Ils étaient jeunes. Ils étaient beaux. Ils avaient tout pour eux.
Ces mots, prononcés d’une voix brisée par l’émotion par Fabrice Landeleau, le père de Romain, ont résonné comme un écho douloureux dans le silence de l’église de Ger. Ce samedi matin, le village tout entier s’était réuni pour dire adieu à Margaux et Romain, deux âmes liées par l’amour et emportées par un drame d’une cruauté insensée.
Les bancs étaient pleins, les visages graves. On y voyait des larmes, des regards perdus, des mains serrées dans un geste d’impuissance. Tous avaient encore en tête leurs sourires, leurs éclats de rire, leur complicité lumineuse. Margaux et Romain formaient ce couple que tout le monde aimait voir — sincère, joyeux, inséparable.
« Il a essayé de protéger Margaux », confie le père de Romain d’une voix tremblante.
Les mots sont lourds, presque irréels. La mère de Margaux elle-même l’a raconté : dans les derniers instants, son fils s’est interposé pour protéger celle qu’il aimait. « On peut être fiers de notre fils », dit Fabrice Landeleau, les yeux rougis. « Il s’est battu, il a fait ce qu’il pouvait. »

Le silence retombe sur l’assemblée. Le courage de Romain, ce geste d’amour ultime, hante les esprits. À seulement vingt ans, il avait déjà tout compris de ce que signifie aimer : se donner sans calcul, jusqu’à la dernière seconde.
Les parents de Margaux ont ensuite pris la parole, le cœur brisé mais dignes. Dans leur voix, un mélange d’amour, de fierté et de désespoir.
« Nous leur avons transmis cette passion, » dit le père, la gorge serrée.
Cette passion, c’était celle des moteurs, du rallye automobile, un loisir qu’ils partageaient depuis toujours en famille. « C’est nous qui leur avons donné cette flamme, » reconnaît-il. « Et c’est cette flamme qui les a consumés. »
Un aveu déchirant, une culpabilité silencieuse. Car pour ces parents, la passion s’est transformée en tragédie.
« Pour nous, c’est tellement insoutenable qu’on a fait venir quelqu’un pour reprendre notre voiture de rallye, » ajoute-t-il d’une voix lasse.
« C’est la première chose qu’on a fait disparaître. On ne veut plus jamais entendre parler de rallye. »
Ces mots, d’une sincérité bouleversante, traduisent la douleur d’un père qui se sent complice malgré lui d’un destin qu’il n’a pas choisi. Le moteur qui rugissait autrefois de joie est désormais devenu le symbole du deuil.
Puis, la maman de Margaux s’avance à son tour. Ses mains tremblent, mais sa voix reste douce, pleine d’amour.
Elle parle de sa fille comme d’un « rayon de soleil », d’une jeune fille « pétillante, volontaire et optimiste ». Ses mots dessinent le portrait d’une enfant de lumière, d’une jeune femme à l’avenir prometteur, fauchée trop tôt.
« Margaux était la fille que je rêvais d’avoir, » dit-elle, en fixant le portrait de son enfant posé devant l’autel. « Et j’ai eu la chance de l’avoir… avant qu’elle me soit retirée. »
Un sanglot traverse l’église. Chacun sent ce qu’aucun mot ne peut vraiment exprimer : la douleur d’une mère, l’injustice d’une perte que rien ne peut consoler.
La police, dans son enquête, a confirmé qu’ils n’avaient rien fait de mal. Ils étaient simplement au mauvais endroit, au mauvais moment.
Une phrase terrible dans sa simplicité, qui résume à elle seule le destin absurde de ce couple d’amoureux. Pas de faute, pas d’imprudence, juste la fatalité. Une tragédie née du hasard, cette force impitoyable qui arrache sans prévenir ce que l’on a de plus cher.

Les proches se succèdent pour témoigner, raconter leurs souvenirs, leurs rires, leurs projets.
Margaux voulait devenir éducatrice spécialisée, pour aider les enfants. Romain, lui, rêvait d’ouvrir son propre garage, d’allier passion et travail. Ensemble, ils avaient déjà imaginé un avenir, simple et beau, fait d’amour, de complicité et de moteurs ronronnants.
Tout cela s’est arrêté net, dans un fracas de tôle et de silence.
Mais même dans la mort, ils ne seront pas séparés.
Les deux familles, unies par la douleur et l’affection, ont pris une décision à la fois déchirante et profondément symbolique : Margaux et Romain reposeront côte à côte, pour toujours, au cimetière de Ger.
« Ils s’aimaient tellement qu’il était impensable de les séparer, » murmure la mère de Romain.
Sur leurs tombes, deux roses blanches ont été déposées, liées par un ruban rouge — comme un fil invisible que même la mort ne saurait rompre.
Dans le vent léger de ce jour d’automne, les mots du père résonnent encore :
« Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils avaient tout pour eux. »
Une phrase simple, mais qui contient tout : la tendresse, la fierté, et le gouffre immense laissé par leur absence.
Le soir, quand le village s’est vidé, quand les bougies ont fini de brûler, il ne restait qu’un silence profond. Mais dans ce silence, on pouvait presque entendre leurs rires, leurs voix, leur complicité.
Car l’amour, le vrai, celui qui naît sans calcul et s’offre sans retour, ne meurt jamais tout à fait.
Il continue de briller, quelque part, dans le cœur de ceux qui restent — et dans les étoiles, là-haut, où Margaux et Romain veillent désormais ensemble, pour toujours.
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