Nagui en colère ! 🚨 Sa boîte de production attaque en justice les arènes d’Arles pour copie de “Intervilles”. Découvrez les détails.

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La nouvelle version d’”Intervilles” a décidément créé beaucoup de remous. Outre les différentes critiques apportées sur le jeu, c’est désormais Nagui qui se fâche. En effet, sa boîte de production a décidé d’attaquer en justice les arènes d’Arles qu’il accuse de copier l’émission et réclame aujourd’hui une grosse somme d’argent.

Le 4 juillet dernier, le programme culte Intervilles a été relancé sur France 2. Le temps de cinq numéros, en prime time, Nagui et Bruno Guillon ont récupéré l’antenne en direct depuis une nouvelle ville et s’accompagnaient d’autres visages du petit écran, à savoir Camille Cerf, Valérie Bègue, Yoann Riou et l’acolyte de Nagui dans N’oubliez pas les parolesMagali Ripoll. Les fans d’Intervilles et les plus nostalgiques ont alors retrouvé la compétition, presque comme avant mais avec quelques modifications et sans les vachettes. Le come-back a été dans l’absolu plutôt réussi, avec en moyenne plus de 2 millions de téléspectateurs chaque soir, mais du remous a été créé au passage.

L’émission a notamment fait face à différentes critiques mais maintenant, elle est impliquée dans une affaire judiciaire. Et c’est la société de Nagui, Banijay Production Media, qui attaque. Celle-ci a assigné en justice les arènes d’Arles pour parasitisme apprend-t-on via le journal La Provence et réclame pas moins de 270 000 euros de dommages et intérêts. Pour cause, l’événement appelé Le choc des arènes qui a eu lieu le 21 juillet dernier a été jugé trop similaire à Intervilles.

A ce moment-là, les villes de Nîmes et d’Arles s’affrontaient selon les mêmes règles que le jeu de France 2. Mais pour la directrice des arènes d’Arles contactée par nos confrères, Lola Jalabert, cette plainte est tout simplement excessive. “On a fait 5 000 entrées à une moyenne de 12 euros. La recette est très très loin du montant qu’on nous demande“. Qui plus est, elle estime qu’elle est injustifiée étant donné que tout aurait été fait pour ne pas imiter Intervilles. “J’avais reçu un premier courrier début mai de la société de production, me demandant d’arrêter le spectacle. J’y ai répondu en arrêtant les ventes pendant trois semaines et en changeant de nom pour montrer ma bonne foi. Je voulais démontrer que je n’utilise pas Intervilles pour vendre des places“, rapporte Lola Jalabert, dont l’événement est tout de même passé du nom “Intervill’s” à “Intravill’s” avant de finalement être baptisé “Le choc des arènes”.

Nagui et sa société de production risquent eux-aussi un procès
Et pour elle d’ajouter : “On a bien fait attention à ne pas proposer des jeux qui sont dans Intervilles à la télé. Nous n’avons pas voulu copier ce qu’ils faisaient et avons choisi un parcours du combattant gonflable, un baby-foot géant, et des jeux dans une piscine avec des vachettes. On a fait attention à tout pour éviter tout problème avec Nagui“. L’action est pour l’heure toujours en cours et Lola Jalabert sera fixée le 9 octobre prochain pour savoir si elle pourra réitérer l’expérience en 2026.

Dans le même temps, il faut rappeler que c’est la société de production de Nagui qui se retrouve elle-même menacée par une plainte. En effet, Claude Savarit, co-créateur du jeu avec Guy Lux en 1962, n’a pas du tout apprécié cette nouvelle version 2.0 et l’a bien fait savoir. “Je ferais bien un procès à Banijay pour qu’ils n’utilisent plus le nom. Ils n’ont même pas violé les règles, ils les ont ignorées. Ils n’ont aucune idée de comment ça fonctionne et de la mise en scène. C’est honteux“, s’est-il emporté auprès de Nice-Matin.

Quoi qu’il en soit, France Télévisions a confirmé le retour d’Intervilles pour une deuxième saison en 2026.

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La tension est donc à son comble autour de la marque Intervilles, emblème de la télévision française depuis les années 60. Ce différend judiciaire révèle à quel point l’image et le concept du jeu sont aujourd’hui farouchement protégés, tant pour des raisons économiques que patrimoniales. Pour Banijay Production Media, il ne s’agit pas simplement d’un événement régional qui s’inspire vaguement d’un jeu populaire, mais bien d’une atteinte directe à une marque soigneusement relancée et exploitée.

Dans cette affaire, le terme parasitisme est central. En droit, il désigne le fait de tirer indûment profit du travail ou de la réputation d’un tiers. Selon Banijay, l’événement “Le choc des arènes” aurait reproduit des éléments distinctifs d’Intervilles, tels que l’affrontement entre villes, les épreuves ludiques en public, et même l’ambiance générale du spectacle. L’usage initial du nom “Intervill’s”, très proche phonétiquement de Intervilles, a certainement joué en défaveur des organisateurs arlésiens, malgré les changements opérés par la suite.

Mais si Banijay s’estime lésé, de son côté, Lola Jalabert défend un projet avant tout local, festif et déconnecté des enjeux télévisuels. Elle rappelle que les épreuves proposées étaient différentes et que les bénéfices dégagés étaient modestes. Elle souligne également sa volonté de coopération en modifiant le nom et en suspendant les ventes. Pour elle, la réaction de Banijay semble disproportionnée, et pourrait nuire à l’organisation d’événements populaires dans des lieux emblématiques comme les arènes d’Arles.

L’ironie de l’affaire réside dans le fait que Banijay elle-même est aujourd’hui sous le feu des critiques. La plainte menaçante de Claude Savarit, co-créateur historique d’Intervilles, remet en question la légitimité même de la nouvelle version diffusée sur France 2. Pour Savarit, l’esprit du programme a été trahi, vidé de sa substance, et la version actuelle ne respecte ni la mise en scène originale ni les valeurs du format. Une situation épineuse qui affaiblit quelque peu la position morale de Banijay dans son offensive judiciaire contre les arènes d’Arles.

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Alors que la décision judiciaire est attendue pour le 9 octobre prochain, les regards sont désormais tournés vers 2026, date annoncée pour la saison 2 du retour d’Intervilles. Le feuilleton judiciaire autour du jeu télévisé risque bien de continuer à faire parler de lui d’ici là.