André Manoukian : confidences, passions et renaissance avec La Sultane
Ce 10 octobre, André Manoukian revient sur le devant de la scène musicale avec un nouvel album empreint de poésie et de racines : La Sultane. Un projet qu’il dédie à son pays d’origine, l’Arménie, terre de mémoire et de mélodies, comme un voyage intérieur au cœur de ses émotions les plus profondes. À 68 ans, le pianiste, compositeur et chroniqueur à la voix feutrée semble plus apaisé que jamais. Mais à l’occasion de la sortie de ce disque très personnel, il a aussi accepté de se confier sur un autre pan de sa vie, plus intime : son passé amoureux, et notamment sa célèbre histoire avec Liane Foly.
Un artiste au cœur multiple
Ces derniers jours, André Manoukian est partout. Invité sur le plateau de C à vous sur France 5 le 9 octobre, il sera également l’un des convives de Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne le 12 octobre, aux côtés de l’acteur Ary Abittan et de la romancière Raphaëlle Giordano. Une omniprésence médiatique qui témoigne de la ferveur entourant la sortie de La Sultane, un album qu’il décrit comme un hommage vibrant à l’Arménie et à la féminité.
Trois ans après Anouch, ce nouveau projet s’annonce comme une œuvre à la fois mystique et sensuelle, inspirée par la culture orientale et les sonorités envoûtantes du Caucase. Derrière chaque note, on sent l’attachement viscéral d’un homme à ses origines et à la beauté des émotions. Car chez Manoukian, la musique est toujours le reflet de la vie intérieure — un dialogue constant entre la passion, la nostalgie et la spiritualité.
L’amour, éternelle inspiration
Interrogé par TV Mag, le musicien s’est confié sur son rapport à l’amour, ce thème qu’il explore inlassablement dans sa musique comme dans ses paroles. Père de trois enfants, André Manoukian a connu plusieurs grandes histoires. Sa fille aînée, Julie, est née en 1982 de sa relation avec sa première épouse, Sophie. Puis sont venus Anton et Aris, nés respectivement en 2000 et 2001, fruits de son union avec Stéphanie. Une vie de famille riche et rythmée, mais toujours empreinte d’un romantisme pudique.
Et puis, il y a eu cette autre histoire, celle que la France entière a connue à travers les chansons, les plateaux télé et les souvenirs : sa relation passionnée avec Liane Foly. Ensemble, ils ont formé un couple mythique des années 1980 et 1990, uni par la musique et par un amour incandescent. Ce n’était pas une simple liaison, mais une véritable fusion artistique et sentimentale.
Dix ans d’amour et de création
Dans les années 1980, André Manoukian et Liane Foly se rencontrent et tombent éperdument amoureux. Entre eux, la complicité est immédiate. Il devient son compositeur, son producteur, son partenaire artistique, mais aussi son amoureux. De cette union naissent des chansons inoubliables, des albums à succès et une alchimie palpable, sur scène comme dans la vie. Ensemble, ils forment un duo aussi talentueux que magnétique, porté par une passion que rien ne semble pouvoir éteindre.
Et pourtant, après plus de dix ans d’une relation aussi forte qu’intense, l’histoire prend fin. Trente ans plus tard, André Manoukian en parle encore avec émotion et une certaine tendresse. “Avec Liane Foly, il y a des hauts et des bas, mais en ce moment, on est sur un haut”, confie-t-il aujourd’hui, laissant entendre que leur complicité, malgré les blessures du passé, n’a jamais complètement disparu.
La vérité sur leur rupture
L’artiste tient à rétablir une vérité souvent mal comprise : “On a rompu, tout le monde croit que c’est moi qui suis parti alors que c’est elle.” En effet, selon lui, c’est Liane Foly qui a mis un terme à leur histoire après avoir rencontré quelqu’un d’autre sur un tournage à Moscou. “Elle est partie faire un film là-bas, et elle est tombée amoureuse du troisième assistant”, raconte-t-il avec une pointe d’amusement mêlée de mélancolie.
