Ce que la riche patronne de 39 ans a fait à son employé de 18 ans la nuit histoire vraie 

[Musique] Elle l’approche, le contourne, l’observe comme une chasseuse jauge sa proie. Enfin, elle déclare “Cette maison est la mienne. Si c’est du travail que tu veux, tu me diras ce que tu sais faire.” Et là, d’une voix tremblante mais résolue, Seidou lâche les mots qui vont celler son destin. “Je peux tout faire.

Tout ce que vous demanderez, je le ferai.” À cet instant, quelque chose venait de s’ouvrir et plus rien jamais ne serait comme avant. Ce que Saidou ignorait encore, c’est que cette femme cachait une facette terrifiante, une vérité qu’il allait découvrir ce soir à 10h. Imaginez un jeune homme de 18 ans, frê mais habité par un feu intérieur.

Son nom c’est Seidou. Il quitte son petit village, là où la terre craquelée peine à donner ses récoltes et où la pauvreté gronde à chaque repas manqué. Ses parents sont pauvres, écrasés par le poids des dettes et des jours sans fin. Et comme l’aîné, c’est à lui que revient la lourde charge, trouver de quoi faire vivre les siens.

Alors un matin, sans bruit, Seidou prend la route vers Abidjan, la grande ville qui dévore les rêves et les hommes. Ses amis, eux, se sont déjà installés dans différents quartiers. L’un porte des briques sur les chantiers, un autre retape des fauteuils usés. Un troisième survit grâce à de petits boulots. Mais Seidou, lui, il n’y croit pas.

Ses travaux sans horizon, ce n’est pas sa voix. Et pourtant, la finit par guider ses pas. Il se met alors à frapper aux grandes portes des villas, ses demeures immenses au mur blanc dressé comme des forteresses qui semblent cacher 1000 secrets. À chaque coup, il répète la même phrase : “Je peux travailler, je peux tout faire.

” La plupart du temps, on le chasse d’un geste distrait. Les jours passent et d’où s’épuise. Son corps trop maigre ne supporte plus les travaux qu’on lui impose. Ses amis inquiets lui disent alors : “Frère, tu n’es pas fait pour Abidjan. Retourne au village avant que ta santé ne t’abandonne. Mais sert les dents. Revenir les mains vides, c’est condamner sa famille à la fin.

Alors, il continue obstiné, affamé, poussé par cette idée fixe. Quelque part derrière ces haut murs, il y a une place pour moi. Chaque jour, il se poste devant les somptueuses villas aux portails immenses. Chaque jour, il ose frapper. Mais à chaque fois, les portes se referment. Parfois sans un mot, parfois avec un regard méfiant qui brûle plus que la faim.

Abidjan est grande, immense, mais cruelle pour ceux qu’on ne connaît pas. Et puis un soir, alors que le soleil se couche et que la ville s’embrasse de lumière, le destin frappe à son tour devant l’une de ces maisons aux colonnes imposantes, Seidou appuie sur la sonnette. Le battement de son cœur couvre presque le bruit.

Soudain, derrière lui, des phardes déchirent l’obscurité. Une berline noire s’arrête devant le portail. Une femme en descent, élégante, assurée. Elle a 39 ans. Chaque geste est mesuré, précis. L’allure d’une reine qui entre dans son royaume. Elle s’appelle Aisata. Elle le surprend là figée devant son portail.

Ses yeux perçant accroche les siens. Toi, qui es-tu et pourquoi frappes-tu à ma porte ? La voix d’Aissata raisonne comme une gifle. Seidou tremble, hésite, Balbutzi. Non madame, je ne voulais pas vous déranger. Je je cherchais juste du travail. Je suis pauvre, mais honnête, je ne suis pas un voleur. Un silence lourd s’installe glacial.

Puis un léger sourire se dessine sur les lèvres de la femme. Ceux qui disent qu’ils ne sont pas des voleurs, ce sont souvent les plus dangereux. Mais toi, toi, tu n’as pas ce regard là. Elle l’approche, le contourne, l’observe comme une chasseuse jauge sa proie. Enfin, elle déclare : “Cette maison est la mienne.

