« Je lui dois ma carrière » : David Hallyday rend un vibrant hommage à son beau-père Tony Scotti.

David Hallyday s’apprête à se dévoiler presque à nu. Lundi prochain, le fils de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan sera à l’honneur d’un documentaire sur Canal+, réalisé par nul autre que Paul Belmondo. Deux fils de légendes, amis dans la vie et réunis pour dévoiler des images rares de l’intimité du papa d’Ilona et Emma Smet, raconté pour l’occasion par ses proches. L’occasion aussi pour de rares confidences sur son rôle de père, comme lorsqu’il a quitté les États-Unis suite à son divorce pour suivre ses filles adorées :

VOICI - David Hallyday : c’est son beau-père, Tony Scotti, qui a payé ses impôts, et non Johnny Hallyday

“J’ai déménagé et je suis redevenu français à cette époque-là, parce que j’étais aux États-Unis depuis l’âge de 11 ans. Mes enfants, c’est tout pour moi, donc ce n’était pas pensable de vivre à 12 mille kilomètres d’eux, elles étaient petites, alors la question ne s’est même pas posée” a-t-il confié cette semaine sur le plateau de C à vous.

“C’est lui qui m’a un peu mis sur les rails”
Également de passage dans l’émission Clique de Mouloud Achour hier soir, David Hallyday a fait de tendres confidences sur sa demi-sœur Laura Smet, de 17 ans sa cadette : “C’est vrai que c’est difficile parce qu’on n’a pas grandi ensemble, on s’est rencontrés en chemin, on va dire, mais on a vraiment appris à se connaître en 99, 2000, c’est là qu’on a vraiment passé un peu de temps ensemble” a-t-il concédé. Il y en a un avec qui il a passé beaucoup de temps en revanche, c’est son beau-père Tony Scotti, très présent dans le documentaire. “Je l’ai mis à l’honneur parce que c’est un mec tellement formidable.

 

C’est vrai que j’ai commencé la musique très tôt finalement comme un sportif qui commence le tennis ou autre chose, et il a vu tout de suite qu’il fallait m’aiguiller parce que j’avais aucune stratégie… Je savais que j’allais composer des chansons, mais moi je voulais pas chanter au début. C’est lui qui m’a dit ‘Non il faut que tu sois devant’ et tout, et moi je dis ‘Bah non mais je suis bien derrière la batterie’, ‘Puis il faut que tu apprennes à jouer de la guitare’.

David Hallyday, bien qu’il n’ait jamais connu la carrière flamboyante de son illustre père Johnny Hallyday, a néanmoins su tracer son propre chemin artistique et construire une discographie qui lui ressemble. Auteur, compositeur, interprète, il a signé plusieurs succès qui ont marqué le public français. Mais derrière cette réussite se cache une influence parfois méconnue : celle de Tony Scotti, le mari de Sylvie Vartan, qu’il considère aujourd’hui comme un véritable mentor et même un deuxième père.

David Hallyday : son poignant hommage à son beau père, Tony Scotti

Invité le jeudi 30 mars sur le plateau de l’émission Clique animée par Mouloud Achour, David s’est confié avec émotion sur cette relation particulière. Dans ses mots, il a décrit Tony Scotti comme un homme d’une générosité rare, toujours attentif, et qui a su voir en lui des qualités que lui-même n’imaginait pas. « Je l’ai mis à l’honneur parce que c’est un mec tellement formidable », a-t-il expliqué en évoquant sa place importante dans le documentaire qui retrace sa carrière et qui doit bientôt être diffusé.

À l’époque, David se destinait davantage à la composition qu’à l’interprétation. Il aimait créer, écrire, jouer, mais se voyait avant tout derrière une batterie ou une guitare, loin des projecteurs. C’est Tony Scotti qui, très tôt, a repéré en lui un potentiel de chanteur. Comme un coach sportif qui détecte les talents cachés d’un jeune joueur, il a su l’orienter et le convaincre que sa place était aussi devant le micro. « Je savais que j’allais composer des chansons, mais je ne voulais pas chanter au début », confie David. Face à ces réticences, Tony a insisté : « Non, il faut que tu sois devant ». Il lui a aussi conseillé d’apprendre la guitare, instrument qui allait devenir indissociable de son identité musicale.

Ces conseils, simples en apparence, ont eu une influence décisive sur la carrière de David. Sans cet encouragement, il est probable qu’il serait resté dans l’ombre, travaillant comme compositeur pour d’autres artistes. Or, en devenant interprète de ses propres chansons, il a trouvé une authenticité et une vérité qui touchent le public depuis plus de trois décennies. Dans ses propos, une profonde reconnaissance transparaît : « Je lui dois quand même ma carrière, parce que sinon je ne sais pas comment je ferais des trucs ».

« J'aurais aimé que ce soit lui qui puisse chanter cet album » : David  Hallyday évoque son album hommage à son père Johnny

Mais cette relation dépasse largement le cadre artistique. En parlant de Tony Scotti, David ne salue pas seulement un guide professionnel. Il évoque aussi un homme de cœur qui l’a accompagné dans les étapes les plus importantes de sa vie. Mari de sa mère depuis de longues années, Tony a su occuper une place particulière, rassurante et bienveillante, à la fois discrète et essentielle. Pour David, il est devenu « un deuxième papa », une figure qui a contribué à son équilibre personnel tout autant qu’à sa réussite musicale.

En choisissant de mettre Tony Scotti en lumière dans son documentaire, David rend hommage à ce rôle capital. Derrière chaque artiste se cache souvent une rencontre, un regard, une main tendue qui change tout. Pour David Hallyday, cette main fut celle de Tony Scotti, et il ne cessera jamais de lui être reconnaissant.