Le 18 juillet, Audre Crespomara a rendu hommage à son époux Thierry Hardisson dans un texte poignant publié sur son compte Instagram, le jour suivant les obsèques de l’animateur. Ce message, à la fois intime et bouleversant, dévoile la profondeur de l’amour qu’elle lui portait,
tout en illustrant la dignité et le courage avec lesquels il a affronté la maladie, ainsi que l’impact qu’il a eu sur sa famille. Le couple, marié depuis de nombreuses années, a partagé une relation fusionnelle, marquée par des moments de complicité et de soutien mutuel, jusque dans les instants les plus difficiles.
Le jeudi 17 juillet, les proches de Thierry Hardisson se sont rassemblés à l’église Saint-Roch à Paris pour lui rendre un dernier hommage. La cérémonie, empreinte de tristesse et de respect, a réuni la famille, les amis, ainsi que des personnalités du monde de la télévision, de la musique et de la politique.
Thierry Hardisson, surnommé « l’homme en noir », est décédé des suites d’un cancer du foie, laissant derrière lui une carrière marquée par son audace et sa franchise. Dans une atmosphère de recueillement, Audre Crespomara, accompagnée de leurs deux fils et des trois enfants de Thierry, est arrivée la première à l’église, soulignant l’intimité et la gravité de ce moment.
Dans ce contexte, Audre a partagé sur Instagram un texte où elle exprime toute la douleur mais aussi la reconnaissance qu’elle ressent envers son mari. “Mon grand amour, mon grand amour”, écrit-elle en ouverture, rappelant ces mots qu’ils se disaient chaque matin et chaque soir.
Ce début de message témoigne de la tendresse qui a marqué leur vie de couple, une vie qu’elle qualifie de « chance », de « bénédiction » et d’« évidence ». L’amour qui les unissait a été renforcé par une solidarité sans faille face aux épreuves que la maladie a imposées.
L’épouse de Thierry Hardisson décrit son mari comme un homme « courageux, digne et libre », soulignant que, même face à l’inacceptable, il leur a montré la voie pour accepter la réalité de sa disparition imminente.
Audre exprime également une gratitude profonde envers lui, soulignant que, grâce à son courage, elle et leurs enfants ont pu surmonter un peu de la dévastation causée par la maladie. Thierry, selon elle, a toujours vécu selon ses principes,
sans faux-semblants et sans souci des jugements extérieurs, ce qui lui a valu de ne pas toujours avoir « des amis ». Cependant, cela ne l’a jamais perturbé, car il vivait selon sa propre vérité, et c’est ce qui faisait sa force.
Dans son discours émouvant, Audre rappelle des souvenirs du passé, notamment celui où Thierry, à l’âge de 16 ans, avait quitté sa famille en déclarant ne jamais vouloir y retourner. Pourtant, quelques décennies plus tard, dans ses derniers jours, il est devenu un véritable patriarche, un “padré”,
entouré de sa famille, réunie autour de lui pour l’accompagner dans ses derniers instants. Ce retour à l’unité familiale a été pour lui un soulagement, un apaisement, et Audre évoque ces moments de tendresse partagés en soulignant à quel point cela l’a réconforté.
Le passage le plus intime et le plus bouleversant de son hommage est sans doute celui où elle se souvient du dernier soir où Thierry pouvait encore lui parler. Elle raconte comment il lui a dit, avec toute la sincérité et l’amour qui le caractérisaient :
« Il y a longtemps, tu m’as dit que je serais parti si je ne t’aimais pas. » Ces mots, lourds de sens, résonnent comme un dernier témoignage d’amour, une promesse, un adieu silencieux mais plein de tendresse. Audre, en retour, le remercie pour ce temps supplémentaire qu’il lui a donné, malgré tout, et qu’ils ont pu partager, ensemble, jusqu’à la fin.
Le message se conclut sur une note de profond amour et d’engagement éternel : « Mon amour, pour toujours. » Ces mots de clôture, simples mais tellement significatifs, résument tout l’amour qu’Audre Crespomara portait à son mari et qui continuera de vivre à travers elle et leurs enfants.
Son hommage à Thierry Hardisson est bien plus qu’un simple adieu, il est l’expression d’une vie partagée, d’un amour incommensurable, et d’une perte irrémédiable, mais aussi d’une reconnaissance infinie pour les moments vécus ensemble.
Ainsi, ce texte d’Audre Crespomara, écrit avec une sincérité dévastante, rend hommage à un homme qui, malgré ses défauts et ses imperfections, a marqué la vie de ceux qui l’ont connu, et particulièrement celle de son épouse.
Thierry Hardisson, avec son franc-parler et sa liberté de pensée, laisse derrière lui un vide immense, mais aussi l’image d’un homme qui, jusqu’à la fin, a vécu selon ses principes et a su, à sa manière, offrir à ses proches un dernier moment de paix et de réconfort.
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