Video: Vụ sát hại bé Lola 12 tuổi: nghiện rượu và ly hôn, cha cô bé sống trong cơn ác mộng kể từ thảm kịch - Purepeople

L’affaire de la jeune collégienne Lola Daviet, âgée de 12 ans, retrouvée morte dans une malle à Paris en octobre 2022, avait profondément choqué l’opinion publique française.
La principale mise en cause, Dahbia B., a été placée sous enquête et son procès s’est ouvert à Paris à l’automne 2025.
Sur son compte X (ancien Twitter), Jean-Michel Aphatie a évoqué l’ouverture du procès, expliquant que ce drame avait inspiré la rédaction de son livre consacré à Cyril Hanouna. Selon lui, c’est la manière dont Hanouna avait abordé ce crime dans Touche pas à mon poste ! qui l’avait profondément choqué.

Ce que dit Aphatie

Dans son message, Aphatie écrit : « Va s’ouvrir le procès d’assises de Dahbia B., 24 ans, meurtrière présumée de Lola Daviet, 12 ans. Ce crime singulier par sa sauvagerie m’a rappelé la façon dont certains médias ont abordé ce drame. »
Il relie cette réflexion à la sortie de son livre, expliquant que c’est face au « populisme médiatique » incarné par Hanouna qu’il a eu envie d’écrire. Pour lui, l’animateur de TPMP aurait « instrumentalisé la souffrance » en appelant à la perpétuité pour la suspecte, avant même tout procès.

Pourquoi les internautes crient-au scandale

Mais à peine son message publié, la réaction du public ne s’est pas fait attendre.
Sur les réseaux sociaux, une vague de critiques s’est abattue sur Jean-Michel Aphatie :

Beaucoup l’accusent de se servir d’un drame pour relancer un livre en perte de vitesse.

D’autres dénoncent une forme d’hypocrisie : il reproche à Hanouna d’avoir exploité l’affaire Lola pour faire de l’audience, tout en faisant lui-même la même chose à des fins promotionnelles.

Certains internautes s’indignent : « On n’utilise pas le nom d’une enfant morte pour vendre un livre. »

Plusieurs rappellent aussi que la famille de la victime avait demandé depuis longtemps à ce que le nom et la photo de leur fille ne soient plus exploités médiatiquement.

Analyse critique

Cette polémique met en lumière une question essentielle : jusqu’où un journaliste peut-il aller dans la récupération d’un fait divers ?

L’intention : Aphatie se dit « choqué » par le traitement médiatique du meurtre. Mais sa prise de parole, synchronisée avec la sortie de son livre, laisse planer le doute sur sa sincérité.

Le bénéfice personnel : parler du procès au moment précis où il relance un ouvrage déjà en difficulté lui permet de revenir dans le débat public. Ce timing a été perçu comme un calcul.

Le respect de la victime : dans un drame aussi atroce, la dignité et la pudeur devraient primer sur toute démarche promotionnelle. L’émotion nationale autour de Lola reste vive ; toute récupération paraît indécente.

La responsabilité journalistique : le rôle d’un journaliste n’est pas d’utiliser un fait divers pour exister médiatiquement, mais d’apporter une réflexion, un recul, une mise en perspective. Ici, la frontière entre information et auto-promotion semble franchie.

Le double jeu médiatique

En ciblant Cyril Hanouna, Aphatie ravive une rivalité bien connue entre deux mondes : celui du journalisme traditionnel, et celui de la télé-réalité médiatique.
Il condamne l’émotion brute, le « show » permanent, mais en se servant lui-même du même carburant : la polémique.
Ce paradoxe n’a pas échappé au public, qui y voit une forme de duplicité morale : critiquer le sensationnalisme tout en l’utilisant pour exister.

La réaction en chaîne sur les réseaux

Les commentaires en ligne se comptent par milliers :

« Il dénonce Hanouna mais il fait exactement la même chose ! »

« C’est pathétique, utiliser la mort d’une enfant pour vendre son bouquin. »

« Aphatie ou Hanouna, même combat : le buzz avant tout. »
Sur X, plusieurs internautes rappellent aussi que le livre de Jean-Michel Aphatie sur Hanouna avait fait un flop commercial. D’où, selon eux, cette tentative désespérée de regagner la lumière.

Les enjeux pour les médias et l’opinion

Cette affaire illustre la dérive d’une société médiatique obsédée par le buzz.
Chaque événement tragique devient un prétexte pour exister, attirer des clics, alimenter des débats parfois stériles.
Les journalistes comme les animateurs se livrent une bataille de visibilité où la frontière entre émotion, morale et opportunisme se brouille.
Le public, lui, semble de plus en plus lucide : il reconnaît la manipulation, il la dénonce, et il la sanctionne par le mépris ou la moquerie.

Conclusion

Is Jean-Miche Aphatie exploiting the Lola affair? Internet users are  blasting him 💀 - YouTube

L’initiative de Jean-Michel Aphatie, qu’elle soit sincère ou non, illustre parfaitement la crise morale du journalisme contemporain.
Sous couvert de dénoncer le populisme médiatique, il finit par y participer.
La mort d’une enfant, symbole d’innocence brisée, ne devrait jamais devenir un argument de promotion.
Dans cette polémique, Aphatie espérait sans doute ouvrir un débat sur la responsabilité des médias ; il a surtout ouvert un débat sur la sienne.
Et pendant que les réseaux s’enflamment, une question demeure : le respect de la dignité humaine a-t-il encore une place dans le cirque médiatique ?