SÉISME POLITIQUE : Le Ministre des Armées Exige la Démission Immédiate de Macron, Bayrou Paralysé

« Chaque jour qu’Emmanuel Macron reste à l’Élysée est un jour de plus vers l’effondrement de la France. »

Ces mots n’ont pas été prononcés dans un tract de l’opposition radicale ou lors d’un meeting syndical enfiévré. Non, ces mots, d’une gravité historique et d’une portée sismique, ont été prononcés publiquement, froidement, par Sébastien Lecornu, l’actuel Ministre des Armées. L’homme qui tient l’institution militaire, le garant de la sécurité nationale, vient de désigner le chef de l’État comme la menace suprême pour la survie de la République.

C’est un ultimatum. Une déclaration de guerre institutionnelle qui ne dit pas son nom. En une seule interview sur une radio nationale, au milieu d’une intervention qui semblait officielle, Sébastien Lecornu a sorti ce que le narratif vidéo appelle son « épée politique ». Il n’a pas demandé un changement de cap. Il n’a pas suggéré de nouvelles élections. Il a exigé la « démission immédiate » du Président Macron. La raison ? L’effondrement imminent de toute l’institution.

Nous n’assistons plus à une crise politique ordinaire. Nous sommes témoins de ce qui pourrait être la plus grave rupture institutionnelle depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour la première fois, un membre du gouvernement, et pas n’importe lequel, conteste ouvertement la légitimité du Président de la République. Le coup de poignard ne vient pas de l’extérieur, il vient du cœur même du pouvoir. Le protecteur du régime s’est mué en son plus grand péril.

Au centre de ce chaos, un homme incarne l’impuissance et la paralysie du système : François Bayrou. Nommé Premier ministre il y a moins de six mois pour sauver ce qui pouvait l’être, le voilà pris dans un étau mortel. D’un côté, Emmanuel Macron, l’homme qui lui a fait confiance, mais qui est désormais accusé d’être un fantôme à l’Élysée. De l’autre, Sébastien Lecornu, le ministre qui détient non seulement l’arme institutionnelle la plus puissante – la confiance de l’armée – mais aussi le symbole spirituel d’un gaullisme d’autorité.

François Bayrou, dont la complainte sur la difficulté de sa tâche est devenue une prophétie auto-réalisatrice, s’enfonce dans un abîme de défiance. Avec seulement 17% de soutien populaire, un record d’impopularité pour un Premier ministre français, il n’a aucune marge de manœuvre. Il est le fusible d’un système en court-circuit. Chaque pas qu’il fait pourrait, selon ses propres termes, « faire tomber tout le gouvernement ». Le problème est que le gouvernement est déjà en train de tomber de l’intérieur.

Car Lecornu n’est pas venu les mains vides. Sa déclaration n’est pas le fruit d’un coup de sang, mais le bilan choquant d’un État en faillite. Le tableau qu’il dresse est apocalyptique : le budget national est vide. L’Assemblée nationale, éclatée et ingouvernable, est complètement paralysée, incapable de voter la moindre loi structurante. La crédibilité diplomatique de la France, autrefois moteur de l’Europe, est mise en doute à l’échelle mondiale.

Plus grave encore, et c’est là que sa parole de Ministre des Armées prend tout son poids : l’armée elle-même, selon lui, a perdu son orientation stratégique. Pendant que la République se fissure de toutes parts, son chef suprême, Emmanuel Macron, est accusé de la pire des fautes : le silence. Il est porté disparu. Pas de référendum pour sortir de la crise, pas de réforme du gouvernement, pas de transfert de pouvoir. Un vide sidéral au sommet de l’État que Lecornu a décidé de combler par un acte d’une brutalité inouïe.

N’ayons pas peur des mots : ce que mène Sébastien Lecornu est un coup d’État en douceur. Il n’a pas besoin de chars dans les rues de Paris. Il n’a pas besoin de rebelles prenant d’assaut les ministères. Son arme est la parole. Il sait à qui il s’adresse, par-dessus la tête du Président et du Premier ministre : il parle au peuple, aux familles françaises agitées par l’incertitude, et surtout, il parle à l’armée. Le message est clair : si Macron ne part pas de son plein gré, la France sera écrasée sous le poids de la stagnation qu’il a lui-même créée.

Cet acte place Emmanuel Macron à la croisée des chemins la plus tragique de sa présidence. Trois portes s’ouvrent devant lui, et toutes mènent à sa sortie. La première est celle de la démission. Partir maintenant, pour « sauver son honneur » et préserver ce qui reste de l’institution présidentielle d’une humiliation totale. Ce serait un aveu d’échec, mais peut-être la seule sortie digne. La deuxième porte est celle de la confrontation. Rester, s’accrocher au pouvoir, et risquer d’être renversé par ceux qui lui étaient autrefois fidèles. Ce serait plonger la France dans une instabilité totale, où le ministre des Armées serait en rébellion ouverte contre le chef des Armées. Un scénario digne d’une république bananière. La troisième porte est celle de l’agonie. Tenir jusqu’en 2027, quoi qu’il en coûte. Rester un président fantoche, sans pouvoir, sans majorité, sans autorité, pour finalement quitter le pouvoir sous le joug de la dérision et les huées de l’histoire.

Et François Bayrou dans tout cela ? Le Premier ministre craque-t-il vraiment, comme le suggère le titre de la vidéo source ? Va-t-il s’accrocher pour défendre un président politiquement moribond, ou va-t-il sentir le vent de l’histoire et prendre l’initiative ? Osera-t-il devenir celui qui, profitant du vide, guidera la République vers une nouvelle ère, ou sombrera-t-il avec son mentor ?

En lançant cet ultimatum à Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu a en réalité lancé un ultimatum à la France entière. Il a mis chaque citoyen devant ses responsabilités. Allons-nous choisir le silence, regarder passivement la démocratie trembler sous les fondations affaiblies ? Ou allons-nous, comme nous y invite le drame qui se joue, briser tous les tabous et repartir de zéro ? La question est posée. La République retient son souffle.