Si c’est du travail que tu veux, tu me diras ce que tu sais faire.” Et là, d’une voix tremblante mais résolue, Seidou lâche les mots qui vont sceller son destin. Je peux tout faire. Tout ce que vous demanderez, je le ferai. Un souffle de vent traverse la scène. Le portail grince légèrement comme s’il pressentait que cette nuit-là, quelque chose venait de s’ouvrir et que rien jamais ne serait plus comme avant.

Aata fixeou longuement. Son regard glisse de la tête au pied du jeune homme comme une lame invisible qui tranche le silence. Puis soudain, elle lâche une phrase qui glace le sang. Et si je te donnais 40 millions, pourrais-tu tuer pour moi ? Le cœur de Seidou s’arrête une seconde. Ses mains se mettent à trembler.

ses lèvres cherchent des mots qui se bousculent. Enfin, d’une voix étranglée, il répond : “Non, madame, gardez votre argent. Mes parents m’ont appris à travailler dur, mais jamais, jamais à ôter la vie pour de l’or. Je préfère rester pauvre que devenir un meurtrier.” Et là, dans ce moment suspendu, il joint les mains comme on le ferait devant une ancienne, implorant presque : “Je ne peux pas, laissez-moi partir.

Je n’ai pas besoin de ce genre de travail.” Un silence lourd tombe, puis Aata éclate d’un rire bref, sec. Presque troublant. Calme-toi, mon fils. Ce n’était qu’un test. Je voulais savoir si tu étais comme ces hommes qui vendent leur âme pour un billet. Toi au moins, tu as gardé ton cœur intact. Elle s’avance plus douce et ajoute “Reste, j’ai besoin de quelqu’un comme toi.

Tu veilleras sur cette maison. Tu la nettoieras. Tu prendras soin d’elle comme si c’était la tienne. Pour le salaire, ne t’en fais pas, tu auras ce que tu demanderas.” Saidou souffle soulagé mais troublé encore par ce jeu dangereux. Ilche la tête, promet de revenir le lendemain avec son maigre bagage.

Le soir même, il court prévenir ses amis. Frère, j’ai trouvé j’ai trouvé du travail dans une grande maison. Demain, je pars y vivre. Et à l’aube, sac sur l’épaule, Seidou franchit pour la première fois le portail d’Aata. La villa est vaste, démesurée mais étrangement vide. À l’intérieur, un parfum de poussière et d’abandon flotte dans l’air.

Les murs semblent avoir perdu leur éclat comme si depuis des mois aucune main ne les avait touché. Aata l’attend seul assise dans le salon. Alors sans perdre de temps, Seidou retrousse ses manches. Toute la journée, il frotte balai nettoie chaque recoin. Quand la nuit approche enfin, Aata s’approche de lui un léger sourire aux lèvres.

Dis-moi, Seidou, c’est-tu cuisiné ? Il baisse les yeux presque honteux. Pas encore madame, mais j’apprends. Un éclat brille dans le regard de la femme. Alors viens, entre dans ma cuisine. Je t’enseignerai tout. Pas seulement des recettes mais des secrets. Des secrets qu’on ne confie pas à n’importe qui. Et tandis qu’ils franchissent ensemble la porte de la cuisine, Seidou ignore encore que ce n’est pas seulement la cuisine qu’il est sur le point de découvrir, mais une part cachée de la vie d’Aisata.

Peu à peu, Aata initie Seidou au geste simple de la cuisine. Elle lui montre détail après détail comme une mère attentive ou peut-être comme une maîtresse qui cherche à apprivoiser son élève. Saidou rit, s’applique, répète ses gestes et dans ce vaste manoir, il se sent enfin à sa place. Un toit somptueux, de la nourriture sur la table et la liberté d’y rester.

Pour la première fois depuis longtemps, il goutte au confort et un sourire sincère illumine son visage. Le repas terminé, il s’assoit ensemble. Alors, la curiosité de Seidou l’emporte. Madame, il n’y a vraiment personne d’autre qui vit ici. Aata baisse les yeux. Un voile passe dans son regard. Non, Seidou, personne. Je suis seul dans cette maison, toujours seul.

C’est mon destin. Chaque personne qui entre dans ma vie finit par me quitter. Et toi aussi, un jour tu partiras. Ces mots tombent comme une prophétie. Ses doux surpris tentent de la rassurer. Pourquoi dites-vous ça, madame ? Alors, elle révèle doucement, presque dans un souffle. parce que j’ai une maladie. Elle se réveille la nuit, elle m’arrache le sommeil et ceux qui restent finissent par s’enfuir effrayer.

