Triste nouvelle : Thierry Ardisson, le roi de la télévision française, est décédé à l’âge de 76 ans, bouleversant le monde entier. Il a laissé derrière lui un vide difficile à combler dans le cœur des téléspectateurs.

Disparu le 14 juillet 2025 à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie, Thierry Ardisson avait anticipé jusqu’au moindre détail l’organisation de ses obsèques. Fidèle à lui-même, l’animateur iconoclaste, figure majeure du paysage audiovisuel français, avait souhaité un dernier adieu à son image : libre, grandiose, orchestré avec précision. “Le jour où je sentirai la fin approcher, je déciderai de tous les détails pour mon enterrement”, avait-il confié en mai dernier au Parisien, à l’occasion de la parution de son autobiographie L’homme en noir.

L’animateur avait déjà tout préparé

Il évoquait déjà son souhait de voir réunies ses trois épouses, ses proches, ses amis : “J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes”. Dans Le Point, il allait plus loin, précisant : “Je veux l’encens, les enfants de chœur… La totale ! J’ai déjà toute la playlist en tête”. Parmi les morceaux choisis ? Lazarus de David Bowie ou In My Life des Beatles, dans la version déclamée par Sean Connery.

Celui qui a révolutionné le talk-show et l’interview assumait aussi une lucidité frontale face à la fin de vie… Sur France Inter, dans la matinale de Léa Salamé, il avait déclaré : “Je veux voir la mort arriver en face, pas qu’elle me prenne par surprise”. Et d’ajouter : “Je n’ai pas peur de la mort physiquement. D’autant que nous sommes en train de voter en France une loi pour abréger les souffrances, et ça me va très bien…”.

Quand auront lieu les obsèques de Thierry Ardisson ?

Son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, a confirmé à l’AFP que ses derniers instants se sont déroulés dans la dignité et l’unité : “Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre. Avec ses enfants et les miens, nous étions unis autour de lui. Jusqu’à son dernier souffle”. Les obsèques de l’homme en noir auront lieu ce jeudi 17 juillet à 16h30, à l’église Saint-Roch, à Paris, et l’accès sera “réservé aux invités”. L’inhumation se fera ensuite “dans la plus stricte intimité”.

Tous ses proches ne pourront cependant pas être présents… Christine Bravo, ancienne complice devenue éloignée, a expliqué au Parisien pourquoi elle ne ferait pas le déplacement. “Je suis en Corse. Mais j’irai sur sa tombe régulièrement pour lui raconter les piapias de la vie parisienne, avec notre ami commun le producteur Philippe Thuillier”, a-t-elle confié avec émotion, avant d’ajouter : “Car j’ai cru comprendre qu’il voulait être enterré dans le Sud, loin de l’agitation médiatique. Un des derniers paradoxes de ce grand Parisien”.

Thierry Ardisson : Un Adieu Grandiose et Solennel à un Roi de la Télévision

La disparition de Thierry Ardisson, l’animateur emblématique de la télévision française, a profondément secoué le paysage médiatique et les cœurs des téléspectateurs. Le 14 juillet 2025, à l’âge de 76 ans, il succombait à un cancer du foie, laissant derrière lui une carrière hors du commun et une empreinte indélébile dans l’histoire de la télévision. Il avait bouleversé le monde audiovisuel avec ses émissions audacieuses, son style provocateur et son franc-parler, marquant à jamais l’esprit des Français.

Thierry Ardisson n’était pas du genre à se laisser surprendre par les aléas de la vie, encore moins par sa propre fin. L’animateur, qui avait toujours prôné la liberté d’expression et l’authenticité, avait pris soin de tout organiser jusqu’aux moindres détails de ses obsèques, fidèle à son caractère audacieux et avant-gardiste. Dans une interview accordée au Parisien en mai dernier, il confiait déjà son souhait d’un adieu à son image, libre et sans compromis. « Le jour où je sentirai la fin approcher, je déciderai de tous les détails pour mon enterrement », avait-il révélé, comme un dernier coup d’éclat dans un monde où il avait toujours voulu se distinguer.

Son souhait était clair : un dernier adieu grandiose, orchestré avec précision, à son image. Les obsèques se dérouleront ce jeudi 17 juillet à 16h30 à l’église Saint-Roch, à Paris, un lieu qui incarne la solennité et la dignité qu’Ardisson désirait pour sa dernière cérémonie. Mais la cérémonie se déroulera en toute intimité, uniquement accessible aux proches et invités. L’inhumation, quant à elle, se fera dans la plus stricte confidentialité, comme le voulait l’homme en noir, loin de l’agitation médiatique qu’il avait si souvent utilisée pour faire parler de lui.

Mais ce dernier acte n’a pas seulement été une célébration de sa vie et de son travail. Thierry Ardisson, même dans ses derniers moments, a voulu que ses proches soient réunis autour de lui. Il avait exprimé son désir que ses trois épouses, ses enfants et ses amis les plus proches soient présents pour ce dernier hommage. Un souhait qui témoignait de la place centrale que la famille et l’amitié avaient toujours occupée dans sa vie.

« J’aimerais que les trois femmes que j’ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes », avait-il confié dans un entretien avec Le Point. Il avait également précisé qu’il souhaitait des éléments particuliers pour son enterrement, comme de l’encens et des enfants de chœur, créant ainsi une ambiance presque rituelle. Les morceaux de musique qu’il avait choisis pour cet ultime moment étaient à l’image de sa personnalité : une playlist marquante, comprenant notamment Lazarus de David Bowie et In My Life des Beatles, chantée par Sean Connery, deux titres qui résonnaient avec la profondeur et l’introspection de l’homme.

Dans ses derniers jours, Thierry Ardisson avait fait preuve d’une lucidité rare face à la mort. Il avait affirmé sur France Inter qu’il n’avait pas peur de la mort, se montrant serein et même pragmatique. « Je veux voir la mort arriver en face, pas qu’elle me prenne par surprise », avait-il déclaré. Il avait aussi souligné que la loi en cours en France pour abréger les souffrances ne le gênait pas, témoignant ainsi d’un regard franc et sans filtre sur la fin de vie.

Audrey Crespo-Mara, son épouse, a salué la dignité avec laquelle il a affronté sa dernière bataille. « Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre », a-t-elle expliqué à l’AFP. La famille a été réunie autour de lui, ses enfants et ceux de sa femme, jusqu’à son dernier souffle, dans une scène de solidarité et d’amour.

Mais, comme souvent avec Thierry Ardisson, il y a eu des paradoxes. Christine Bravo, ancienne complice de l’animateur, a partagé son émotion en confiant au Parisien qu’elle ne pourra pas assister aux obsèques, étant en Corse à ce moment-là. Elle a exprimé sa tristesse, mais a aussi révélé qu’elle se rendrait régulièrement sur sa tombe pour lui raconter les petites histoires de la vie parisienne, comme ils le faisaient autrefois. Avec émotion, elle a ajouté : « J’ai cru comprendre qu’il voulait être enterré dans le Sud, loin de l’agitation médiatique. Un des derniers paradoxes de ce grand Parisien ».

Ainsi, la fin de vie d’Ardisson a été à la hauteur de son existence : un mélange de grandeur et de simplicité, une mise en scène réfléchie et authentique. En choisissant de partir sur ses propres termes, il a une fois de plus prouvé qu’il était l’homme maître de son destin, jusque dans la mort. Le vide qu’il laisse dans l’univers de la télévision et dans les cœurs de ses admirateurs est immense. Thierry Ardisson restera à jamais une légende du petit écran, un homme dont le génie et l’audace ont transformé la manière dont les Français consomment la télévision.