Jenifer : cette chanson qui lui permet de “pleurer un bon coup” et de “ne pas oublier”.
C’est avec pudeur et la voix chargée d’émotion que la chanteuse Jenifer a évoqué ses fausses couches sur France Inter en novembre dernier. Dans la chronique “C’est une chanson” de Frédéric Pommier, rediffusée ce 21 juillet, elle a évoqué une chanson qui lui rappelle ces épisodes douloureux de sa vie.
Difficile de ne pas être touchée par les mots de Jenifer, interviewée dans le cadre de la chronique C’est une chanson, diffusée sur France Inter le 29 novembre 2024 et à nouveau ce lundi 21 juillet 2025. En citant une chanson d’Eric Clapton, elle a fait le choix d’ouvrir son coeur et de dévoiler des épisodes douloureux : ses fausses couches. Comme une femme sur dix au cours de sa vie, la chanteuse a donc connu cet événement, et à plusieurs reprises. En choisissant d’en parler, elle rappelle une réalité encore trop méconnue : une grossesse sur quatre se solde ainsi.
Une chanson sur le décès d’un enfant, en écho à son histoire
La perte d’un enfant. Tel est le sujet abordé par la chanson Tears in Heaven, écrite par Eric Clapton l’année suivant le décès de son fils de 4 ans, après une chute du 53e étage d’un immeuble. Un morceau qui compte dans la vie de Jenifer, puisque c’est celui qu’elle a choisi de présenter au micro de Frédéric Pommier. “J’ai beaucoup de respect pour les personnes qui partagent autant l’intimité, et cette chanson me bouleverse et me bouleversera pour l’éternité je pense. (…) J’ai 3 fils. J’ai osé imaginer me mettre à sa place. Si je perdais un de mes enfants, est ce que je réussirais à survivre ? Je ne sais pas”, a-t-elle expliqué.
Après avoir précisé que ce titre lui permet d’extérioriser une douleur, de “pleurer un bon coup” pour mieux se sentir ensuite, elle a dévoilé qu’il lui avait permis de débloquer des sujets en elle. C’est alors qu’elle a abordé le sujet de l’arrêt spontané de grossesse. “C’est très intime ce que je vais dire, mais j’ai déjà connu des fausses couches. Et j’ai ce sentiment en écoutant cette chanson-là : j’ai l’impression d’avoir perdu un être cher.”
Un morceau écrit par Jenifer, au sujet de la fausse couche
Jenifer a également révélé avoir pris la plume pour mettre des mots sur ses arrêts de grossesse. Un sujet de chanson si délicat qu’elle n’a “jamais réussi à la chanter”.
Interrogée sur le lien d’attachement dès la découverte d’une grossesse, l’artiste a répondu par l’affirmative : “Evidemment, on projette”. Confiant qu’elle pensait régulièrement à ces pertes, les qualifiant de “douleurs très intenses”, elle a dévoilé que la chanson d’Eric Clapton était une béquille pour se consoler, elle qui n’en parle “avec personne”. Et l’artiste de conclure “elle me permet de me retrouver, elle me permet de ne pas oublier”.
Un tabou brisé avec douceur et courage
En choisissant de parler ouvertement de ses fausses couches, Jenifer lève le voile sur un sujet encore trop souvent tu, empreint de solitude, de honte injustifiée, et de souffrance silencieuse. Sa voix, douce mais ferme, résonne comme un écho pour des milliers de femmes qui, comme elle, ont connu ce deuil invisible.
La fausse couche, bien que fréquente – une grossesse sur quatre, rappelle-t-elle – reste une expérience trop peu nommée, à laquelle on n’accorde ni le temps, ni l’espace pour guérir. À travers ses mots, l’artiste redonne de la dignité à cette douleur, rappelant qu’il s’agit d’un véritable deuil, même sans berceau, même sans prénom. Et “Tears in Heaven” devient alors bien plus qu’une chanson : elle devient un exutoire, un sanctuaire d’émotions tues.