Un frisson parcourt les chines de Seidou. Quelle est donc cette maladie étrange qui fait fuir tout le monde ? Mais il garde le silence. La nuit s’installe. Avant de se retirer, Aisata se tourne vers lui. Fais-moi une faveur. Installe un matelas à côté de mon lit. Je me sentirai moins seul. Seidou rougit mal à l’aise.

Non madame, les gens parleraient. Et que penserait-on de vous ? Un sourire amer traverse le visage d’ata. Ici, il n’y a personne. Personne pour parler, personne pour juger. Mais si tu préfères, dors dans la chambre voisine. Alors, Saidou s’installe à côté dans la pièce attenante. Le silence de la maison est lourd, mais son cœur est léger.

Il a trouvé refuge, un emploi simple et la promesse d’un salaire. Trop heureux, il peine à fermer les yeux jusqu’à ce que à minuit passé, un bruit étrange brise le calme. D’abord sourd, puis de plus en plus net. des gémissements ? Non, des cris étouffés. Ils viennent de la chambre d’Aissata, des sons inhumains terrifiants qui se transforment en une plainte r presque démoniaque.

Seidou se redresse, le souffle court. Son corps tremble mais sa curiosité est plus forte que sa peur. Lentement, il s’approche de la porte. Les bruits s’intensifient, deviennent insoutenables. Chaque pas raisonne comme un tambour de guerre. Alors, d’un coup de pied, il pousse le battant. La porte s’ouvre dans un claquement brutal et ce qu’il découvre derrière, il n’était pas prêt à le voir.

La scène qui s’offre à ses yeux lui glace aussitôt le sang. Aata est là, étendu sur son lit. Ses vêtements ont glissé au sol, ses cheveux sont en désordre. Son corps tout entier tendu comme si une force invisible l’écrasait. Des sons inhumains s’échappent de sa gorge. Des râes r qui raisonnent dans la pièce comme des cris venus d’ailleurs.

N’importe quel autre homme aurait fuir. Mais Seidou, lui reste figé, droit comme une statue. Il se tient là immobile comme un rempart. Son cœur bat à tout rompre, mais il ne recule pas. Les yeux révulsés, Aata le fixe soudain et sa voix déformée s’élève dans un grondement. Qui es-tu ? Pourquoi es-tu ici ? Pars où je t’anéantis.

Un frisson parcour l’air. Mais Seidou ne bouge pas. Il répond d’une voix ferme, vibrante, d’une audace inattendue. Je ne partirai pas. Si tu es vraiment aussi puissante que tu le prétends, alors touche-moi. Montre-moi de quoi tu es capable. Le silence retombe pesant. Aata Rikan déformé par cette chose qui semble l’habiter.

Tu n’as donc pas peur de mourir ? Et Saidou, les yeux plantés dans les siens déclare : “Non, la mort ne me fait pas peur. C’est ici que je dois être et je ne fuirai pas.” Alors, dans un élan fou, il se jette sur elle. la serre de toutes ses forces dans ses bras comme pour l’arracher à son propre corps. Et dans la pénombre de cette chambre, il entonne des prières, des versets appris dans son enfance.

Les mots claquent, roulent, remplissent l’espace. La réaction est immédiate. Le corps d’ataise presque sous la violence des spasmes. Elle hurle, des cris qui ne sont plus vraiment les siens, des cris qui semblent venir d’ailleurs. Mais Seidou ne lâche pas. Une demi-heure entière, il la maintient, priant, appelant la force de ses ancêtres et la protection divine.

Puis d’un coup, tout s’arrête. Le corps d’Aissata retombe, mou, épuisé. Ses yeux se ferment un instant. Quand elle revient à elle, elle pousse Seidou violemment, se rabille à la hâte honteuse, les larmes roulant déjà sur ses joues. Seidou, encore ose enfin demander : “Madame, qu’est-ce qui vous arrive ? Qu’est-ce que c’était ces cris ? Ces convulsions ?” Alors, Aisata s’effondre.

