Goosie a gagné son combat hier soir à 17 h.

Le 26 septembre 2025 est devenu le jour de sa libération.

Libéré de la douleur.

Libéré du cancer.

Libéré de la peur qui avait si longtemps assombri son petit corps.

Il s’est battu courageusement pendant 1 027 jours.

Du 18 juin 2020 jusqu’à la fin, sa vie a été une histoire de résilience, d’espoir et de courage.

Ceux qui l’ont connu disaient souvent que sa force pouvait faire taire une pièce.

Même lorsque son corps s’est affaibli, son esprit n’a jamais cédé.

Il a affronté plus de choses en ses courtes années que beaucoup n’en ont affrontées au cours de leur vie.

Aiguilles, opérations chirurgicales, séjours interminables à l’hôpital : telles étaient sa réalité quotidienne.

Et pourtant, il accueillait tout cela avec un sourire éclatant.

Ce sourire est devenu sa marque de fabrique.

Il était impossible de le rencontrer sans être touché par sa lumière.

Bryson, affectueusement surnommé Goosie, avait le don de faire croire aux miracles à tous ceux qui l’entouraient.

Il portait la joie là où d’autres portaient le chagrin.

Il apportait le rire même lorsque le monde le versait en larmes.

Sa famille l’a soutenu à chaque instant.

Ils ont prié, ils l’ont serré dans leurs bras, ils lui ont murmuré des mots de réconfort lorsque les nuits devenaient pesantes.

Et lorsque la douleur était trop intense, ils lui ont serré les mains plus fort, lui rappelant qu’il n’était jamais seul.

Aucun parent ne devrait avoir à voir son enfant endurer ce qu’il a enduré.

Aucun enfant ne devrait avoir à porter le poids du cancer.

Pourtant, malgré chaque piqûre d’aiguille, chaque nuit agitée, chaque instant de peur, Goosie est resté pur.

Pur d’amour.

Pur d’esprit.

Pur dans sa capacité à illuminer même les jours les plus sombres.

La nuit dernière, lorsque son combat a pris fin, le ciel a gagné un guerrier.

Le monde a perdu sa présence physique, mais sa lumière est toujours là.

Elle perdure en chaque personne qui a vu son sourire.

Elle vit dans chaque cœur qui porte son histoire.

Et elle ne sera jamais oubliée.

Sa famille est plongée dans une douleur indescriptible.

Le silence où résonnait autrefois son rire est insupportable.

Le vide dans leurs bras semble infini.

Ils auraient aimé que seul l’amour le sauve.

Ils auraient aimé que le pouvoir des prières, des médicaments, de l’espoir, ait suffi.

Mais parfois, ce monde est plus cruel que nous ne pouvons l’imaginer.

Le cancer infantile lui a tant volé, mais il n’a jamais pu lui voler son âme.

Les personnes qui l’ont rencontré, que ce soit pour un instant ou pour des années, garderont son souvenir à jamais.

Un oncle a dit qu’être l’oncle de Goosie était la plus grande bénédiction de la vie.

Il a promis que lorsqu’ils se retrouveraient au paradis, ils sauteraient ensemble sur le trampoline, comme ils l’avaient toujours rêvé.

Savoir que Goosie ne souffre plus est une source de paix.

Savoir qu’il est désormais en sécurité, à l’abri de la souffrance, est réconfortant.

Savoir que son histoire inspirera le changement est un espoir.

Parce qu’aucune famille ne devrait avoir à vivre ce que la sienne a enduré.

La prière est simple : qu’un jour, aucun enfant ne soit plus jamais confronté au cancer.

Qu’un jour, les bras de chaque parent soient toujours bien ouverts.

Qu’un jour, des sourires comme celui de Goosie ne soient pas ternis par la maladie.

D’ici là, sa famille sollicite des prières.

Prières pour la force.

Prières pour la guérison.

Prières pour la paix au milieu d’un deuil insupportable.

Ils s’accrochent à la promesse de Matthieu 19:14 :

« Mais Jésus dit : “Laissez les petits enfants venir à moi, et ne les en empêchez pas, car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent.” »

Goosie est désormais libre.

Et tandis que son absence se fait profondément sentir sur terre, le ciel célèbre l’arrivée d’un enfant dont le courage a éclairé la voie à tant d’autres.

Repose en paix, Goosie.

Ta lumière ne s’éteindra jamais.