Interrogée par Sam Zirah, Juliette Marsault s’est confiée sur son avortement survenu il y a douze ans.

L'impression d'être dans l'exorciste…" : Juliette (Secret Story) évoque son  avortement, les internautes surpris - Public

Douze ans après avoir vécu un événement marquant dans sa vie, Juliette Marsault, ancienne candidate emblématique de l’émission Secret Story, a choisi de briser le silence. Invitée sur la chaîne YouTube de Sam Zirah, la jeune femme s’est livrée avec émotion et franchise sur une épreuve personnelle encore taboue : son avortement survenu à l’âge de 22 ans.

Dans un témoignage cru et sans filtre, Juliette dénonce le traitement qu’elle affirme avoir subi de la part du corps médical, un traitement qu’elle qualifie de sexiste et déshumanisant.

Si son discours a trouvé un écho auprès de certaines femmes, il a aussi suscité la polémique sur les réseaux sociaux.

Une épreuve compliquée

Connue pour sa participation à la saison 5 de l’émission “Secret Story”, Juliette Marsault a signé son grand retour à la télévision il y a quelques mois, en participant à la neuvième édition de “La Villa des Cœurs Brisés”.

Ce dimanche 25 mai 2025, c’est dans le fauteuil de Sam Zirah que les internautes ont pu la retrouver. L’occasion pour la jeune femme de se livrer sur une expérience intime douloureuse : son avortement survenu il y a 12 ans.

“J’avais l’impression d’être dans l’exorciste ! Quand j’ai expérimenté mon avortement j’avais 22 ans. C’était il y a 12 ans et on n’avait pas les mêmes possibilités de s’informer, la même possibilité de se renseigner” a-t-elle expliqué au journaliste. La jolie brune n’a pas hésité à dénoncer le système qu’elle estime encore trop souvent aveugle à la souffrance psychologique des femmes confrontées à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).

Un accompagnement médical jugé “sexiste”

L'impression d'être dans l'exorciste…" : Juliette (Secret Story) évoque son  avortement, les internautes surpris - Public

L’ancienne candidate dénonce de manière virulente le manque d’empathie et le jugement implicite qu’elle dit avoir perçu chez les professionnels de santé chargés de son suivi à la clinique. Elle se souvient notamment de certaines réflexions qui l’ont profondément marquée :

“On m’a posé des questions comme : “Vous êtes sûre de vouloir faire ça ?”, “Qu’est-ce qui s’est passé ?”, ou encore “Vous ne vous êtes pas protégés ?”.

Des paroles qui, selon elle, trahissent une forme de culpabilisation sous-jacente. Aujourd’hui trentenaire, Juliette Marsault insinue que ce choix devrait être marqué un sentiment d’être entourée, accompagnée, et non interrogée comme si on était fautive.

Elle dépeint une atmosphère clinique froide, rigide, où l’émotion est absente. Un lieu où, au lieu de la bienveillance, elle a trouvé le jugement. “Ce genre de remarques, on ne devrait jamais les faire à une nana de 22 ans, ni à aucune femme d’ailleurs”.

Une parole qui dérange

Contre toute attente, le témoignage de Juliette a divisé l’opinion publique. Si une partie des internautes a salué son courage, d’autres l’ont accusée d’en faire “trop” ou de “dramatiser” une situation devenue relativement encadrée légalement et médicalement en France.

“Il y a 12 ans tout était déjà en place”, “expérimenté lol”, “Y’a 12 ans, c’était comme maintenant, faut arrêter”, “Ce n’était pas y’a 50 ans non plus…” peut-on par exemple lire parmi les réactions.