Mais à l’époque, cette séparation fut loin d’être anodine. Pour André Manoukian, ce fut une épreuve profonde, presque existentielle. “Ça a été douloureux”, admet-il. Ce chagrin d’amour, il l’a même porté jusque dans le cabinet de son psy, cherchant à comprendre cette dépendance affective qui le liait à elle. “Un jour, j’ai dit à mon psy : ‘Moi, c’est elle’. Il m’a répondu que ça n’allait pas du tout, que j’étais dans une relation morbide, parce que la vie ne passait qu’à travers elle. Nous étions dans une interdépendance.”
Ces mots révèlent la profondeur de leur lien et la difficulté d’en sortir. Mais aussi la lucidité et l’humilité d’un homme capable de se remettre en question, d’analyser ses émotions et d’en faire de la beauté.
La musique comme thérapie
Chez André Manoukian, les blessures d’hier deviennent toujours des mélodies. La musique, pour lui, est un exutoire, un langage de l’âme. C’est dans la création qu’il a su transformer la douleur en harmonie, le manque en inspiration. Ce n’est pas un hasard si La Sultane explore les thèmes du féminin, du mystère et de la renaissance. À travers cet album, il célèbre non seulement l’Arménie, mais aussi la puissance des femmes, ces muses qui nourrissent son art depuis toujours.
“La Sultane”, c’est aussi une métaphore : celle de la beauté qui fascine, de l’amour qui domine et de la liberté retrouvée. André Manoukian y rend hommage aux femmes fortes et inspirantes, celles qui marquent une vie et qui laissent une empreinte indélébile, comme Liane Foly autrefois.
Un regard apaisé sur la vie
Aujourd’hui, le musicien semble avoir trouvé un équilibre. Entre ses projets artistiques, sa vie de famille et ses apparitions médiatiques, il avance avec une sérénité nouvelle. S’il évoque encore Liane Foly, ce n’est plus avec douleur, mais avec gratitude. Leur histoire, aussi tumultueuse fut-elle, a contribué à faire de lui l’homme et l’artiste qu’il est devenu.
Dans Un dimanche à la campagne, il partagera d’ailleurs cette sensibilité, cette sagesse teintée d’humour et d’auto-dérision qui le caractérisent. On y retrouvera ce Manoukian que le public aime tant : philosophe, poète, un brin séducteur, toujours prêt à parler d’amour, de musique et de beauté avec la même intensité.
Une œuvre comme un miroir
Avec La Sultane, André Manoukian signe un album à la fois intime et universel. Derrière chaque morceau, on devine l’homme qui a aimé, souffert, pardonné. Le musicien y tisse des ponts entre Orient et Occident, entre passé et présent, entre l’homme qu’il était et celui qu’il est devenu. Un voyage musical qui résonne comme une confession et une réconciliation avec lui-même.
Et peut-être est-ce là, le secret de sa longévité artistique : cette capacité à se réinventer sans jamais renier son histoire. Car pour André Manoukian, tout commence et finit toujours par une émotion. Et l’amour, qu’il soit douloureux ou lumineux, reste la plus belle des musiques.
News
Marine (Star Academy) donne un conseil aux futurs élèves : “L’inverse de ce que j’ai fait”
Marine (Star Academy 2024) : ses précieux conseils aux futurs académiciens et sa nouvelle vie de star L’aventure reprend bientôt…
Renaud : Sa fille Lolita critique son épouse, les tensions s’intensifient autour du contrôle de sa santé
Renaud : entre légende, blessures et querelles familiales, le phénix de la chanson française Toujours debout, toujours la banane, Renaud…
Les parents de Charlotte révèlent enfin : ils avaient parié sur The Voice Kids — si elle gagnait, elle aurait la chance de subir l’opération pour reconstruire son visage
Charlotte, la voix du courage : le parcours bouleversant de la gagnante de The Voice Kids La dernière saison de…
Kendji Girac : le drame qui a marqué son enfance et qu’il n’a jamais oublié
Kendji Girac : le drame de son enfance qui a marqué sa vie à jamais À seulement dix ans,…
Star Academy : surprise, Camille Combal décroche un rôle dans la nouvelle saison !
Star Academy fait son grand retour sur TF1 : Nikos Aliagas et Camille Combal aux commandes pour une saison 13…
Mort d’Herbert Léonard : les derniers instants de sa vie révélés – Parti dans la douleur d’un cancer du poumon
Herbert Léonard : Cléo, sa veuve, raconte les derniers mois et la dispersion de ses cendres Le 2 mars dernier,…
End of content
No more pages to load