Isabelle Ithurburu, un été sous le signe du succès au 13 Heures de TF1GALA VIDÉO - Isabelle Ithurburu : ce qu'il faut connaître

Depuis le 14 juillet dernier, un nouveau visage rayonne sur les écrans de TF1 à l’heure du déjeuner. Isabelle Ithurburu, jusqu’alors connue pour son expertise dans le journalisme sportif, a pris les commandes du Journal de 13 Heures en tant que remplaçante estivale de Marie-Sophie Lacarrau. Un défi de taille qu’elle relève avec brio, à en croire les premières impressions qu’elle a partagées lors d’une interview accordée à TF1, et les retours enthousiastes des téléspectateurs.

Une reconversion naturelle

Passer du monde du sport à celui de l’actualité générale pourrait déstabiliser plus d’un journaliste. Mais pour Isabelle Ithurburu, ce virage s’est opéré avec une étonnante fluidité. Habituée aux projecteurs et aux rythmes effrénés des retransmissions sportives, elle retrouve dans ce nouveau rôle une énergie et une excitation comparables. « Je m’éclate à la présentation du 13H. C’est très, très stimulant, je suis très heureuse. Tous les jours, on part d’une page blanche », confie-t-elle avec enthousiasme.

Loin d’être intimidée par l’envergure du rendez-vous, la journaliste de 42 ans s’investit pleinement dans cette nouvelle aventure. Et si l’on en croit ses propos, même la météo joue en sa faveur : « Je passe un bel été. J’arrive à oublier que je ne suis pas en vacances (rires). Il ne fait pas beau donc je suis assez contente de la météo. » Une touche d’humour bienvenue qui reflète bien son naturel et sa capacité à dédramatiser.

Des racines familiales profondes

L’ancrage d’Isabelle Ithurburu dans la culture du Journal de 13 Heures ne date pas d’hier. Elle a grandi avec cette institution télévisuelle. « Je les ai toujours vus regarder le 13H quand j’habitais avec eux, jusqu’à mon départ à l’âge de 20 ans », explique-t-elle à propos de ses parents. Son père reste fidèle au poste, tandis que sa mère, un peu moins assidue ces dernières années, a retrouvé le goût du JT depuis que sa fille en est l’un des visages : « Elle m’a dit : “Je suis très heureuse. Je reprends plaisir à regarder le 13H.” C’est ma meilleure fan. »

Ce soutien familial, à la fois touchant et sincère, semble jouer un rôle moteur dans l’enthousiasme d’Isabelle pour cette mission. On sent une vraie fierté de représenter quelque chose d’important non seulement pour elle, mais aussi pour les siens. « Ils sont tellement gentils, tellement admiratifs, ils sont mignons. Encore hier, ma mère m’a écrit à la fin : ‘Je me suis encore régalée’. Se régaler devant le JT, alors qu’il y a des choses pas toujours glamour ! », souligne-t-elle avec un sourire dans la voix.GALA VIDÉO - Isabelle Ithurburu : ce qu'il faut connaître

Un accueil triomphal du public

Le public, lui aussi, a rapidement adopté Isabelle Ithurburu. En quelques jours à peine, elle a su conquérir le cœur des téléspectateurs du 13 Heures, un public fidèle et souvent exigeant. Et les chiffres sont là pour en témoigner : selon les données relayées par Le Parisien, le JT présenté par Isabelle a enregistré une part d’audience record de 49,5 %, du jamais vu depuis l’époque de Jean-Pierre Pernaut, en décembre 2020.

En moyenne, 4,67 millions de téléspectateurs se rassemblent chaque jour devant leur écran pour suivre son journal, soit une hausse de 20 000 personnes depuis sa prise de fonction. Une performance remarquable pour un été souvent considéré comme une période creuse.

Une journaliste qui incarne la proximité

Le secret de ce succès fulgurant ? Une authenticité désarmante et un lien évident avec le public. C’est ce qu’analyse Eric Monnier, directeur de la rédaction de TF1 : « Isabelle a de grandes qualités. Elle vient de province, garde son accent, est proche de nos téléspectateurs… Elle ressemble sur certains aspects à Marie-Sophie Lacarrau tout en gardant sa différence. »

Cette “patte personnelle”, comme le souligne Monnier, permet à Isabelle d’inscrire son nom dans la continuité d’une grande tradition du 13 Heures tout en y insufflant une fraîcheur nouvelle. En quelques jours à peine, elle a su établir un ton juste, équilibré, à la fois professionnel et humain. Une qualité qui n’a pas échappé à la concurrence : « Elle a immédiatement su trouver sa place et le bon ton. Si cela continue ainsi, je m’inquiéterai pour la titulaire car ils ont clairement trouvé la relève », a confié une source anonyme au Parisien.

Une femme aux multiples facettes

Au-delà de son parcours professionnel exemplaire, Isabelle Ithurburu est aussi une femme engagée dans sa vie personnelle. Compagne du chanteur et compositeur Maxim Nucci (alias Yodelice) et maman de la petite Mia, elle parvient à concilier avec grâce vie familiale et carrière médiatique. Cette dimension personnelle, bien que peu mise en avant dans ses interviews, renforce sans doute sa capacité à toucher un public large et varié.GALA VIDÉO - Isabelle Ithurburu : ce qu'il faut connaître

Une mission estivale qui pourrait faire des vagues

Alors que son rôle est officiellement celui de “joker” de Marie-Sophie Lacarrau durant l’été, les performances d’Isabelle Ithurburu pourraient bien rebattre les cartes. Dans un univers télévisuel où la fidélité des téléspectateurs est précieuse, les excellents scores enregistrés par l’ancienne présentatrice de 50’ Inside pourraient donner des idées à la chaîne.

L’histoire d’Isabelle avec le 13 Heures de TF1 ne fait peut-être que commencer. Et même si elle assure vivre cette expérience comme un bel été professionnel, rien n’exclut qu’elle devienne, à terme, bien plus qu’un simple visage temporaire.


Conclusion : Une étoile montante déjà bien ancrée

Isabelle Ithurburu s’impose avec douceur mais fermeté comme une figure incontournable de l’été télévisuel. Sa montée en puissance au 13 Heures de TF1 n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un parcours construit, d’un talent naturel pour la communication, et d’un lien fort avec les téléspectateurs. À la croisée des chemins entre tradition et renouveau, elle incarne cette nouvelle génération de journalistes capables de reprendre les rênes de formats emblématiques sans en trahir l’esprit. L’avenir nous dira si ce test estival se transformera en mission durable, mais une chose est sûre : la relève est assurée.