Florent Pagny révèle les dessous de l’amitié avec Vianney : Ému et amusé par le projet « irréel » de cabane en forêt

C’est une amitié inattendue, mais profondément sincère, qui unit deux des plus grandes voix de la chanson française : Florent Pagny et Vianney. Alors que ce dernier a pris une décision radicale en se retirant temporairement des projecteurs pour se transformer en bûcheron et construire sa propre cabane en pleine forêt, Pagny a brisé le silence. Invité sur France 2 le 29 septembre 2025, l’artiste a évoqué avec une émotion teintée d’amusement l’initiative de son cadet, soulignant l’authenticité et l’intégrité d’un projet qui, selon lui, « lui ressemble tellement ».

Ce retrait de Vianney, à seulement 34 ans et au sommet de sa popularité, a surpris le monde de la musique. Mais pour Florent Pagny, qui a lui-même choisi il y a plusieurs décennies de s’isoler en Patagonie, cette quête de retour à l’essentiel est la marque d’un artiste entier et libre.

Le choc des générations : de la Patagonie à la forêt des Yvelines

Début de l’été 2025, Vianney surprenait ses fans avec l’annonce de sa mise en retrait. Fini, pour un temps, les plateaux de « The Voice » et le tumulte médiatique. L’artiste se lance dans un projet à la fois simple et ambitieux : bâtir sa cabane en pleine nature. Depuis, ses vlogs partagés sur Instagram, où il documente chaque étape de ce chantier forestier, passionnent sa communauté.

Florent Pagny, en visionnant les vidéos de Vianney soulevant des rondins, ne cache pas son admiration. « Il est bûcheron, maintenant ! », lance-t-il, amusé, sur France 2. Pour Pagny, l’isolement n’est pas un caprice, mais une nécessité artistique. Cependant, là où Pagny s’est exilé à l’autre bout du monde, en Patagonie, Vianney a choisi une immersion plus proche, dans une forêt à seulement 40 kilomètres de Montfort-l’Amaury. Cette proximité géographique n’enlève rien à l’intensité de l’expérience : l’isolement est mental, plus que physique.

Florent Pagny, qui a lui-même coupé les ponts avec le show-business en s’installant loin de la France en 1997, voit dans la démarche de Vianney un écho à sa propre quête de liberté. Il y voit la preuve que l’on peut réussir dans la musique tout en conservant une profonde intégrité.

L’authenticité radicale d’un projet solitaire

Ce qui impressionne le plus Florent Pagny, c’est la sincérité et l’authenticité du projet de Vianney. Il insiste : « C’est un mec, il va la faire… Tout seul ». La cabane n’est pas un décor de cinéma ni une opération de communication ; elle est l’aboutissement d’un besoin personnel profond de ralentir, de prendre du recul et de se retrouver.

Vianney lui-même l’a confié à ses 240 000 abonnés : « Je ressens le besoin de tourner ces pages-là pour un temps, de me retrouver un petit peu moi. Ces prochains mois, j’ai prévu d’être plus seul, plus dans le silence, un peu plus loin aussi. » Ce désir de solitude et de silence, loin du bruit et des contraintes de la célébrité, est la véritable clé du projet. Pagny confirme que Vianney ne cherche pas à « faire un truc juste pour la frime », mais « pour de vrai ».

Cette authenticité est un trait de caractère que les deux artistes partagent. Vianney, en choisissant de construire son refuge de ses propres mains, sans l’aide d’une équipe professionnelle, affirme sa volonté de vivre l’expérience pleinement et sans artifice. C’est une leçon de simplicité qui résonne fortement auprès de ses fans et de ses pairs, rappelant que le succès ne doit pas dicter la manière de vivre.

La cabane : un laboratoire de création au cœur de la forêt

Loin d’être une simple escapade de « bricolage », la cabane de Vianney est pensée comme un laboratoire créatif. Le chanteur a clairement l’intention de s’y installer pour écrire de nouvelles chansons. Il s’agit d’une démarche radicalement différente dans un milieu où la création est souvent hyper-technologique. Vianney choisit le bois, la solitude et le bruit du vent pour se reconnecter à son inspiration.

Florent Pagny est d’ailleurs un témoin privilégié de cette continuité artistique, puisqu’il a confirmé avoir reçu de son ami une chanson de son dernier album, « T’aimer encore ». Cela prouve que le contact n’est pas rompu et que l’éloignement physique n’empêche pas le partage artistique.

Le choix de Vianney démontre une maturité d’artiste qui comprend que la créativité a besoin de s’épanouir dans un espace de liberté et de calme, loin des distractions et des sollicitations du monde moderne. En construisant son propre refuge, il se donne le luxe le plus précieux : le temps.

Un exemple de liberté et d’intégrité inspirant

Le projet de Vianney n’est pas qu’une aventure personnelle ; il est un puissant symbole pour une génération d’artistes et pour le public. Il démontre que l’on peut temporairement « tourner les pages » de sa vie professionnelle pour se recentrer, sans que cela soit synonyme d’abandon. C’est une combinaison unique de liberté et de détermination.

L’admiration de Florent Pagny est sans équivoque : « Je ne la construirais pas moi-même ! Mais je comprends parfaitement. » Il salue l’instinct de Vianney, un « mec entier » qui choisit de vivre selon ses propres règles.

En se retirant dans sa cabane, Vianney nous rappelle l’importance de suivre ses instincts et de créer un espace personnel pour la réflexion. Sa cabane est plus qu’un abri ; c’est un refuge où l’artiste peut, littéralement, se mettre au travail pour inventer la suite de sa carrière, loin du tumulte, inspiré par la simplicité de la nature. Il offre une leçon de vie précieuse : l’authenticité et la quête de l’essentiel peuvent être les moteurs d’une créativité sans limites.