Delphine Jubillar : Anatomie d’un cauchemar conjugal – De la maison du rêve brisé aux aveux sous le sceau du secret
Cagnac-les-Mines, petit village tranquille du Tarn, s’est retrouvé malgré lui au cœur d’une des affaires criminelles les plus retentissantes du XXIe siècle. L’histoire de Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans, mère de deux jeunes enfants, est celle d’une disparition mystérieuse qui a captivé et sidéré la France entière. Volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 [02:36], à l’approche de Noël, son destin tragique est devenu un feuilleton médiatique alimenté par les soupçons, les rumeurs et les révélations troublantes sur une vie de couple en apparence banale, mais rongée par le secret et la discorde.

Le « Madame Tout le Monde » qui s’est volatilisé
Delphine, c’était l’image de « Madame Tout le Monde », comme le souligne le documentaire : une femme solaire [13:38], très appréciée [16:16], dévouée à son métier d’infirmière de nuit dans une clinique d’Albi [16:11]. Son sourire et sa personnalité pétillante la rendaient instantanément attachante [50:50]. Son histoire d’amour avec Cédric, plaquiste de profession, avait pourtant commencé comme un conte de fées, une relation précoce nouée en 2006, à l’aube de leurs 18 ans [12:17]. Un mariage en 2011 [15:19], deux enfants, et l’installation dans ce quartier résidentiel de Cagnac-les-Mines, le couple incarnait la trajectoire classique et harmonieuse.
Mais derrière les murs de leur pavillon, le rêve s’était transformé en cauchemar. C’est Cédric Jubillar lui-même qui donne l’alerte à 4h09 du matin [04:15], après s’être réveillé en sursaut. Il constate l’absence de Delphine. L’infirmière aurait quitté la maison en pleine nuit, sans ses lunettes de vue, ni moyen de paiement, vêtue d’une doudoune blanche et munie uniquement de son téléphone portable [05:33], [05:40]. L’explication fournie est ténue : elle serait sortie promener les deux chiens de la famille, des Shar Pei.
L’énigme de la maison inachevée et les vices cachés
Rapidement, les gendarmes réalisent que rien dans le comportement de Delphine ne laisse présager une fugue. Le sapin est décoré, les cadeaux sont presque terminés, et surtout, jamais cette mère n’aurait abandonné ses enfants [05:52], [10:43]. Le point de départ de la dégradation de leur couple se trouve là, dans le terrain vague qui entoure leur maison, un projet de construction qui s’est éternisé pendant des années.
La maison, censée être le symbole de leur réussite, est devenue le cœur de la discorde [32:13]. Cédric, pourtant dans le bâtiment, n’a jamais achevé les travaux. L’extérieur n’est pas crépi, l’intérieur est à peine fini, et le terrain est un « bric-à-brac de choses entassées » [31:18] que les voisins décrivent comme un décor d’abandon [31:31]. Ce « rêve » s’était mué en un « cauchemar » pour Delphine [32:53].
À cette frustration matérielle, s’ajoutent les difficultés financières [33:14] et les travers de Cédric, dont l’addiction au cannabis est de notoriété publique [33:46]. Il reconnaissait fumer entre 7 et 9 joints par jour [33:55], une grande partie de son salaire partant dans les stupéfiants. Cette addiction, combinée à une attitude de domination et de dénigrement permanent envers son épouse [34:37] – allant jusqu’à la rabaisser en public et critiquer sa façon de s’occuper des enfants – a créé une ambiance explosive, poussant le couple à dormir séparément [06:51].
La double vie et le mobile fatal
L’enquête des gendarmes, menée en profondeur, a révélé la double vie de l’infirmière. Delphine avait fait un pas décisif vers la rupture en s’inscrivant sur un site de rencontre extraconjugal [37:37]. Elle y a rencontré un homme de Montauban [38:08], marié lui aussi, avec qui s’est nouée une relation passionnelle [39:55], décrite par Delphine comme une « providence » [41:39].
