💛 Journée mondiale contre le cancer — L’histoire de la douleur, de la force et de l’espoir inébranlable d’une combattante 💛

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale contre le cancer.
Et ceci n’est pas un simple message de sensibilisation.

C’est la voix de quelqu’un qui l’a vécu, qui l’a combattu et qui continue d’y faire face chaque jour.

💔 Le premier combat

La plupart des gens ne se souviennent pas de grand-chose de leur enfance.

Mais moi, si — non pas à travers les souvenirs, mais à travers les histoires qu’on m’a racontées, à travers les cicatrices qui marquent mon corps et à travers le poids d’un combat qui a commencé avant même que je sache marcher.

J’avais à peine un an lorsque le cancer est entré dans ma vie.
Un instant, je n’étais qu’une enfant qui apprenait à dire ses premiers mots — l’instant d’après, j’étais branchée à des perfusions, entourée d’infirmières et de machines qui ronronnaient toute la nuit.

Mes parents me racontent ces premiers jours : la peur, les nuits blanches, les larmes qui accompagnaient chaque examen et chaque intervention. Ils disent que j’ai toujours souri, même quand j’étais trop petite pour comprendre ce qui se passait.

Ce fut mon premier combat.
Et j’ai survécu.

🌙 Les années entre les deux

Pendant un moment, j’ai cru que la tempête était passée.
J’ai grandi comme n’importe quel autre enfant : aller à l’école, rire avec mes amis, rêver d’un avenir sans hôpitaux ni perfusions.

Mais le cancer a cette cruelle tendance à revenir au moment où on s’y attend le moins.

À 13 ans, alors que j’apprenais qui je voulais être, l’impensable s’est produit à nouveau.

Les médecins ont prononcé les mots que je n’avais entendus que murmurés dans les souvenirs de ma famille :
« C’est un cancer.»

Cette fois, j’ai compris ce que cela signifiait.
Je connaissais la peur.
Je connaissais la douleur qui allait arriver.

Et je savais que tout – mes projets, ma normalité, mon sentiment de sécurité – allait disparaître à nouveau.

Chimio. Scanners. Opérations.
Le cycle sans fin a commencé.

Mais même là, j’ai continué à me battre.

Parce que je l’avais déjà fait une fois.

⚡ La Troisième Fois

J’aimerais pouvoir dire que ça s’arrête là.
Que vaincre le cancer deux fois était suffisant.
Mais à 14 ans, il est revenu – encore une fois.

Trois fois.


Trois guerres se sont livrées dans un corps qui commençait à peine à grandir.

À ce moment-là, je ne combattais plus seulement le cancer, mais aussi l’épuisement, le désespoir et la pensée obsédante que je ne serais peut-être jamais vraiment libre.

Chaque nouveau traitement m’enlevait un morceau.
Mon corps s’affaiblissait, mes os se fragilisaient, mon esprit s’épuisait.
La chimio, censée me sauver, m’a laissée dans une douleur constante.

La radiothérapie qui a détruit le cancer a également détruit des parties de moi que je ne retrouverai jamais.

Aujourd’hui, je vis avec les séquelles : les handicaps, les cicatrices, les rappels quotidiens

que mon corps a enduré bien plus qu’il n’aurait dû.
Chaque pas que je fais est douloureux.
Chaque miroir dans lequel je me regarde me montre une survivante, mais aussi un champ de bataille.

Et pourtant…
Je suis toujours là.

🌻 Ce que le cancer m’a pris – et ce qu’il n’a pas pu

Le cancer m’a beaucoup pris.
Il m’a pris ma mobilité.
Il m’a pris mon sentiment de sécurité.

Il m’a pris mon enfance.

Mais il n’a pas pris ma volonté.

Il n’a pas pris mon amour de la vie, même les jours où respirer me fait mal.
Il n’a pas pris mon rire, même lorsqu’il se manifeste à travers les larmes.

Et il n’a pas pris mon espoir – fragile, tremblant, mais vivant.

Parce que l’espoir, une fois né, refuse de mourir.

