants se battent »
Dans son témoignage, Pascal souligne à quel point les enfants “dys” doivent fournir des efforts colossaux pour obtenir ce que d’autres obtiennent plus naturellement. Il parle de leur combat contre l’incompréhension, la fatigue mentale, les remarques blessantes.
« Vous ne pouvez pas imaginer comme ces enfants se battent pour avoir le bac… Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est un drame pour eux de ne pas l’avoir. »
C’est avec une émotion à peine contenue qu’il ajoute :
« Ma fille est forte. Et comme beaucoup d’enfants différents, elle ne demande qu’à être entendue. »
⚠️ Un système scolaire trop rigide ?
Le cri du cœur de Pascal Praud fait écho à celui de milliers de familles. L’école française, bien que riche de valeurs républicaines, peine encore à intégrer pleinement les enfants aux besoins éducatifs particuliers.
Si certains établissements privés comme Diagonale offrent une alternative, tout le monde n’a pas les moyens d’y inscrire ses enfants. Pascal le reconnaît avec honnêteté :
« J’ai eu la chance de pouvoir payer cette école. Mais combien d’autres parents n’ont pas cette possibilité ? »
✊ Un message pour tous les parents
Au-delà de sa situation personnelle, Pascal Praud envoie un message à tous les parents d’enfants “dys” : ne perdez pas espoir, battez-vous pour trouver des solutions adaptées, et surtout, ne laissez personne vous faire croire que votre enfant “vaut moins”.
Il s’adresse aussi aux enseignants, aux institutions :
« Regardons ces enfants autrement. Ce ne sont pas des anomalies du système, ce sont des forces dormantes qui ne demandent qu’à éclore. »
📌 Conclusion : Quand le journaliste devient père, et l’émotion devient message
En partageant cette tranche de vie intime, Pascal Praud a touché un public bien au-delà de son audience habituelle. Il a mis des mots sur un mal silencieux, brisé un tabou, et rappelé à tous que la réussite ne se mesure pas en lignes droites mais en parcours courageux.
Son témoignage est une leçon d’humilité et un plaidoyer pour une école plus inclusive, plus humaine, et surtout, plus juste.
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