Adèle Exarchopoulos à Cannes : l’actrice encore critiquée sur son physique et son attitude, une célèbre journaliste prend sa défense.

À Cannes depuis plusieurs jours, Adèle Exarchopoulos ne laisse personne indifférent. Une vidéo de l’actrice sur la croisette publiée il y a quelques jours a suscité des critiques sur son attitude. Pas une première pour la star, qui a pu compter sur le soutien d’une journaliste bien connue pour prendre sa défense.

Si elle n’a pas de film en compétition cette année, Adèle Exarchopoulos s’est quand même rendue au Festival de Cannes, pour le plus grand plaisir de ses fans. En octobre prochain, elle sera la tête d’affiche de la prochaine superproduction française, Chien 51, réalisée par Cédric Jimenez. Aux côtés de Stéphane Bak et Gilles Lellouche, avec qui elle partage l’affiche de ce film de science-fiction futuriste, l’actrice de 31 ans s’est rendue à la soirée Lacoste X Chien 51 au club Silencio, le 17 mai dernier.

Elle a également fait une apparition remarquée avec François Civil sur le tapis rouge lors de la projection du film Eddington, vendredi dernier. Les amoureux ont débarqué à Cannes stylés et détendus, comme ils en ont l’habitude depuis l’officialisation de leur histoire d’amour. Après cette première montée des marches la semaine dernière, Adèle Exarchopoulos a prolongé le plaisir et on l’a vue quelques jours plus tard très bien entourée au Festival de Cannes avec de nombreuses célébrités pour une soirée très sélect. Comme la plupart des acteurs et actrices présents sur la croisette en ce moment, la grande copine de Leïla Bekhti est suivie par les photographes qui épient le moindre de ses gestes le temps du festival. Récemment, elle a été filmée par Amar Taoualit, qui a diffusé une courte vidéo d’elle sur ses réseaux sociaux sur laquelle on peut la voir en train de marcher dans les rues de la ville.
Claire Arnoux défend une “merveilleuse actrice”
Dans une tenue entièrement noire, qui va de pair avec ses lunettes de soleil et sa teinture noir corbeau, la star mange un sandwich sur le pouce, entourée par plusieurs personnes. Rien de particulier donc, mais cela a visiblement suffi à certains internautes pour critiquer Adèle Exarchopoulos, cash sur son quotidien avec son fils Ismaël l’an dernier. “Elle est belle, doit travailler sa posture et son élocution” ou encore “La classe ne s’achète pas, désolé pour ses fans”, certains se permettent des critiques gratuites sur la comédienne.

Heureusement, Adèle Exarchopoulos peut compter sur le soutien de Claire Arnoux pour la défendre. “Les commentaires sous cette vidéo sont affligeants. Respect pour cette merveilleuse actrice”, lance la journaliste sportive française de BeIn Sports, avant de répondre à certaines réactions en commentaire : “Je trouve ça bien dommage qu’on critique son physique et son attitude (?!). Je ne crois pas lire que tel ou tel acteur manque de classe, ou bien ‘ressemble à un kebab’ quand il transite entre 2 interviews ou 2 shootings en s’empressant de manger un sandwich. On lui demande juste d’être bonne actrice, ce qu’elle est.”

Ces critiques à l’égard d’Adèle Exarchopoulos s’inscrivent dans une tendance préoccupante : la propension de certains internautes à scruter et juger le moindre geste ou choix vestimentaire des personnalités publiques, souvent sans considération pour leur humanité. Que ce soit à travers leurs apparitions sur les tapis rouges, leurs publications sur les réseaux sociaux ou, comme ici, une simple vidéo prise sur le vif, les célébrités doivent faire face à une pression constante et parfois injuste. Dans le cas d’Adèle, il est particulièrement frappant de voir à quel point un geste aussi banal que manger un sandwich peut être interprété de manière péjorative.

Ce n’est pas la première fois que l’actrice révélée dans La Vie d’Adèle se retrouve sous le feu des critiques. Son naturel, son franc-parler et sa spontanéité, qui font partie de son charme aux yeux de ses admirateurs, sont parfois perçus à tort comme un manque de raffinement ou de “classe” par certains observateurs. Une perception biaisée que Claire Arnoux dénonce avec justesse. En soulignant le sexisme latent de certains commentaires, la journaliste met le doigt sur une réalité trop souvent passée sous silence : l’exigence démesurée à laquelle les femmes dans l’industrie du cinéma sont confrontées, bien plus que leurs homologues masculins.

Derrière l’actrice critiquée, il y a aussi une femme engagée, une mère, une artiste qui choisit ses rôles avec exigence. Dans Chien 51, Adèle Exarchopoulos endossera un rôle à contre-emploi dans un univers de science-fiction ambitieux. Cédric Jimenez, connu pour ses films à la mise en scène percutante comme BAC Nord, a choisi de lui confier un personnage central, preuve que le milieu du cinéma français continue de croire en son immense talent. Ce choix n’est pas anodin : Adèle a prouvé, au fil des années, qu’elle savait se réinventer et qu’elle ne se contentait pas de sa beauté ou de sa notoriété pour exister à l’écran.

Le soutien de figures publiques comme Claire Arnoux rappelle l’importance de la solidarité féminine dans les milieux médiatiques et artistiques. Il est essentiel que les voix qui ont de la portée s’élèvent pour dénoncer les injustices, même celles qui peuvent paraître anodines. Car derrière les critiques superficielles, c’est souvent un système plus vaste qui se dessine, dans lequel les femmes doivent sans cesse justifier leur apparence, leur comportement, ou leur légitimité.

Adèle Exarchopoulos, de son côté, semble bien décidée à ne pas se laisser atteindre. Fidèle à elle-même, elle continue de profiter du Festival de Cannes avec une simplicité qui tranche avec les paillettes de la Croisette, tout en préparant la sortie de son prochain film qui pourrait bien, une fois de plus, confirmer l’étendue de son talent. Face aux commentaires déplacés, elle oppose le silence, la constance et le travail : une réponse bien plus éloquente que n’importe quelle polémique.