Meurtre de Lola, 12 ans : que risque vraiment Dahbia B. jugée pour meurtre, viol sur mineure et actes de barbarie ?

Le procès de Dahbia B., accusée du meurtre de la petite Lola, 12 ans, à Paris, aura bien lieu ce vendredi 17 octobre 2025. Que risque-t-elle vraiment ?

Pendant de longs mois, l’état psychologique de Dahbia B. a été au cœur des débats. Était-elle consciente au moment du meurtre de la petite Lola ? Une question tranchée par les experts psychiatriques et la justice. Ainsi, le procès de la suspecte principale, toujours en détention provisoire, se tiendra bien aux assises de Paris, débutera ce vendredi 17 octobre 2025.

Dahbia B., née en 1998, sera entendue dans le cadre de l’affaire sur le meurtre de la petite Lola, 12 ans, en octobre 2022 à Paris. Elle comparaîtra pour “le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie”, avait indiqué le procureur de la République de Paris, suite à l’ordonnance de renvoi rendu en novembre dernier.

Procès du meurtre de la petite Lola à Paris : ce que Dahbia B. encourt vraiment ?

Le 14 octobre 2022, la veille d’un week-end, la jeune Lola, 12 ans, est retrouvée dans une malle en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble du XIXᵉ arrondissement de Paris, rue Manin, où ses parents sont gardiens. Sur les images de vidéosurveillance de la résidence, le père de la collégienne avait découvert que sa fille avait passé la porte du hall d’entrée avec une inconnue. Plus tard, cette dernière traînait dans les escaliers de lourds bagages, dont une malle contenant le corps de l’adolescente.

Lors de sa garde à vue, Dahbia B. avait donné des détails glaçants sur les événements qui avaient précédé le meurtre de Lola. La suspecte avait raconté avoir “imposé (à Lola) de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d’autres violences ayant entraîné la mort”, puis, elle aurait“dissimulé le corps dans la caisse”. Des crimes graves pour lesquels, l’Algérienne rentrée légalement en 2016 en France, mais sous le coup d’un OQTF, risque la perpétuité.

Mort de Lola, 12 ans : la famille de la collégienne “détruite” après son meurtre

Le meurtre brutal de la jeune Lola avait ému la France entière. C’était devant une foule nombreuse que la jeune collégienne de 12 ans avait été enterrée le 24 octobre 2022. Un an après le drame, son père Johan Daviet avait évoqué la perte de sa fille et le mal-être qui s’était emparé de lui. “Je ne vais pas bien du tout. En réalité, elle (Dahbia Benkired) n’a pas fait que détruire la vie d’un enfant, elle a détruit une famille complète. Ça va des oncles, jusqu’aux tantes”, annonçait-il dans Sept à Huit sur TF1.

Le 24 février 2024, l’annonce de la mort de Johan Daviet, 49 ans, est un nouveau choc pour cette famille d’ores et déjà endeuillée par la perte de Lola. Quelques mois plus tard, la mère de la collégienne avait accepté de prendre la parole suite au renvoi devant la cour d’assises de Paris de Dahbia B.. “Même si le procès arrive, on ne sait pas si on aura toutes les réponses. On se posera toujours la question : ‘Pourquoi Lola ?”, confiait Delphine Daviet-Ropital dans “C à vous” sur France 5.

Meurtre de Lola : sa mère lui rend un vibrant hommage

Alors que la date du procès de Dahbia B. a été fixé, Me Clotilde Lepetit, avocate de la famille de Lola avait salué, “une instruction qui montre le sérieux et le travail qui a été consacré à ce dossier criminel hors norme”. L’avocate avait également expliqué que la mère de la collégienne de 12 ans “voulait qu’il soit prévu le plus haut des débats judiciaires pour que soient jugés les crimes terribles commis sur sa fille”, concluant, “Nous l’aurons”.
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La famille de Lola “détruite” par son meurtre réclame justice.

Pour rendre hommage à sa fille décédée, la maman avait dévoilé son tatouage. Sur son avant-bras droit, Delphine Daviet-Ropita a fait tatouer l’illustration de l’artiste Laurel. Un dessin qui avait beaucoup fait parler à l’époque des faits et qui est à jamais gravé dans sa peau.