L’émotion à fleur de peau, même après les années
Plus de vingt ans après ses débuts dans Star Academy, Jenifer n’est plus seulement une star : elle est devenue une femme engagée, une mère résiliente, une artiste authentique. Son parcours est celui d’une guerrière silencieuse. Et dans cette interview, chaque mot pèse, chaque silence touche.
“C’est très intime ce que je vais dire“, a-t-elle soufflé avec une pudeur bouleversante. Cette phrase, simple en apparence, marque un basculement. Celui où l’artiste cesse d’être simplement une voix, pour devenir un témoin, une présence rassurante pour toutes celles qui se croyaient seules dans leur peine.
Une douleur universelle racontée à travers une chanson
La chanson “Tears in Heaven” ne parle pas de fausse couche. Elle parle de la perte d’un enfant bien réel, de chair et d’os, tombé d’un gratte-ciel. Pourtant, le lien émotionnel que Jenifer tisse avec ce morceau est d’une justesse bouleversante. Parce qu’au fond, la perte est la même : celle d’un avenir imaginé, d’un amour inconditionnel qui ne pourra jamais s’exprimer.
Cette chanson, aux accords doux-amers, lui permet de se connecter à ses propres deuils, de les reconnaître, de les accepter. C’est une chanson qu’elle ne chante pas, mais qu’elle vit, qu’elle ressent dans chaque note, chaque silence. Une chanson qui lui rappelle ce qu’elle a perdu, mais aussi ce qu’elle a su reconstruire.
Une création jamais partagée… et peut-être jamais
Plus saisissant encore, Jenifer révèle avoir écrit elle-même une chanson dédiée à ce sujet si intime. Un morceau né de ses tripes, de ses larmes, de ses cauchemars aussi peut-être. Mais un morceau qu’elle n’a jamais eu la force de chanter. Trop douloureux. Trop brut.
“Je n’ai jamais réussi à la chanter“, confie-t-elle. Une phrase qui en dit long sur l’impact émotionnel profond que ces épreuves ont laissé en elle. Il faut du courage pour écrire, mais peut-être encore plus pour ne pas livrer ces mots au monde, pour les garder précieusement, comme une lettre qu’on n’enverra jamais.
Une voix pour celles qui n’en ont pas
En s’exprimant ainsi, Jenifer devient la voix de toutes celles qui n’osent pas dire, qui souffrent en silence, le cœur en miettes et le ventre vide. Dans un monde qui pousse à passer à autre chose, à “ne pas trop s’attarder”, elle choisit au contraire de s’arrêter, de regarder la douleur en face, de l’embrasser.
Et paradoxalement, en avouant pleurer seule, elle offre du réconfort à d’autres. Comme si cette confession devenait un pont entre celles qui partagent ce même chagrin sans jamais s’être croisées.
“Ne pas oublier” : le pouvoir de la mémoire en musique
“Elle me permet de ne pas oublier”, dit-elle, au sujet de la chanson de Clapton. Cette phrase, d’une intensité rare, résume tout le processus de deuil. Car oublier, ce serait trahir. Ce serait nier l’amour ressenti, les rêves tissés en silence, les prénoms murmurés dans la tête.
À travers la musique, Jenifer garde vivante la trace de ces êtres jamais nés, mais profondément aimés. Elle transforme le silence en mélodie, l’absence en présence. Et pour toutes celles qui écoutent, qui pleurent, qui guérissent, cette démarche est précieuse.
Une chanteuse, une mère, une femme vraie
Finalement, ce témoignage nous rappelle que derrière la célébrité, derrière les projecteurs, il y a une femme. Une femme comme tant d’autres, avec ses fêlures, ses cicatrices, mais aussi sa lumière. Et cette lumière, elle la partage avec grâce.
En parlant de ses fausses couches, Jenifer ne cherche ni la compassion ni le buzz. Elle parle parce qu’il le faut, parce que d’autres n’y arrivent pas encore. Et dans ce monde bruyant, ces mots chuchotés valent parfois bien plus que les plus grandes chansons.
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