Thierry Ardisson : un dernier adieu orchestré jusqu’au moindre détail
Le 14 juillet 2025, Thierry Ardisson a tiré sa révérence à l’âge de 76 ans, emporté par un cancer du foie. Mais fidèle à sa légende, l’homme en noir n’a pas laissé sa sortie se faire dans l’improvisation. Bien au contraire. Jusqu’au bout, il aura été maître de son image, de sa parole, et même de son départ. Ses obsèques, prévues pour ce jeudi 17 juillet à 16h30 à l’église Saint-Roch à Paris, ont été pensées dans les moindres détails par l’animateur lui-même, bien avant sa disparition.
De son vivant, Thierry Ardisson n’avait jamais rien laissé au hasard. Pourquoi aurait-il agi différemment face à la mort ? Celui qui avait toujours su mettre en scène les autres savait aussi se mettre en scène lui-même. À travers un faire-part à son image, sobre et élégant, il dit une dernière fois « bonsoir » à ses amis, mais aussi à ses ennemis, avec une formule devenue mythique : « Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir. »
Sur le carton d’invitation, tout est là : une photo en noir et blanc, lunettes sombres sur le nez, comme un clin d’œil à son personnage culte, le célèbre « homme en noir ». Des références à ses émissions emblématiques comme Salut les Terriens ! ou Paris Dernière y figurent aussi, comme pour rappeler à chacun le chemin parcouru. Ce dernier hommage est à la fois une conclusion et un manifeste, un condensé de ce qu’il a été : provocant, drôle, lucide, et résolument maître de son destin.
Mais l’animateur ne s’est pas contenté de choisir les fleurs ou la musique. Il avait aussi dressé, de son vivant, la liste des personnes qu’il souhaitait voir présentes… ou non. Lors d’une interview accordée peu de temps avant sa mort au média Neo, il avait même accepté de parler ouvertement de sa fin.
À la question : « Qui ne sera jamais invité à vos obsèques ? », Thierry Ardisson avait répondu, sans langue de bois, avec son ironie habituelle :
« Je pourrais dire Cyril Hanouna, lâcher l’amour des chevaux… Mais je ne dirai même pas Hanouna. Tout le monde peut venir. »
Un pied de nez, peut-être, à une vieille rivalité médiatique, mais aussi un geste d’apaisement.
Cependant, s’il se montrait indulgent envers ceux qu’il aurait pu exclure, il fut très clair sur ceux qu’il souhaitait voir à ses côtés pour son dernier adieu. Trois femmes, dont les noms n’ont pas encore été révélés dans leur totalité, étaient citées comme étant les présences qui comptaient pour lui dans l’au-delà.
Trois figures féminines qui, selon ses proches, ont marqué sa vie, son cœur et son parcours. Son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, figure naturellement au centre de cet hommage. Depuis l’annonce de sa disparition, elle veille avec dignité et pudeur à ce que les volontés de son mari soient respectées.
Audrey, avec qui il partageait sa vie depuis de nombreuses années, a annoncé la date et l’heure des funérailles aux côtés de leurs enfants respectifs. Ensemble, ils ont supervisé l’organisation de cette cérémonie pas comme les autres. Une cérémonie pensée pour ressembler à Thierry, pas à une image figée du deuil. On murmure d’ailleurs que des musiques inattendues pourraient accompagner l’office, que quelques extraits sonores de ses émissions pourraient retentir, et qu’un brin d’ironie pourrait s’inviter même au cœur de la messe.
Dans cette sortie très théâtrale, à son image, Ardisson continue de raconter une histoire. La sienne. Il parle de la mort avec distance, humour et vérité. Il assume son style, ses provocations, ses amitiés, mais aussi ses inimitiés, sans détour. Ce dernier acte est une façon de rester fidèle à lui-même, jusqu’au bout.
Au fond, cette cérémonie est un miroir de ce qu’il a toujours été : un homme public certes, mais profondément attaché à sa liberté, à son style et à sa parole. Un homme qui a su faire parler les autres, tout en cultivant une forme de mystère autour de lui. Un homme que l’on écoutait avec intérêt, parfois avec agacement, souvent avec admiration.
Avec cette mise en scène posthume, Thierry Ardisson réussit un dernier coup d’éclat. Il transforme ses funérailles en un événement où l’émotion côtoie l’humour, où la tristesse s’allège par des clins d’œil bien sentis, et où chacun est invité à se souvenir de lui non pas dans le chagrin, mais dans le respect d’un style unique. Car au fond, l’homme en noir ne voulait pas qu’on pleure son départ, mais qu’on célèbre son passage.
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