Affaire Patrick Cohen/Thomas Legrand : Benjamin Duhamel réagit et remet les pendules à l’heure

Une simple vidéo de 32 secondes a suffi pour provoquer une véritable onde de choc dans le paysage médiatique français. Le 5 septembre dernier, le site conservateur l’Incorrect publiait un extrait montrant Thomas Legrand et Patrick Cohen, figures emblématiques de France Inter, en pleine discussion avec deux responsables socialistes, Luc Broussy et Pierre Jouvet. Depuis, critiques et polémiques se multiplient, alimentées par un contexte déjà électrique autour du journalisme politique en France.
Dans ce climat tendu, Benjamin Duhamel, nouvelle recrue de France Inter, est intervenu sur le plateau de Quotidien ce mercredi 10 septembre pour apporter son analyse. Il n’a pas hésité, au passage, à lancer quelques piques envers CNEWS, la chaîne concurrente de son ancien employeur, BFMTV.
Une séquence de 32 secondes qui enflamme le débat
La courte vidéo diffusée par l’Incorrect montrait Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et à France Inter, et Patrick Cohen en discussion avec deux membres du Parti Socialiste. Les images ne semblaient au premier abord qu’une simple conversation sur les échéances électorales à venir. Cependant, c’est une phrase, attribuée à Thomas Legrand, qui a rapidement enflammé le débat : « Je fais ce qu’il faut pour Dati. »
Diffusée hors contexte, cette réplique a été interprétée par certains comme une preuve d’engagement partisan. Ses défenseurs, en revanche, dénoncent un montage volontairement tronqué visant à créer la polémique.
Face à la tempête, la direction de France Inter a pris une décision radicale : suspendre Thomas Legrand. Quelques heures plus tard, ce dernier a choisi de mettre fin à la controverse en annonçant qu’il ne reprendrait pas son émission du dimanche matin, optant pour un retrait temporaire du paysage radiophonique. La polémique dépasse désormais le cadre de deux journalistes et soulève des questions plus profondes sur les frontières entre vie privée et exposition publique, le rôle des médias militants et l’impact potentiellement dévastateur des extraits diffusés hors contexte.
Benjamin Duhamel prend la parole
Sur le plateau de Quotidien, Benjamin Duhamel a d’abord cherché à replacer les faits dans leur contexte. Il a rappelé que la rencontre entre Legrand, Cohen et les responsables socialistes avait été initiée par ces derniers, dans le but de discuter de la couverture médiatique du Parti Socialiste. « C’était un rendez-vous organisé par des membres du Parti Socialiste, qui considéraient que Thomas Legrand et Patrick Cohen étaient trop critiques envers eux. Les Français peuvent parfois s’interroger sur la manière dont le journalisme politique est exercé, mais c’est la réalité », a-t-il expliqué.
Pour lui, interviewer des responsables politiques fait partie intégrante du métier de journaliste : « Moi, j’assume parfaitement : je suis intervieweur politique, je rencontre des politiques pour leur poser des questions et essayer de comprendre. Et je considère que lorsque l’on est journaliste, on fait mieux notre travail en les rencontrant », a-t-il insisté, rappelant qu’il est le fils de Nathalie Saint-Cricq et de Patrice Duhamel, deux figures reconnues du journalisme français.
La phrase controversée de Thomas Legrand
Benjamin Duhamel n’a pas éludé la controverse autour de la phrase prononcée par Thomas Legrand sur Rachida Dati. Il a souligné que le journaliste avait reconnu son erreur et présenté ses excuses à la rédaction. « Il n’y a pas de déni à avoir : Thomas Legrand a eu cette phrase malheureuse, il l’a regrettée et s’est excusé », a-t-il précisé.
Yann Barthès a alors demandé si France Inter n’avait pas sur-réagi. Benjamin Duhamel a répondu avec prudence, sans émettre de jugement : « Je n’ai pas à me prononcer là-dessus. Ce que je sais, c’est que la décision est intervenue un vendredi soir, et sans doute pas dans des conditions de sérénité pour qu’il soit à l’antenne le dimanche. Thomas Legrand lui-même a décidé de ne plus présenter son émission du dimanche matin mais de continuer à intervenir comme éditorialiste sur France Inter. »
Une petite pique à CNEWS
Au cours de l’interview, Benjamin Duhamel a profité de l’occasion pour adresser une critique implicite à CNEWS, la chaîne d’opinion concurrente de BFMTV. « Je défie quiconque écoutant mes interviews le matin de se dire que je vote pour telle ou telle personne. J’essaie d’être dur, sévère et sans concessions, quelle que soit la personne en face de moi. Et c’est exactement l’esprit qui guide la rédaction de France Inter », a-t-il déclaré.
Yann Barthès a ensuite lancé une question directe sur le duel médiatique CNEWS-BFMTV. Benjamin Duhamel a répondu avec finesse : « CNEWS est une chaîne d’opinion qui ne fait pas le même travail qu’un intervieweur de BFM ou de France Inter. Ce n’est pas un jugement moral ni sur ceux qui y travaillent ni sur les téléspectateurs, mais simplement une différence de pratiques : BFM fait beaucoup de reportage et envoie ses équipes sur le terrain, CNEWS le fait beaucoup moins. On est face à un phénomène idéologique ».
Le journalisme politique à l’épreuve de la polémique
Cette affaire illustre parfaitement les tensions actuelles dans le journalisme politique français. D’un côté, il y a la nécessité pour les journalistes de rencontrer et d’interroger les responsables politiques afin de mieux informer le public. De l’autre, la diffusion d’extraits hors contexte peut transformer des échanges banals en scandales médiatiques. La frontière entre vie privée et exposition publique, ainsi que la responsabilité des médias dans le traitement de l’information, sont ici mises en lumière.
Benjamin Duhamel, par son analyse, tente de rappeler que la prudence et le discernement sont essentiels dans l’exercice du journalisme. La polémique autour de Thomas Legrand et Patrick Cohen souligne également la montée en puissance des médias militants et des réseaux sociaux, capables de faire exploser en quelques heures ce qui aurait auparavant été une controverse limitée.
Une affaire qui dépasse les journalistes concernés
La suspension de Thomas Legrand et l’intervention de Benjamin Duhamel montrent que cette affaire dépasse largement le simple cas de deux journalistes. Elle pose des questions fondamentales sur l’éthique journalistique, la manipulation médiatique et la manière dont le public perçoit le travail des professionnels de l’information. Dans un contexte où chaque phrase peut être isolée et partagée à l’infini, le rôle des journalistes comme médiateurs et interprètes de la politique devient plus crucial que jamais.
En somme, cette polémique rappelle que le journalisme politique est un exercice complexe et fragile. Il nécessite à la fois rigueur, indépendance et capacité à résister aux pressions extérieures, qu’elles viennent des partis politiques, des médias concurrents ou de l’opinion publique. Benjamin Duhamel, en défendant les pratiques de France Inter et en mettant en perspective la controverse, apporte un éclairage précieux sur ces enjeux.
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