Mystère en République dominicaine : la mort troublante de Mario Oliver, l’ancien compagnon de Stéphanie de Monaco

Le 26 octobre dernier, les autorités dominicaines ont fait une découverte glaçante dans une luxueuse villa de Las Terrenas, une station balnéaire réputée du nord de la République dominicaine. À l’intérieur de la propriété, le corps sans vie d’un homme de nationalité américaine a été retrouvé dans des circonstances pour le moins troublantes. Cet homme, âgé de 71 ans, n’était pas un inconnu : il s’agissait de Mario Oliver, figure mondaine et restaurateur reconnu, autrefois compagnon de la princesse Stéphanie de Monaco.

Selon les premières informations relayées par la presse locale, le corps de Mario Oliver présentait des signes laissant penser à une mort violente. Les autorités ont d’abord évoqué la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné. Cependant, plusieurs éléments découverts sur place ont rapidement éveillé les soupçons d’un possible acte prémédité.

Un destin romanesque et tragique

Né en France au début des années 1950, Mario Oliver — de son vrai nom Mario Giacoliver — avait quitté l’Hexagone à la fin des années 1970 pour s’installer aux États-Unis. C’est à Los Angeles qu’il s’est fait un nom dans le monde de la nuit, devenant l’un des restaurateurs et entrepreneurs les plus influents du milieu mondain californien. Son établissement phare, le Vertigo, a vu défiler les plus grandes stars de l’époque : Madonna, Jack Nicholson, ou encore Prince. Charmeur, élégant, polyglotte, Mario Oliver incarnait à lui seul la réussite et le glamour des années 80.

Mais c’est en France qu’il a véritablement accédé à la notoriété, lorsqu’il a entamé une relation avec la princesse Stéphanie de Monaco, au milieu des années 1980. Ensemble, ils formaient un couple aussi beau que médiatisé. Main dans la main, ils assistaient à des événements mondains, posaient pour les photographes et suscitaient la curiosité de la presse du monde entier. Leur idylle, brève mais intense, a marqué une période singulière de la vie de la princesse, avant qu’elle ne vive une autre histoire très médiatisée avec son garde du corps, Daniel Ducruet.

Une vie d’excès et d’ombres

Après la fin de sa relation avec Stéphanie, Mario Oliver s’était éloigné du tumulte médiatique pour se consacrer à ses affaires. Il a multiplié les projets, notamment dans la restauration et le tourisme de luxe en Amérique latine. Dans les années 2000, il s’est installé en République dominicaine, où il dirigeait plusieurs établissements haut de gamme, appréciés des expatriés et des touristes américains.

Selon des proches cités par le quotidien Listín Diario, Mario menait une vie tranquille, entre gestion de ses affaires et moments passés avec ses amis sur la plage. « Il était aimé ici, un homme simple, généreux, toujours souriant », confie l’un de ses associés. Pourtant, certains de ses proches affirment qu’il avait récemment confié se sentir « surveillé » et qu’il avait « peur d’un vol ou d’une trahison ».

Les circonstances d’un drame troublant

Le soir du 26 octobre, des voisins auraient signalé une agitation inhabituelle autour de la villa. Lorsque la police est intervenue, elle a découvert la porte d’entrée fracturée et la maison en désordre. Le corps de Mario Oliver gisait dans le salon, présentant plusieurs contusions et une blessure à la tête. Aucun objet de grande valeur ne semblait avoir été dérobé, ce qui remet en cause la thèse d’un simple cambriolage.

Les enquêteurs dominicains ont immédiatement ouvert une enquête pour homicide. Le corps a été transféré à l’Institut médico-légal de San Francisco de Macorís pour autopsie. Selon les premiers résultats, la mort remonterait à la nuit du 25 au 26 octobre. Si les conclusions officielles n’ont pas encore été rendues publiques, plusieurs médias locaux évoquent désormais la possibilité d’un règlement de comptes.

La réaction du Rocher

À Monaco, la nouvelle de la mort de Mario Oliver a provoqué un véritable choc. Le Palais princier n’a pas réagi officiellement, mais des proches de la princesse Stéphanie ont confirmé qu’elle avait été profondément affectée par cette disparition. Une source proche de la famille Grimaldi confie : « Stéphanie a partagé avec lui un moment important de sa vie. Elle est bouleversée d’apprendre sa mort dans de telles conditions. »

Si les deux anciens amants ne s’étaient pas revus depuis de nombreuses années, ils seraient restés en contact épisodique. Mario Oliver aurait d’ailleurs toujours gardé un souvenir tendre de sa relation avec la princesse, qu’il décrivait comme « une femme libre, solaire et sincère ».

Trois ans d’attente, toujours pas de justice

Ce drame s’ajoute à la longue liste des affaires non élucidées en République dominicaine, où la criminalité liée au tourisme et à l’immobilier de luxe demeure un sujet sensible. Malgré l’ouverture d’une enquête, trois ans après les faits, aucune conclusion définitive n’a été rendue publique. Les proches de Mario dénoncent le silence des autorités et l’absence de résultats concrets.

Un ami proche du défunt s’indigne : « Trois ans que nous attendons la vérité. Trois ans sans réponse, sans procès, sans justice. Mario mérite mieux que ça. »

Aujourd’hui encore, le mystère plane. Meurtre prémédité, cambriolage déguisé ou vengeance personnelle ? Les hypothèses se multiplient, mais aucune ne semble tenir définitivement. Ce qui est certain, c’est que la mort de Mario Oliver laisse derrière elle un vide immense et une multitude de questions sans réponse.

À 71 ans, celui qui avait connu la gloire, l’amour et le luxe a trouvé la mort loin des paillettes, dans la solitude d’une villa tropicale. Ironie tragique du destin pour cet homme qui avait vécu sous les projecteurs, avant de disparaître dans l’ombre du mystère.