"Đó là một loại thuốc độc": Francis Perrin, cựu người nghiện rượu, kể lại cách anh ấy cai rượu (VIDEO)

Francis Perrin, l’acteur aux mille visages, se confie sur son plus grand combat : celui contre lui-même

Connu pour son humour tendre, son charisme chaleureux et ses rôles marquants dans « Mongeville » ou encore « Le juge est une femme », Francis Perrin fait partie de ces comédiens que le public croit connaître. Derrière le sourire franc et les éclats de rire, pourtant, se cache une douleur longtemps tue : une dépendance à l’alcool qui a failli détruire sa vie, son équilibre et sa famille.

Dans une interview bouleversante, le comédien s’est confié sur ce passé d’ombre et de souffrance, qu’il évoque désormais sans détour. À 77 ans, Francis Perrin choisit la vérité, la transparence, et surtout, la transmission. Car s’il a sombré dans l’alcool, c’est aussi pour mieux renaître — poussé par l’amour inconditionnel d’un fils différent, Louis, atteint d’autisme.

Un père dépassé face à la différence

« Mon rôle de père n’a pas toujours été facile », admet l’acteur avec émotion. Père de six enfants — dont Louis, Clarisse et Baptiste, nés de son union avec Gersende Dufromentel, et des jumelles Cécile et Fabiola, adoptées lors de son premier mariage — Francis Perrin a longtemps tenté d’être ce pilier solide que tous attendaient de lui. Mais la vie en a décidé autrement.

Lorsque le diagnostic d’autisme est tombé pour son fils Louis, le monde de l’acteur s’est effondré. L’incertitude, la peur, les jugements, et surtout le manque de soutien médical ont plongé le couple dans un désarroi profond. Certains médecins, raconte-t-il, ont même prononcé des mots d’une violence inouïe : « Faites le deuil de votre enfant. »

Pour Francis Perrin, c’est le début d’un long naufrage intérieur. L’alcool devient une échappatoire. Une « béquille », comme il le dit lui-même.

« J’ai bu jusqu’à 4 ou 5 litres par jour »

Dans son livre « Louis, pas à pas », publié avec Gersende, Francis Perrin ne cache rien. Il y raconte sans fard cette période où il se réfugiait dans l’alcool pour tenter d’étouffer la douleur.
« J’ai cette faiblesse », confie-t-il. « J’ai cherché dans l’alcool une forme d’anesthésie. J’en buvais quatre à cinq litres par jour. »

Les mots sont crus, presque insoutenables. Quatre à cinq litres d’alcool, chaque jour — une spirale infernale, une autodestruction progressive. Les journées s’étiraient dans une brume d’ivresse, les nuits dans un silence assourdissant. Le corps lâchait, l’esprit s’égarait.

Mais dans cette noirceur, un fil de lumière persistait : Louis.

L’amour d’un fils comme ancre de survie

C’est en observant son fils lutter pour s’ouvrir au monde que Francis Perrin a trouvé la force de se relever. Là où beaucoup auraient baissé les bras, Louis lui a appris la persévérance, la patience, et surtout, la foi dans la différence.

« Louis, c’est mon professeur de vie », confie-t-il. « Il m’a appris que la perfection n’existe pas, que la vraie beauté réside dans l’effort, dans le courage silencieux. »

Diễn viên Francis Perrin mắc chứng nghiện rượu "Tôi không thể sống thiếu rượu" ❗❗ - YouTube

Avec Gersende, il décide alors de faire de cette épreuve une mission. Ensemble, ils militent pour une meilleure prise en charge de l’autisme, dénoncent les jugements injustes et plaident pour une approche éducative positive. Leur combat devient public, visible, utile.

Et peu à peu, l’ombre se dissipe. Francis Perrin se désintoxique, se reconstruit, retrouve l’envie de jouer, de rire, de vivre.

De la descente aux enfers à la rédemption

Ce que beaucoup ignorent, c’est que cette descente aux enfers a coïncidé avec l’un des tournants de sa carrière. Derrière les projecteurs, Francis Perrin jouait un rôle dangereux : celui de l’homme heureux. En coulisses, c’était un autre scénario : angoisses, solitude, honte, regrets.

« Je jouais pour oublier que je souffrais. »

Mais un jour, le corps dit stop. Les proches s’inquiètent, la santé vacille, la carrière menace de s’effondrer. C’est alors que Gersende prend les choses en main : « Soit tu choisis la vie, soit tu perds tout. »

Ce fut le déclic. Un sursaut. Une décision radicale.

Depuis, Francis Perrin ne boit plus. Il en parle avec pudeur mais aussi fierté : « Ce qui est bien, c’est que j’ai réussi à surmonter cette addiction. »

Une renaissance sous le signe de la transmission

Aujourd’hui, loin de fuir son passé, Francis Perrin le partage pour aider les autres. En évoquant sans filtre son alcoolisme et ses fragilités, il espère briser les tabous autour de ces sujets encore trop honteux.

« On croit que l’alcool aide à tenir. C’est faux. Il vous détruit, lentement, mais sûrement. »

Son témoignage trouve un écho puissant chez de nombreux parents confrontés à la différence, mais aussi chez ceux qui luttent contre leurs propres dépendances. Parler, dire, avouer — voilà désormais sa forme de courage.

Dans les médias, il assume : « J’ai eu la chance de pouvoir guérir. Mais sans ma famille, sans Louis, je n’aurais pas survécu. »

Un acteur apaisé, un homme réconcilié

Sur le tournage de Mongeville, la série à succès de France 3, Francis Perrin rayonne d’une sérénité nouvelle. L’homme apaisé qu’il est devenu ne cherche plus à plaire, mais à transmettre. Il partage son expérience avec bienveillance, tout en continuant d’incarner, avec brio, des personnages de justice et d’humanité.

Son rire a retrouvé sa sincérité. Ses yeux, leur lumière. Et dans son cœur, la gratitude domine.

« J’ai failli tout perdre, dit-il. Mais parfois, il faut descendre très bas pour retrouver la vraie hauteur. »

Une leçon de vie universelle

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L’histoire de Francis Perrin n’est pas celle d’une star déchue, mais celle d’un homme debout. D’un père qui, malgré la douleur et la tentation, a choisi l’amour, la résilience et la vie.

À travers « Louis, pas à pas », il nous rappelle que les plus grandes batailles sont souvent invisibles, et que les héros ne portent pas toujours de cape. Certains portent simplement un verre vide — et un regard tourné vers demain.