Marianne (Secret Story) : entre résilience et polémique, elle brise le silence à quelques jours de la finale

À l’approche de la grande finale de Secret Story sur TFX, une candidate fait à nouveau parler d’elle. Marianne, éliminée le 3 juillet dernier, revient sous les projecteurs, non pas pour un rebondissement de jeu, mais pour partager sa douleur et dénoncer les coulisses d’une aventure qui, pour elle, a tourné au cauchemar. À travers une story Instagram poignante et une interview exclusive accordée à Jeremstar, elle met en lumière ce qu’elle qualifie de silence complice de la production face au cyberharcèlement dont elle dit avoir été victime.

Une élimination suivie d’un tourbillon médiatique

Lorsqu’elle a quitté la Maison des Secrets, Marianne ne s’attendait certainement pas à vivre une descente aux enfers. Son comportement envers d’autres candidates, notamment Romy et Anita, avait déjà suscité des critiques pendant la diffusion du programme. Mais à l’extérieur, la polémique a pris une toute autre ampleur. Accusée par de nombreux internautes de harcèlement et même de propos racistes, elle est rapidement devenue la cible d’une vague de haine d’une rare violence.

Insultes, menaces, messages haineux à répétition : ce cyberharcèlement a bouleversé Marianne, qui affirme avoir vécu un véritable traumatisme. “À ma sortie, j’ai vécu un choc émotionnel suivi d’un stress post-traumatique assez violent”, confie-t-elle aujourd’hui.

Une mise à l’écart temporaire… et controversée

Face à l’urgence de la situation, la production de Secret Story aurait choisi de mettre Marianne en retrait, la plaçant quelques jours dans une maison de repos. Une décision qu’elle reconnaît comme “nécessaire”, mais qu’elle estime insuffisante et même problématique dans la manière dont elle a été prise.

Ce qu’elle déplore surtout, c’est le manque de soutien concret de la part de la production pendant la tempête médiatique. “Ce que je leur reproche, c’est tout ce qui a suivi. Ce flou total. Ce silence. Ce moment où j’étais la seule à tout prendre dans la gueule, sans aucun soutien”, déclare-t-elle avec amertume.

Un cri du cœur sur Instagram

Dans une session de questions-réponses avec sa communauté sur Instagram, Marianne a décidé de ne plus se taire. Sans détour, elle affirme en vouloir aux producteurs de l’émission, non pas pour l’image qu’ils ont renvoyée d’elle à l’écran, mais pour leur absence de réaction face au lynchage public dont elle a été victime.

“Ce n’est pas parce qu’ils m’ont montrée telle que j’étais, ça ce n’est pas un problème. Le vrai problème, c’est qu’ils savaient très bien que, parce que je suis une femme ronde, j’allais recevoir bien plus de haine que la plupart des autres. Et leur seule réponse, ça a été de me demander de me taire. De ne rien faire”, confie-t-elle dans un message fort.

Marianne pointe du doigt une industrie télévisuelle encore trop silencieuse lorsqu’il s’agit de protéger ses candidats après leur sortie. Selon elle, la production aurait dû anticiper la vague de haine, et mettre en place un accompagnement psychologique et médiatique adapté.

Une main tendue… celle de Jeremstar

Se sentant abandonnée, Marianne a choisi de parler. Et c’est vers le blogueur Jeremstar qu’elle s’est tournée pour raconter son histoire. Un choix qu’elle assume pleinement, bien que certains aient critiqué la rapidité de cette prise de parole. “Avec du recul, est-ce que j’aurais dû attendre, prendre plus de temps avant de parler ? Peut-être. Mais à ce moment-là, j’en avais besoin. C’était ma façon de reprendre un peu de souffle”, explique-t-elle.

Dans cette interview, elle raconte les jours sombres, l’incompréhension, la douleur psychologique, mais aussi l’envie de s’en sortir. Elle y apparaît à la fois vulnérable et déterminée, bien décidée à ne pas laisser les critiques définir son avenir.

Un retour sur le plateau malgré la douleur

Alors que la finale approche à grands pas, une question taraudait les fans de l’émission : Marianne sera-t-elle présente lors du dernier prime ? La réponse est oui. La jeune femme a confirmé sa participation, malgré les blessures encore vives. “Je ne peux pas te mentir en te disant que je vais bien. Mais aujourd’hui, je fais tout pour guérir. Donc oui, je vais mieux, parce que j’essaye d’aller de l’avant”, a-t-elle déclaré à un internaute.

Sa présence sur le plateau est une manière pour elle de clore ce chapitre difficile, de revoir les autres candidats, et peut-être aussi de regagner un peu de contrôle sur son image. “Je serai bien présente au prime de la finale, pour revoir tout le monde et profiter une dernière fois de cette aventure qu’est Secret Story“, affirme-t-elle avec émotion.

Un débat nécessaire sur les dérives de la télé-réalité

L’histoire de Marianne met en lumière une problématique de plus en plus fréquente dans le monde de la télé-réalité : le manque de protection et d’accompagnement des candidats face aux réactions parfois violentes du public. Si les chaînes sont promptes à promouvoir les moments de joie, de conflit ou de stratégie, elles semblent souvent désarmées – voire absentes – lorsque leurs candidats sont en détresse après leur passage à l’écran.

L’affaire relance ainsi le débat sur la responsabilité des productions télévisées. Doivent-elles mettre en place un suivi psychologique systématique ? Faut-il encadrer plus strictement l’après-émission, notamment sur les réseaux sociaux, où la haine peut se propager comme une traînée de poudre ? Des questions cruciales à l’heure où la frontière entre réalité et spectacle est de plus en plus floue.

En route vers la finale : une page à tourner

Le 7 août, Secret Story s’apprête à tirer sa révérence pour cette saison. Romy et Noah sont déjà qualifiés pour la grande finale, et l’un des trois derniers candidats – Aïmed, Ethan ou Anita – viendra compléter le trio final. Quant aux anciens, ils seront tous de retour, y compris Marianne.

Sa présence sera sans doute scrutée de près, autant par les téléspectateurs que par ses anciens camarades de jeu. Mais pour elle, ce retour n’est pas une revanche : c’est une tentative de clôturer un chapitre douloureux avec dignité. Un dernier au revoir à une aventure marquante, mais aussi, espérons-le, à une douleur qu’elle tente encore d’apprivoiser.