Ari Boulogne, photographe et fils putatif de la chanteuse Nico (et revendiqué comme fils d’Alain Delon), a été retrouvé mort dans son appartement du 15ᵉ arrondissement de Paris dans la nuit du 19 au 20 mai 2023. Son corps était dans un état de décomposition avancée, ce qui indique qu’il n’avait pas été vu depuis plusieurs jours
Ari Boulogne était devenu hémiplégique à la suite d’accidents vasculaires cérébraux, ce qui réduisait fortement sa mobilité

⚖️ Mise en examen de sa compagne, Yasmina S.

Sa compagne, Yasmina S., qui a découvert le corps, a été placée en garde à vue. Elle a été mise en examen le 22 mai 2023 pour plusieurs chefs d’accusation : non-assistance à personne en danger, homicide involontaire, et pour acquisition, détention, transport et cession de stupéfiants
Selon ses déclarations aux enquêteurs, Ari serait décédé suite à une overdose, mais Yasmina affirme ne pas avoir alerté les secours “par peur de poursuites judiciaires”

📆 Ce qu’il s’est passé ensuite

Des expertises ont été ordonnées pour tenter de déterminer la cause exacte du décès, d’où un délai notable avant les obsèques. Ari Boulogne a finalement été inhumé le 18 juillet 2023, après que toutes les investigations nécessaires aient été réalisées
Sa nièce, du côté d’Alain Delon, a fait des accusations graves à l’encontre de Yasmina, l’accusant d’avoir isolé Ari, voire d’entretenir un état de dépendance ou de l’avoir drogué dans l’espoir d’un héritage — des propos qui n’ont pas été confirmés par des décisions judiciaires publiques à ce jour

💬 Ce qui reste incertain

La qualification d’homicide involontaire sous-entend que la justice cherche à savoir si Aymina a eu une part de responsabilité directe dans la mort d’Ari — au-delà du fait de ne pas avoir alerté les secours. Les expertises toxicologiques et médico-légales sont déterminantes ici.
On ne dispose pas à ce jour d’informations publiques confirmant que Yasmina a été condamnée ou que le dossier ait été clôturé — les résultats finaux des enquêtes n’ont pas fait l’objet d’une couverture médiatique claire 

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 mai 2023 : Ari Boulogne, souvent présenté comme le fils illégitime d’Alain Delon, a été retrouvé mort à son domicile parisien, situé rue Cambronne dans le 15ᵉ arrondissement de la capitale. C’est le quotidien Le Parisien qui a révélé cette triste information, rapidement confirmée par plusieurs sources judiciaires et médiatiques. L’homme, âgé de soixante ans, était connu non seulement pour être le fils de la chanteuse Nico, icône du groupe The Velvet Underground, mais également pour avoir toujours revendiqué être le fils biologique de l’acteur français Alain Delon, bien que ce dernier ne l’ait jamais reconnu officiellement.

Le décès d’Ari Boulogne suscite de nombreuses interrogations, notamment quant aux circonstances précises de sa mort. Son corps aurait été découvert dans la nuit, en état de décomposition avancée, ce qui laisse penser qu’il était décédé depuis plusieurs jours avant que l’on ne trouve sa dépouille. Rapidement, une femme, identifiée comme étant sa compagne, a été placée en garde à vue. Ce placement a immédiatement éveillé l’attention des enquêteurs et du public, car il semble indiquer que des zones d’ombre entourent les dernières heures de vie d’Ari Boulogne.

À ce stade, aucune cause officielle de décès n’a été communiquée. L’autopsie ordonnée par le parquet devait permettre d’apporter des réponses, mais d’ores et déjà, beaucoup considèrent improbable l’hypothèse d’une mort strictement naturelle. En effet, la rapidité avec laquelle la justice a décidé de placer la compagne d’Ari en garde à vue traduit une volonté de vérifier si des responsabilités pouvaient être engagées dans ce drame. Les accusations de non-assistance à personne en danger, voire d’homicide involontaire, ont rapidement été évoquées dans les médias, sans qu’aucune confirmation définitive n’ait été donnée dans les premiers jours de l’enquête.

