Kendji Girac blessé par balle : pourquoi la star vit-elle toujours dans une caravane malgré son succès ?

Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril, Kendji Girac a été blessé par balle à Biscarrosse dans les Landes. Bien qu’il soit célèbre, le chanteur de 27 ans, populaire auprès du grand public, continue de suivre son train de vie quotidien en vivant dans une caravane.

Il n’a pas changé. Le célèbre interprète de «Color Gitano» et d’«Andalouse», Kendji Girac, a été grièvement blessé par balle dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril, sur une aire destinée à la communauté des gens du voyage à Biscarrosse, dans les Landes. Évacué vers l’hôpital hospitalier de Bordeaux, le «Gipsy Prince» français a été opéré dans la foulée et semble tiré d’affaire.

Le chanteur de 27 ans se trouvait avec les siens à Biscarrosse depuis plusieurs jours, selon la mairie de la commune. Ainsi, même après son succès, Kendji Girac est resté proche de la communauté gitane de Saint-Astier, en Dordogne, au sein de laquelle il a grandi avec son père Paul, sa mère Carmen ainsi que ses deux sœurs et son frère.

Des origines assumées

À travers son tube «Color Gitano», Kendji Girac a, depuis longtemps, assumé ses origines gitanes. Et le vainqueur de «The Voice» en 2014 n’a, pour autant, pas changé son train de vie quotidien malgré sa célébrité. En effet, lors d’une interview accordée au Parisien en 2020, Kendji Girac avait ainsi affirmé rêver d’acheter «un petit pavillon dans une ville moyenne de grande banlieue parisienne», dans le but de «me poser avec ma famille».

Quelques années plus tard, le «terrain» recherché a été retrouvé. Il s’agit d’une maison «modeste au grand toit de tuiles marron» contenant un petit jardin et une cour, au fond de laquelle stationnent vingt caravanes des proches du chanteur. «Parfois je dors dans la maison, parfois dans la caravane, c’est un refuge dans lequel je me sens bien, et j’adore y entendre le bruit de la pluie qui me berce (…). Je vis toujours comme un gitan. Peu de gens imaginent que je vis encore comme ça, mais c’est mon équilibre», expliquait, à l’époque, Kendji Girac.

Néanmoins, il faut savoir que, pour faciliter sa vie professionnelle, l’artiste de 27 ans a tenté à plusieurs reprises de s’installer à Paris en louant un bien rue de la Boétie, dont le loyer s’élève à plus de 4.000 euros. Il y restait uniquement une semaine, voire une semaine et demie, et rendait les clés. Car oui, Kendji Girac ne se sentait «en liberté» qu’en caravane. Et il n’est pas rare, aussi, de voir Kendji Girac prêter un coup de main à son père, élagueur, pour tailler des arbres.

Ce lien viscéral avec ses racines gitanes, Kendji Girac l’a toujours revendiqué, aussi bien dans sa musique que dans sa manière de vivre. Pour lui, la caravane n’est pas un simple logement : c’est un symbole d’attachement, de liberté et de fidélité à une identité culturelle qui façonne sa personnalité et son art. Même si ses albums se vendent par centaines de milliers et qu’il remplit les salles de concert à travers la France, l’artiste n’a jamais renié la simplicité qui l’a vu grandir.

Une célébrité restée simple

Le succès fulgurant de Kendji après sa victoire à The Voice en 2014 aurait pu l’éloigner de ses origines, comme c’est souvent le cas dans le monde du show-business. Mais au contraire, le chanteur s’est efforcé de garder les pieds sur terre. À l’abri des projecteurs, Kendji est resté ce jeune homme discret et souriant, proche de sa famille, aimant les repas partagés, les éclats de rire autour d’un feu et les longues conversations en musique. Sa caravane, plus qu’un abri, est un cocon où il retrouve une forme d’authenticité qui lui est chère.

Un style de vie en décalage avec les standards du show-business

Cette fidélité à son mode de vie étonne dans un univers où la réussite se mesure souvent aux voitures de luxe et aux villas hors de prix. Kendji, lui, préfère la discrétion. À plusieurs reprises, il a expliqué qu’il ne cherchait pas à s’acheter des biens extravagants. « Je n’ai pas besoin de grand-chose. Ce qui compte pour moi, c’est d’être entouré des miens, de pouvoir vivre simplement et librement », confiait-il lors d’un passage dans l’émission Sept à Huit sur TF1.

Un attachement fort à la famille

Kendji Girac est aussi très proche de sa famille. Dans toutes ses interviews, il parle avec émotion de ses parents, de ses frères et sœurs, et de son souhait de rester un homme de clan, fidèle aux traditions. Même s’il est souvent en tournée, il revient régulièrement sur les aires où résident ses proches, retrouvant ainsi le rythme d’une vie collective, faite de solidarité et de simplicité.

Une blessure qui rappelle la fragilité de la vie

L’événement tragique de la nuit du 21 au 22 avril a choqué ses fans et rappelé à quel point la vie peut basculer en un instant. Blessé par balle dans des circonstances encore floues, Kendji a frôlé le drame. Mais fidèle à son tempérament résilient, il a fait preuve d’un courage admirable. Son entourage a rapidement rassuré le public sur son état de santé, soulignant qu’il se remettait bien de son opération.

Une carrière à l’équilibre entre tradition et modernité

Aujourd’hui, Kendji Girac incarne une réussite à la fois populaire et singulière. Il a su imposer une image d’artiste libre, enraciné dans une culture souvent stigmatisée, qu’il a su rendre fièrement visible à travers ses chansons. Son attachement à la vie en caravane n’est pas un choix par défaut, mais un acte volontaire, presque militant, de fidélité à ses valeurs. Dans un monde qui pousse à l’uniformité, Kendji rappelle que le succès n’a de sens que s’il est vécu en accord avec soi-même.