« C’est une HONTE pour la France ! » : Meloni Démolit Macron – L’Ultimatum de Rome qui Fait Trembler l’Élysée

La sentence a l’effet d’une déflagration. « C’est une honte pour la France ! » Ces mots, attribués à Giorgia Meloni, résonnent avec fracas dans la presse européenne et jettent une lumière crue sur l’état critique des relations entre Paris et Rome. En ce début septembre 2025, la tension est à son paroxysme, transformant une rivalité politique en une confrontation ouverte qui menace de faire basculer l’équilibre du leadership européen. Forte d’une stabilité politique que la France a perdue, la présidente du Conseil italien s’autorise désormais à pointer du doigt la fragilité française, ciblant directement Emmanuel Macron et la vision qu’il tente d’imposer à un continent de plus en plus sceptique.

Ce bras de fer ne se limite pas à une simple pique diplomatique ; il est le point culminant d’une série d’accumulations politiques, stratégiques et économiques qui placent le président français dans une position délicate. L’Italie, menée par Meloni, s’affirme comme la nouvelle contre-voix crédible, prête à détruire l’image du moteur franco-allemand en frappant là où l’Élysée est le plus vulnérable : sa crédibilité.

L’Étincelle d’août 2025 : L’Affront de Salvini sur l’Ukraine

L’escalade verbale a trouvé son catalyseur le 23 août 2025. Ce jour-là, l’ambassadeur italien à Paris a été convoqué par le gouvernement français, une démarche diplomatique rare et lourde de sens. La raison : les propos explosifs de Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien et allié de Giorgia Meloni. Salvini a visé Emmanuel Macron frontalement sur la question ukrainienne, l’accusant de vouloir « pousser l’Europe dans une guerre sans fin ». L’attaque était personnelle et incendiaire : « Si Macron tient tant à l’escalade, il n’a qu’à partir en Ukraine lui-même. »

Ces mots ont provoqué une onde de choc à Paris, la diplomatie française les qualifiant d’« inacceptables » et d’« atteinte à la confiance » entre deux pays censés être des partenaires clés de l’Union. Cet épisode a non seulement révélé la profondeur du fossé stratégique entre les deux capitales, mais il a surtout fourni à Meloni l’opportunité de s’exprimer indirectement, validant la rhétorique anti-escalade de son allié. Meloni, qui s’affiche prudente et refuse tout déploiement militaire qui pourrait, selon elle, mettre l’Italie en danger, se pose en contraste direct avec le président français, qui pousse à un soutien européen renforcé à Kiev, quitte à envisager des mesures plus risquées, y compris l’envoi de forces sur le sol ukrainien. Cette divergence de doctrine, née en février 2024, s’est transformée en un fossé stratégique qui alimente aujourd’hui la querelle.

L’Instabilité Française : Le Talon d’Achille Exploité

Pour comprendre pourquoi Meloni se sent en droit de lancer de telles critiques, il est essentiel de regarder l’état intérieur de la France. L’instabilité politique, entamée avec la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, est le principal levier de Rome. Cet acte, survenu après la victoire du parti de Marine Le Pen aux élections européennes de juin 2024, a plongé la France dans une crise institutionnelle dont les conséquences sont toujours palpables en septembre 2025.

La succession rapide de gouvernements – la chute du gouvernement Barnier en octobre 2024, puis l’arrivée de François Bayrou à Matignon en novembre 2024, confronté lui aussi à une crise de confiance – a affaibli la position française sur la scène européenne. Face à cette succession de turbulences, l’Italie de Giorgia Meloni affiche une stabilité interne qui lui confère une autorité nouvelle. Meloni, forte de sa base et de son pragmatisme, se permet d’adresser des critiques ouvertes à Macron, arguant que cette vulnérabilité française « met en péril l’équilibre européen ».

