Paternité secrète : Orelsan révèle être papa depuis deux ans et son fils apparaît dans son nouveau film, “Yoroï”

Le coup de théâtre le plus inattendu d’Orelsan : une révélation de paternité à l’écran

L’artiste que l’on croyait connaître sous toutes les coutures vient de nous surprendre de la plus belle et la plus discrète des manières. Orelsan, le rappeur normand à l’humour souvent teinté de mélancolie et d’une ironie nonchalante, a lâché une bombe d’une douceur inouïe : il est papa. Et ce n’est pas tout : l’annonce a été faite lors de l’avant-première de son nouveau long-métrage, “Yoroï”, où il a révélé que son fils, âgé de deux ans, fait même une apparition furtive à la toute fin du film. Un coup de maître en matière de discrétion et un clin d’œil incroyablement personnel glissé dans son œuvre.

Un secret de deux ans dévoilé avec un flegme désarmant

La scène s’est déroulée lors d’une projection à Bordeaux, quelques jours seulement après l’avant-première caennaise de son film. Un spectateur, manifestement inspiré par le thème de la paternité abordé dans Yoroï, a demandé à Orelsan si l’œuvre n’était pas, en réalité, « un teaser pour annoncer qu’il va être papa ». La réponse du Caennais, pleine de ce gentil sarcasme qui lui est propre, a provoqué l’hilarité et la stupéfaction de la salle.

« Haha, ça aurait pu… sauf que j’ai déjà un enfant ! Il a deux ans, et on le voit à la fin du film, très brièvement », a répondu le rappeur, officialisant ainsi une rumeur qui courait depuis plusieurs mois. Si l’on savait qu’un magazine people avait publié, sans confirmation, une photo de l’artiste promenant une poussette en 2024, il aura fallu attendre ce moment unique pour avoir le cœur net.

L’explication d’Orelsan quant à son silence est tout à fait dans son personnage : « Peu de gens le savent, parce que je n’ai pas fait de post avec le bébé dans les bras à la naissance. » Une phrase qui résume son rapport singulier à la célébrité : préserver son jardin secret, loin du tumulte des réseaux sociaux et de la surexposition médiatique. Cette révélation, loin d’être un coup de buzz calculé, prend des allures de confidence échappée, ou plutôt, d’un hommage tendre caché au cœur de son travail.

“Yoroï” : l’écho discret de la paternité dans l’œuvre

Le timing de cette annonce est d’autant plus pertinent que son film, “Yoroï”, résonne profondément avec les thèmes de la famille et de l’introspection. Si le long-métrage n’est pas un biopic, Orelsan le décrit comme une autofiction, un lieu où la réalité sert de tremplin à l’imaginaire. Il s’agit de « moi dans un monde parallèle », selon ses mots.

Le film, attendu en salles le 29 octobre 2025, raconte l’histoire d’un personnage en plein burn-out qui s’exile au Japon avec sa compagne enceinte. Là-bas, il se confronte à des créatures mystiques du folklore japonais, les yokai, qui l’aident à affronter ses démons intérieurs. C’est une comédie d’aventure familiale qui se veut porteuse d’une « vraie morale et un peu de dérision ».

Dans ce contexte chargé en émotion et en références à la construction de soi et à l’avenir, l’apparition du fils d’Orelsan prend tout son sens. Ce petit détail final est un murmure que seuls les spectateurs les plus vigilants et attentifs capteront. C’est une dimension très personnelle qui s’ajoute à un film déjà riche, transformant une œuvre de fiction en un album de famille subtilement caché.

Entre Japon, Normandie et vie de famille

Ce nouveau projet cinématographique, imaginé il y a quatre ans avec David Tomaszewski, illustre parfaitement la complexité et la richesse de l’univers d’Orelsan. On y retrouve l’amour de l’artiste pour la culture japonaise, qui sert de toile de fond à cette quête initiatique, ainsi que ses racines normandes, glissées ici et là comme des clins d’œil affectueux.

Avec Yoroï, le rappeur continue de brouiller les pistes entre son personnage public et sa vie privée. Il utilise l’art non pas comme un moyen de tout déballer, mais pour y suggérer l’essentiel. En choisissant le grand écran pour officialiser sa paternité, Orelsan ne cherche pas le clic ou l’exposition facile, mais l’authenticité. Il offre à son fils une présence éternelle dans son œuvre, un cadeau discret et puissant.

Cette révélation inattendue ajoute une couche d’humanité et de tendresse à l’image d’un artiste souvent perçu comme le portrait d’une génération désabusée. Orelsan n’est plus seulement le rappeur qui interroge les angoisses de son temps ; il est aussi un père qui choisit de faire une place, même minuscule, à son enfant au sommet de sa carrière.

Le film “Yoroï” s’apprête donc à sortir en salles auréolé de cette anecdote émouvante, transformant ce qui aurait pu être un simple long-métrage en une capsule temporelle intime. Il nous rappelle que, même sous l’armure de l’artiste public, se cachent des histoires personnelles d’une grande simplicité et d’une immense valeur. La discrétion d’Orelsan n’aura finalement fait qu’amplifier la beauté de l’annonce : être père est le plus beau des scénarios.