Lorsqu’il a accepté de jouer dans Out of Africa en 1985, Robert Redford savait qu’il s’apprêtait à relever un défi différent de ceux qu’il avait connus jusqu’alors. Connu pour ses rôles d’hommes d’action charismatiques, il allait incarner Denys Finch Hatton, un personnage bien plus complexe, marqué par la retenue, l’indépendance silencieuse et un amour qui, malgré sa force, ne pouvait jamais être entièrement possédé. Pour Redford, ce rôle allait être l’occasion de se réinventer et de se détacher de l’image de héros de cinéma qu’il avait bâtie.
Une romance à la mesure du cinéma
Sydney Pollack, réalisateur du film et collaborateur de longue date de Redford, avait prévenu l’acteur : “Ce n’est pas une romance au sens hollywoodien. Il s’agit de distance, de retenue et des choses que nous ne pouvons pas retenir.” Une vision qui allait imprégner chaque aspect du film, et notamment les scènes entre Redford et Meryl Streep, qui incarnait l’écrivain Karen Blixen. Out of Africa n’est pas une histoire d’amour classique ; c’est une exploration intime et poignante des désirs et des frustrations liés à l’impossibilité de saisir pleinement ce que l’on aime.
L’une des scènes les plus mémorables du film est celle où Denys, incarné par Redford, lave les cheveux de Karen. Ce geste, d’une tendresse infinie, ne repose sur aucune déclaration passionnée ni sur des gestes conventionnels de séduction. Un moment d’intimité simple mais puissant, qui aurait pu ne jamais exister. Redford, hésitant au départ, se souvient : “Vous pensez vraiment que le public va rester à me regarder lui laver les cheveux ?” Mais Pollack était convaincu du contraire, lui répondant : “Ils ne l’oublieront jamais.” Et il avait raison. Ce moment, loin de l’exubérance des films classiques, a marqué les esprits et est aujourd’hui l’une des scènes les plus emblématiques de l’histoire du cinéma.
Les défis du tournage au Kenya
Le tournage de Out of Africa n’a pas été une promenade de santé. Filmé en grande partie au Kenya, l’équipe de production a dû faire face à des conditions extrêmes : chaleur accablante, tempêtes soudaines et essaims d’insectes. Robert Redford, passionné par la nature, s’est souvent retrouvé à passer des moments seuls, à contempler le paysage. Meryl Streep se souvient : “Il s’éloignait, simplement pour regarder l’horizon, complètement à l’aise. On aurait dit qu’il appartenait à cet endroit.”
Il n’y a pas eu que la chaleur et les conditions climatiques qui ont rendu le tournage difficile. Les séquences de vol, dans lesquelles Redford pilote un petit avion au-dessus des plaines africaines, étaient également risquées. Lors d’une prise, l’avion a rencontré des turbulences imprévues, mettant l’ensemble de l’équipage dans un état de panique. Mais, fidèle à sa nature calme, Redford a plaisanté après l’incident, déclarant : “Si l’on doit s’écraser, autant que ce soit au-dessus de l’endroit le plus beau du monde.” Une réflexion qui résume bien l’esprit de l’homme et du film : une acceptation de l’imprévisible et de la beauté de l’inconnu.
Out of Africa : Un chef-d’œuvre récompensé
Out of Africa a été un immense succès, remportant sept Oscars, dont celui du Meilleur Film. Pour Robert Redford, ce film représentait bien plus qu’une simple romance. “Ce n’était pas seulement une histoire d’amour,” dit-il. “C’était la romance d’un lieu, de la liberté, de quelque chose de fugitif que l’on ne peut jamais vraiment saisir.” Cette déclaration souligne le cœur même du film : une exploration de la beauté et de la liberté, mais aussi de l’impossibilité de saisir pleinement ce qui est précieux. C’est un film sur l’éphémère, sur un amour qui ne peut pas être totalement possédé, mais qui nous transforme profondément.
La magie de Out of Africa réside dans cette combinaison d’intimité, de paysage grandiose et de personnages qui, par leur simple présence, racontent une histoire d’amour inachevée, à la fois vaste et profonde. Redford et Streep, à travers leur jeu subtil et leur alchimie à l’écran, ont su transmettre une émotion universelle qui résonne encore aujourd’hui.
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