À cette fragilité politique s’ajoute une vulnérabilité économique. Les agences de notation avaient déjà dégradé la perspective de la dette française en mai 2025, renforçant l’image d’une France affaiblie. Pire, les chiffres publiés par Eurostat en mai 2025 montraient un déficit français parmi les plus élevés de la zone euro. Cette incohérence entre le discours et la réalité française est un argument supplémentaire pour Meloni, qui y voit un manque de crédibilité chez son homologue. L’Italie, malgré ses propres défis, apparaît comparativement plus stable, un contraste qui nourrit et légitime les attaques italiennes.

Rome Défie l’Axe Centralisateur : Vers une Nouvelle Europe

Le duel entre Macron et Meloni s’inscrit dans une dynamique européenne plus large. Depuis son arrivée au pouvoir, la présidente du Conseil italien a construit son image en opposition aux orientations de l’axe franco-allemand. La question migratoire, dès novembre 2022, a été un terrain de confrontation, Rome s’opposant à Paris au sujet de l’accueil des navires humanitaires. Trois ans plus tard, ces failles se sont accentuées.

Meloni porte la voix d’une Europe qui refuse la centralisation excessive. Elle multiplie les alliances solides, notamment avec Viktor Orbán en Hongrie et d’autres dirigeants d’Europe de l’Est, partageant leurs réserves face aux ambitions centralisatrices de Paris et de Bruxelles. Lors d’une rencontre informelle à Varsovie en juillet 2025, l’Italie a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale, affirmant la position de Rome comme une « contre-voie crédible » face au couple historique.

Cette opposition se manifeste sur plusieurs fronts cruciaux :

Énergie : Lors d’un sommet en janvier 2025, la France défendait la relance du nucléaire civil, tandis que l’Italie insistait sur la diversification via le gaz et les partenariats méditerranéens. Meloni a critiqué indirectement Macron, affirmant que certains pays cherchaient à « imposer leur modèle » au détriment de la réalité des autres nations.

Subventions Industrielles : En avril 2025, Rome a accusé Paris de favoriser ses « champions nationaux » au détriment des autres États membres, alimentant le sentiment que la France joue un jeu égoïste.

Commission Européenne : L’Italie de Meloni n’a pas hésité à afficher son scepticisme envers une Commission (Ursula von der Leyen, reconduite en juillet 2024) jugée trop alignée sur les intérêts de Paris et Berlin.

Un Président Isolé et un Avertissement pour l’Europe

Chaque rencontre entre Macron et Meloni est devenue un événement scruté, symbolisant l’opposition frontale entre deux visions du leadership. Lors d’une réunion sur le pacte migratoire en juillet 2025, Meloni avait, tout en sourire, rappelé la charge disproportionnée que supportait l’Italie, insinuant que Paris ne prenait pas ses responsabilités. Cette posture de « franc-parler » contraste avec une diplomatie française perçue, par certains, comme arrogante.

L’accumulation de ces ressentiments a abouti à la séquence actuelle, où les mots durs de Meloni trouvent un écho dans une série d’événements concrets. L’opposition atteint son paroxysme en ce mois de septembre 2025, confirmant l’image d’une France critiquée de toutes parts, y compris par un partenaire historique.

L’onde de choc dépasse le cadre franco-italien. À Berlin, les inquiétudes montent sur la cohésion de l’axe historique, les autorités allemandes craignant que les tensions n’affaiblissent la position commune sur l’Ukraine et les négociations budgétaires. La Pologne et d’autres pays d’Europe centrale et orientale se tournent davantage vers Rome, applaudissant la stratégie de protection nationale privilégiée par l’Italie.

En définitive, l’avertissement de Giorgia Meloni — que la situation actuelle est une « honte pour la France » — résonne comme un jugement sur la capacité d’Emmanuel Macron à diriger l’Europe. Il s’agit d’un ultimatum : Rome ne se contentera plus d’un rôle de second plan. La France peut-elle encore prétendre au rôle de moteur européen si son président est publiquement ciblé et jugé affaibli par ses propres partenaires ? La réponse se dessinera dans les semaines à venir, mais une chose est certaine : le leadership européen est en pleine mutation. L’Italie de Meloni a frappé fort, et l’Élysée va devoir encaisser.