Face à l’insupportable stagnation de sa vie, Delphine avait fait ses valises dans sa tête. Elle avait pris un crédit et planifiait de refaire sa vie avec son amant [42:15]. Pour les enquêteurs, le mobile devient alors limpide : la jalousie et le refus de perdre le contrôle. Cédric, qui avait investi dans la maison et qui craignait de tout perdre [42:52], y compris la garde de ses enfants, surveillait son épouse. En examinant ses achats et en la « flicant » [37:05], il avait acquis la certitude de son infidélité.
Pire encore, la relation virtuelle s’était concrétisée par des rencontres physiques . Mais l’élément le plus troublant est que Delphine et son amant avaient pris la décision de vivre ensemble, de manière ferme et définitive, le matin même du 15 décembre , soit quelques heures avant la disparition. Cette annonce, si elle a eu lieu, a pu être le déclic qui a poussé Cédric Jubillar à commettre « l’irréparable » .
Le suspect parfait et la vague Daval
Dès le départ, Cédric Jubillar est le suspect parfait Les recherches massives, avec 80 militaires et plus d’un millier de citoyens, n’aboutissent à rien. Le domicile est fouillé de fond en comble : pas de trace de lutte, pas de nettoyage, pas de trace de sang .

Malgré ce vide probatoire initial, le regard des Français se braque sur Cédric, non sans une certaine pression médiatique. En effet, l’affaire Jubillar intervient juste après le procès de Jonathann Daval [21:40], qui avait simulé la disparition de sa femme avant d’avouer son meurtre. Le mari qui donne l’alerte devient alors immédiatement suspect.
Cédric, avec son allure de « bad boy » – tatoué, fumeur de joints, mal rasé – et son « délit de sale gueule » [25:30], ne fait rien pour apaiser les soupçons. Son comportement est jugé étrange, désinvolte, contrastant avec l’effondrement attendu d’un mari éploré. Pendant les fêtes, il continue à vivre presque « comme si de rien n’était ». En permanence surveillé et sur écoute l’étau se resserre lentement.
L’onde de choc des aveux et la manipulation
Six mois après la disparition, Cédric Jubillar est mis en examen pour « homicide volontaire par conjoint » et placé en détention provisoire le 16 juin 2021 [45:21]. L’instruction révèle alors des éléments accablants :
Le témoignage du fils : Le fils du couple, réentendu, se souvient d’une dispute particulièrement violente entre ses parents la nuit du 15 décembre [45:56], marquée par la phrase : « Bon, mais puisque c’est comme ça, on n’a qu’à se séparer » [46:10].
Les menaces funestes : Plusieurs témoins, dont sa mère, affirment que Cédric avait proféré des menaces de mort très explicites à l’encontre de Delphine avant sa disparition : « Je vais la buter, je vais la tuer, on la retrouvera pas, je vais l’enterrer, on va jamais la retrouver » [46:44], [46:51]. Des mots très lourds de sens qui posent la question de la préméditation.
Mais le coup de théâtre survient en janvier 2022. La presse révèle que Cédric Jubillar aurait avoué par deux fois son crime : une première fois à sa nouvelle petite amie et une seconde fois à un codétenu, lui confiant avoir enterré le corps dans une vieille ferme incendiée à Drignac, à seulement 2 km de Cagnac-les-Mines. Il aurait justifié son acte par la jalousie, ne supportant pas qu’elle soit en contact avec son amant ce soir-là .
Immédiatement, Cédric rétracte, et ses avocats crient à la manipulation. Pour la défense, le dossier est « vide » ne reposant que sur des « indices mais aucune preuve décisive » . Sans aveux définitifs, sans arme du crime, et surtout, sans le corps de Delphine la justice se retrouve face à un mur.
L’affaire Delphine Jubillar est aujourd’hui dans une impasse judiciaire, l’incertitude planant toujours sur le sort de l’infirmière. Ses proches, désemparés [50:04], continuent d’espérer la découverte de sa dépouille. Le dénouement de cette tragédie dépend désormais de la révélation du secret le mieux gardé de cette nuit fatidique, pour que la vérité sur le destin de cette mère de famille, dont le sourire manque tant [51:07], puisse enfin éclater.
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