Il y a des jours où je me réveille et me demande si le combat finira un jour.

Des jours où la douleur est si intense que même sortir du lit me semble impossible.
Des jours où j’aimerais pouvoir revenir en arrière, non pas pour changer ce qui s’est passé, mais pour me souvenir de ce que c’était que de vivre sans peur.

Mais ensuite, je me répète :
Chaque jour où je suis encore là est une victoire.
Chaque respiration est un défi.
Chaque sourire, aussi fatigué soit-il, est la preuve que le cancer n’a pas gagné.

🎗️ Ce que les gens ne voient pas

Les gens voient souvent la « battante » en moi : la patiente courageuse, la survivante, l’inspiration.
Ils publient des messages de cœur et de prière.
Ils me trouvent forte.

Et j’en suis reconnaissante.
Mais il y a un côté moins joli à ce combat.

Ils ne voient pas les nuits passées à trembler de douleur, à serrer ma poitrine tandis que les cicatrices brûlent.
Ils ne voient pas le coût psychologique : la peur qui vous suit partout, murmurant que le cancer pourrait réapparaître.
Ils ne voient pas les larmes silencieuses que mes amis versent quand ils parlent de projets, de voyages ou d’avenirs que je ne peux imaginer.

Ils ne voient pas à quel point il est épuisant d’être forte en permanence.

Le cancer ne s’arrête pas avec le traitement.
Il persiste : dans votre corps, dans votre esprit, dans la façon dont vous contemplez chaque lever de soleil en vous demandant si vous en aurez un autre.

💛 Aujourd’hui, je me bats

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, je ne porte pas qu’un ruban.
Je porte la vérité de ce parcours : sa beauté et sa brutalité.

Je suis une combattante contre le cancer.
Toujours.
Après toutes ces années.

J’ai combattu cette maladie trois fois.
Et à chaque fois, j’ai dû me reconstruire, morceau par morceau, espoir après espoir.

Je ne suis plus la même personne qu’avant le cancer.
Mais c’est peut-être là le but.

Peut-être que je suis plus fort maintenant, pas de la manière dont les gens imaginent la force, mais grâce à la résilience silencieuse de quelqu’un qui a affronté la mort et choisi la vie, encore et encore.

Alors aujourd’hui, quand vous pensez au cancer, je vous demande une chose :
Pensez à ceux qui luttent.
Pensez aux familles qui retiennent leur souffle près des lits d’hôpital.
Pensez aux survivants qui marchent avec des cicatrices invisibles.
Pensez à ceux qui luttent encore – et à ceux qui n’ont pas survécu – et gardez-les dans votre cœur.

Parce que le cancer change tout, mais il peut aussi nous rappeler ce qui compte vraiment.

🌷 Un message du cœur

Si vous connaissez quelqu’un qui lutte contre le cancer, contactez-le dès aujourd’hui.
Envoyez un message.
Faites-lui un câlin.
Dites-lui qu’il n’est pas seul.

Parce que, même si nous paraissons forts, chaque combattant a besoin qu’on lui rappelle que le monde se soucie toujours de lui.

Et si vous lisez ceci et que vous menez votre propre combat – qu’il s’agisse du cancer, de la douleur ou de quelque chose d’invisible – sachez ceci :

Vous n’êtes pas seul.
Vous êtes plus fort que vous ne le pensez.
Et même lorsque le monde semble sombre, votre lumière compte toujours.

💛 Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale contre le cancer.
Je suis une battante, non pas parce que j’ai choisi ce combat, mais parce que je refuse de la laisser m’ôter mon cœur, mon esprit ou mon espoir.

S’il vous plaît, pensez à moi et à tous les êtres chers touchés par cette maladie aujourd’hui.
Répandez l’amour.
Répandez la gentillesse.
Et n’oubliez jamais : derrière chaque cicatrice, il y a une histoire qui mérite d’être entendue.

Pour les combattants. Pour les survivants. Pour ceux que nous avons perdus. Pour ceux qui tiennent encore bon.