Nikos Aliagas pris en flagrant délit aux Grosses Têtes : la bourde qui a fait rire (et grincer) Laurent Ruquier

Ce lundi 6 octobre 2025, l’ambiance était survoltée dans le studio de RTL. Les fidèles auditeurs des Grosses Têtes ont assisté à une scène aussi cocasse qu’embarrassante, mêlant humour, franchise et petite gêne en direct.
L’invité du jour, Nikos Aliagas, bien connu pour sa bonhomie et son professionnalisme dans The Voice et 50’ Inside, a commis une bourde qui restera sans doute dans les annales de l’émission. Une erreur de jugement, une franchise désarmante… et un Laurent Ruquier mi-amusé, mi-exaspéré.

Une émission placée sous le signe de la bonne humeur… jusqu’à la gaffe

Tout semblait pourtant bien se dérouler ce lundi après-midi. L’équipe de Grosses Têtes – composée comme toujours d’humoristes, d’acteurs et de chroniqueurs au verbe acéré – riait, plaisantait et échangeait dans la bonne humeur.
Nikos Aliagas, en invité spécial, se prêtait volontiers au jeu des questions-réponses. L’animateur, habitué à poser les questions plutôt qu’à y répondre, semblait détendu et participait avec enthousiasme.

Mais c’était sans compter sur une question du maître de cérémonie, Laurent Ruquier, qui allait tout faire basculer. Ce dernier, fidèle à son humour piquant, a lancé :

“Borsalino est une belle histoire, il y a Delon, Belmondo, Michel Bouquet… mais quelle était l’actrice principale ?”

Une interrogation de culture cinéma somme toute classique, à laquelle les Grosses Têtes sont rompues. Nikos, visiblement pris de court, hésite. Quelques secondes s’écoulent. Puis il lâche, triomphant :

“Catherine Rouvel !”

La réponse est juste. L’animateur sourit, Laurent Ruquier s’apprête à passer à la question suivante… jusqu’à ce que le pot aux roses soit découvert.

Le moment de vérité : Nikos avoue son “crime”

Pris d’un léger rire nerveux, Nikos Aliagas finit par lâcher une phrase que peu d’invités auraient osé dire en direct :

“Bah oui ! Je suis allé voir sur mon téléphone.”

Stupeur sur le plateau. Les rires éclatent, mais Ruquier ne décolère pas tout à fait. Car dans l’univers des Grosses Têtes, la triche – même assumée – est un péché quasi mortel.

Le présentateur historique de l’émission, qui veille jalousement à la crédibilité et à la spontanéité du jeu, n’a pas tardé à répliquer, sur un ton faussement sévère :

“Il y a des gens qui gagnent du pognon derrière. Vous savez que Christine Bravo a été virée pour moins que ça ! Elle a été virée pendant au moins six mois.”

Une phrase qui a fusé comme une flèche, provoquant un mélange d’éclats de rire et de malaise. La comparaison avec Christine Bravo, ancienne membre emblématique du programme, n’est pas passée inaperçue.
Nikos, bon joueur, n’a pas tenté de se justifier. L’homme aux multiples casquettes a simplement affiché un sourire désolé, conscient d’avoir enfreint une règle tacite : ne jamais sortir son téléphone en plein direct.

Ruquier, entre ironie et taquinerie

Mais fidèle à son sens de la répartie, Laurent Ruquier n’allait pas s’arrêter là. Avec une ironie bien sentie, il a enchaîné :

“Et surtout, vous venez de faire perdre Monsieur Anthony Roin de Marseille !”

Le public a explosé de rire. L’invité, lui, s’est retrouvé un instant désemparé. Dans Les Grosses Têtes, chaque bonne réponse attribuée par un auditeur est associée à un gain potentiel. En cherchant sur son téléphone, Nikos a donc, sans le vouloir, “triché” au détriment du candidat marseillais.

Tentant de réparer son erreur, Aliagas a aussitôt proposé :

“Je peux faire quelque chose pour Monsieur, ou pas ?”

Une main tendue à laquelle Ruquier a répondu, pince-sans-rire :

“Oui, vous allez lui faire un chèque de 300 balles. Et 3000 pour moi parce que je me suis fait chier à trouver une question pour rien !”

Nouvelle salve de rires dans le studio. L’atmosphère, d’abord tendue, redevient bon enfant. L’auto-dérision et le ton humoristique sauvent la situation. Nikos, bon prince, promet alors d’envoyer le fameux chèque.

Une séquence déjà culte

Les auditeurs, nombreux à réagir sur les réseaux sociaux, ont unanimement salué le sens du fair-play de l’animateur franco-grec.
Certains ont trouvé la scène hilarante, d’autres y ont vu un moment rare de sincérité à la radio, preuve que même les plus chevronnés peuvent se laisser piéger par la tentation du smartphone.

Sur X (anciennement Twitter), les réactions ont fusé :

“Nikos Aliagas qui triche à une question de Ruquier, on aura tout vu !”

“On l’aime encore plus pour sa franchise !”

“Christine Bravo doit rire jaune en écoutant ça…”

Loin de se vexer, Laurent Ruquier a d’ailleurs confié, une fois le micro coupé, que cette séquence était “à mourir de rire” et qu’elle “ferait un carton dans les best-of”.

Les Grosses Têtes, un esprit de famille… et de discipline

Depuis plus de 40 ans, Les Grosses Têtes s’imposent comme l’un des programmes les plus emblématiques de la radio française. Entre culture, humour et mauvaise foi assumée, l’émission repose sur un savant équilibre : celui de la rigueur du jeu et de la décontraction du ton.
Si Laurent Ruquier sait manier le sarcasme, il est aussi connu pour défendre bec et ongles la qualité du programme et la sincérité de ses échanges.

L’épisode de ce lundi en est la parfaite illustration : derrière les rires, une petite leçon de professionnalisme. Car dans Les Grosses Têtes, le téléphone portable est banni des pupitres – et pour cause : la spontanéité fait partie de l’ADN de l’émission.

Nikos Aliagas, l’élégance dans l’erreur

Malgré la bourde, Nikos Aliagas a su transformer l’incident en un moment de complicité radiophonique. Loin de se vexer ou de se défendre, il a assumé son geste avec humour et élégance, reconnaissant sa faute sans détour.

Ce n’est pas la première fois que l’animateur, pourtant rompu aux plateaux télé et aux directs, montre une sincérité désarmante. Sa transparence, même dans l’erreur, explique sans doute pourquoi il demeure l’un des animateurs les plus appréciés du public français.

Et si, au fond, cette petite tricherie involontaire n’était qu’un rappel bienvenu : même les plus aguerris peuvent trébucher… surtout face à Laurent Ruquier et son œil acéré !

Une leçon de radio et d’humour

En somme, ce 6 octobre 2025 restera comme un grand moment des Grosses Têtes. Entre la gaffe innocente de Nikos, les piques bien placées de Ruquier et les rires du public, l’émission a offert un instant de radio rare : à la fois drôle, humain et spontané.

Et si l’histoire se termine sur une note de dérision, elle rappelle aussi pourquoi Les Grosses Têtes demeurent une institution : parce qu’elles savent faire rire sans trahir, surprendre sans blesser, et transformer chaque incident en spectacle.

Quant à Nikos Aliagas, nul doute qu’il réfléchira à deux fois avant de dégainer son téléphone la prochaine fois qu’il prendra place autour de la table.
Mais une chose est sûre : dans le grand livre des Grosses Têtes, son nom figure désormais dans la rubrique “bourdes légendaires”… et ça, ce n’est pas donné à tout le monde !