Elle pleure sans retenue comme une enfant brisée et dans un souffle brisé, elle avoue voilà ma malédiction, Seidou. Voilà ce qui me ronge chaque nuit. C’est pour ça que ma vie est devenue un enfer. Mon mari m’a abandonné, mes proches m’ont fuit. Personne n’a voulu rester. La voix tremble, le masque tombe et pour la première fois, Seidou découvre la vérité.

Aata est prisonnière d’un mal mystérieux qui la consume, mais ce qu’il ignore encore, c’est que ce secret désormais le lie à elle. Alors cette nuit-là, après l’épreuve terrible, Seidou prend une grande inspiration et d’une voix ferme, il dit à Aata : “Madame, je sais exactement ce qui vous arrive. Je sais pourquoi chaque nuit vous devenez prisonnière de ces cris, de ces convulsions.

Ce n’est pas une maladie, c’est une ombre, une présence noire, une mauvaise entité qui s’est accrochée à vous. Les yeux d’Aissata s’écarquillent. Personne jamais n’avait osé lui dire cela. Tous fuyaient. Tous la laissaient seul en proie à son supplice. Mais ce jeune homme lui restait debout devant elle et cette simple résistance suffisait déjà à briser ses certitudes.

Elle murmure tremblante. Comment peux-tu savoir ça ? Toi, un gamin venu de ton village, comment peux-tu lire en moi ? Or Seidou dévoile un pan de son histoire, un secret qu’il n’avait jamais confié à personne ici. Madame, chez moi dans mon village, mon père est un grand guérisseur. Depuis mon enfance, j’ai vu des foules entières défileres devant notre maison.

Chaque matin, des hommes et des femmes arrivaient. Le corps habitait par des ombres, rongé par des forces qu’on ne voit pas. Et mon père les libérait. Moi, j’étais là. Je regardais, j’apprenais. Alors, quand je vous ai vu, j’ai su que vous étiez vous aussi. prisonnière. À ses mots, le masque d’Aissata se brise. Elle éclate en sanglot des larmes de soulagement, de douleur, de honte mêlée.

Elle tombe dans les bras de Seidou, le serre contre elle sans se soucier qu’il ne soit qu’un domestique. Car en cet instant, il n’est plus un employé. Il est son seul espoir. Seidou, je veux te croire, mais promets-moi, promets-moi de ne jamais m’abandonner. Le jeune homme la regarde droit dans les yeux et répond : “Je ne partirai pas, pas avant que vous soyez libéré.

Je resterai à vos côtés toute ma vie s’il le faut. Alors dans cette chambre encore imprégnée de peur et de mystère, un pacte invisible seata lui demande de rester dormir près d’elle simplement pour apaiser son angoisse. Il accepte, installe sa nat sans hurler. Les jours passent 18 20 jours. Une étrange routine s’installe jusqu’à ce qu’approche le mois des noces sacrées, les grandes fêtes de la saison où l’on célèbre les esprits et où les guérisons trouvent leur puissance.

Alors Seidou prend une décision radicale. Madame, il est temps. Vous devez venir avec moi dans mon village. Mon père vous attendra. Lui seul peut vous libérer totalement. Et contre toute attente, Aataquè la voix tremblante mais déterminée. Où que tu m’emmènes, j’irai. Si c’est toi qui m’y conduit, alors je suis prête.

Sans le savoir, elle venait de lier son destin à celui du jeune homme et le voyage qui les attendait serait bien plus qu’un simple retour au village. Saidou ramène Aata jusque dans son village natal au cœur de la brousse. Là, il l’a conduit aussitôt auprès de son père. Un vieil homme respecté, guérisseur renommé dans toute la région. Les rides profondes de son visage semblaient contenir 1000 secrets et ses yeux brillaient comme s’il pouvait percer les ombres elles-mêmes.

Il écoute le récit de son fils, observe Aata longuement, puis hoche la tête d’un air grave. Ce mâ ne date pas d’hier. Il t’habite depuis l’enfance. Il s’est nourri de toi, de tes peurs, de ta solitude et il ne te quittera pas sans combat. Aata, les larmes aux yeux confirment. Oui, depuis que je suis petite, il est là.

J’ai grandi avec cette prison invisible. J’ai tout perdu à cause de lui. Alors, le vieux maître tranche. Sa voix ferme comme un verdict. Il faudra 5 jours. 5 jours de prière, de veiller, de rituel. Tu resteras ici et ensemble nous chasserons l’ombre. Et elle accepte sans hésiter. Je resterai. Peu importe la souffrance.