Pour les proches d’Ari Boulogne, cette disparition constitue une immense douleur. Photographe reconnu dans certains cercles artistiques, il avait réussi à se construire une carrière discrète, loin des feux des projecteurs qui brillaient constamment sur l’ombre tutélaire d’Alain Delon. Mais malgré ses accomplissements personnels, il n’aura jamais réussi à obtenir cette reconnaissance publique et légale qu’il espérait depuis toujours de la part de l’acteur français. Cette quête inassouvie a marqué toute sa vie, alimentant en lui une forme de mélancolie, parfois accentuée par des problèmes de santé et une grande fragilité physique.

Dans les jours qui ont suivi l’annonce de son décès, les réactions se sont multipliées. Certains proches du monde artistique ont tenu à lui rendre hommage, soulignant sa sensibilité et son regard singulier de photographe, capable de capter des instants de vérité dans ses clichés. D’autres voix se sont élevées pour rappeler la solitude qui l’entourait souvent et les combats personnels qu’il avait menés, parfois dans l’indifférence générale. L’histoire d’Ari Boulogne est marquée par ce double paradoxe : être à la fois extrêmement proche d’une figure mythique du cinéma français, et pourtant condamné à rester dans ses marges, rejeté de l’orbite officielle de la famille Delon.

La garde à vue de sa compagne a ajouté une dimension judiciaire et dramatique supplémentaire à cette affaire. Les enquêteurs cherchaient à comprendre pourquoi elle n’avait pas alerté les secours plus tôt et dans quelles conditions Ari avait vécu ses derniers jours. Selon plusieurs témoignages, il souffrait de graves problèmes de santé et était hémiplégique depuis plusieurs années, ce qui rendait son quotidien extrêmement difficile. Une telle situation soulève naturellement des questions quant au rôle et aux responsabilités de son entourage. Si sa compagne était bel et bien auprès de lui, comment expliquer l’absence d’intervention médicale ou d’appel d’urgence ? Était-elle dépassée par la situation ou y avait-il une négligence plus grave, voire intentionnelle ?

L’opinion publique, fascinée depuis toujours par la saga familiale des Delon, n’a pas manqué de s’emparer de ce nouveau drame. Dans certains médias, on a souligné le silence pesant de la famille Delon, qui ne s’est pas exprimée publiquement après l’annonce du décès. D’aucuns y ont vu une preuve supplémentaire du fossé irréductible qui existait entre Ari et son père supposé, fossé que même la mort n’aura pas réussi à combler. Pour d’autres, ce silence s’explique simplement par une volonté de protéger une intimité familiale déjà lourdement mise à l’épreuve ces dernières années.

Au fil des jours, les investigations ont continué, mais sans apporter immédiatement de réponses définitives. L’autopsie devait établir si Ari Boulogne était décédé d’une overdose, comme l’a suggéré un temps sa compagne, ou si d’autres causes médicales ou accidentelles pouvaient être retenues. Quelle que soit l’issue judiciaire, une certitude demeure : Ari est mort dans la solitude et la souffrance, et cela ne peut que susciter l’émotion et l’indignation.

En définitive, l’histoire d’Ari Boulogne se termine comme elle a commencé : dans le mystère, la douleur et une absence de reconnaissance. Fils d’une mère artiste, figure culte mais tourmentée, et d’un père mythique mais silencieux, il a traversé la vie avec un sentiment constant d’injustice et d’inachèvement. Sa disparition brutale, à soixante ans seulement, laisse un goût amer, celui d’une destinée brisée, d’une vérité jamais pleinement éclaircie et d’un héritage humain qui ne sera peut-être jamais totalement reconnu.