Si je peux être enfin libre, je suis prête à tout endurer. Commence alors une semaine hors du temps. Les tambours raisonnent la nuit, les enemins brûlent, les champs s’élève sous la lune. Chaque jour, le père de Seidou mène des cérémonies puissantes convoquant les forces ancestrales, récitant des versets que seule la brousse a su garder en mémoire.

Et chaque nuit, Aata hurle, ce débat, mais toujours Saidou reste près d’elle, la tenant, l’encourageant comme un guerrier qui refuse de céder le terrain. Enfin, au 5e jour, lors des fêtes sacrées de la saison, le combat atteint son sommet. Le corps d’ata une dernière fois, puis s’effondre, libre. L’ombre s’est détachée, arrachée à son âme.

Quand elle ouvre les yeux, ses traits sont apaisés comme jamais. Elle pleure, mais cette fois, ce sont des larmes de délivrance. Dans un geste d’une générosité rare, elle offre une récompense immense au père de Seidou, l’aidant à reconstruire sa vieille maison. Et surtout, elle transforme à jamais la vie de Seidou, le considérant désormais non plus comme un serviteur, mais comme son sauveur.

Main dans la main, ils repartent vers Abidjan. Dans la grande villa, une nouvelle existence commence. Les rires reviennent, la cuisine s’emplit de chaleur et la solitude s’efface peu à peu. Mais avec le temps, quelque chose change en silence. Aata découvre que son cœur s’attache à ce jeune homme qui a risqué sa vie pour elle.

Une tendresse naît, se transforme et se mue en amour. Et chose incroyable, Seidou lui aussi ressent cette flamme. Ils vivent sous le même toit, partagent les repas, les confidences, les nuits parfois agitées et malgré la différence d’âge, leur regard finissent par se chercher, par se répondre. Un amour improbable, un amour qui n’aurait jamais dû naître et qui pourtant allait bouleverser leur destin.

Les années passent, 3 années de paix, de rire retrouvé, de nuit enfin silencieuse. Trois années où Saidou et Aata apprennent à marcher ensemble, non plus comme maîtresse et domestique, mais comme deux êtres liés par une destinée improbable. Puis un matin, le destin franchit un pas de plue. Aata prend une décision qui fera trembler toutes les langues de la ville. Elle épouse Seidou.

Oui, elle fait de lui son mari et même plus encore. Son gendre devenu époux, son gardien devenu partenaire de vie. La cérémonie, simple mais pleine d’émotions, fait écho un passé lourd de solitude. Car derrière le sourire d’Aissata se cache une vérité longtemps tue. Dès ses 25 ans, ce même sombra l’avait enchaîné.

Ses parents désespérés avaient tenté toutes les médecines, tous les rituels. Rien n’avait fonctionné. Alors, par peur de la voir mourir seul, ils avaient écrit son nom sur toute leur terre, toutes leur richesse, puis cherchaient un mari prêt à devenir gendre et à vivre dans leur maison pour veiller sur elle.

Mais ce premier époux, effrayé par la malédiction, avait fui. Et depuis, la jeune héritière était restée seule, entourée de murs immenses mais vides, rongé par les cris de la nuit jusqu’à Seidou. Et voilà qu’à présent, c’est lui qui vit dans ce palais, non plus comme un simple employé, mais comme l’homme de sa vie. La solitude a disparu, le poids de l’ombre aussi.

À ses côtés, elle goûte enfin au bonheur qu’on lui avait volé. Et Seidou, celui qui avait quitté son village avec pour seul bagage un sac vide et des rêves fragiles, se retrouvait désormais à la tête d’un empire avec à ses côtés une épouse aimante, une maison grandiose, des terres, des richesses qu’il n’aurait jamais imaginé. Tout, absolument tout.

Certains diront que c’est la chance, d’autres que c’est le destin. Mais pour ceux qui ont écouté leur histoire, il est clair qu’il s’agit d’autres choses. Un chemin tracé par les esprits, un pacte scellé dans la douleur et libéré par l’amour. Une histoire qui nous rappelle que parfois ce que l’on croit être une malédiction n’est qu’un détour vers un bonheur inattendu.

Alors, dites-moi vous, si le destin vous offrait un tel chemin, auriez-vous eu le courage de le suivre ?