L’UE ACCUSE, MACRON CONTRE-ATTAQUE : LA FRANCE, NOUVEAU “MAILLON FAIBLE” DE L’EUROPE ?

Depuis le 6 octobre, la France ne traverse pas une simple crise politique. Elle vit une secousse sismique, l’une des plus fortes de l’ère Macron, dont les ondes de choc ont cessé d’être un problème intérieur pour devenir une source d’angoisse majeure à Bruxelles. Ce qui a commencé par la démission inattendue d’un Premier ministre a muté en quelques jours en un enjeu européen capital. L’Union Européenne, nerveuse, regarde Paris s’enfoncer dans la confusion et se pose une question terrifiante : la deuxième économie du continent est-elle en train de devenir le “maillon faible” de la zone euro ?
L’incendie a pris dans un timing désastreux. Au moment même où la France doit présenter son budget 2026, crucial pour rassurer ses partenaires, l’exécutif est paralysé. L’enjeu est colossal : tenir la promesse de ramener le déficit à 7 % du PIB. Mais derrière les chiffres froids, la vraie question est politique. La France, fracturée de l’intérieur, a-t-elle encore les moyens d’imposer la moindre discipline économique ? Dans les couloirs de la Commission, la réponse penche dangereusement vers le “non”.
Paris en proie au chaos, Bruxelles retient son souffle

La démission du 6 octobre a agi comme un détonateur, plongeant la capitale dans une atmosphère de fin de règne. Les tractations fébriles et les négociations à huis clos ont exposé au grand jour la fragilité d’un pouvoir qui ne tient plus qu’à un fil. L’Élysée, dans une tentative désespérée de rassurer, a tenté la carte de la “continuité”. Le 12 octobre, un nouveau cabinet est dévoilé. Le maintien de Roland Lescure aux Finances est un symbole clair envoyé aux marchés : “ne paniquez pas, le cap est maintenu”.
Mais la manœuvre est trop grossière pour apaiser qui que ce soit. Loin de calmer le jeu, elle a rallumé les divisions. La fracture politique française, exacerbée par des luttes intestines et des exclusions au sein même des partis de la majorité, est devenue un spectacle européen. Un spectacle que Bruxelles observe avec une inquiétude pragmatique. Car ce n’est pas tant le drame politique parisien qui préoccupe l’UE, que ses conséquences concrètes : retards dans les réformes structurelles, hausse du coût de la dette française sur les marchés, et perte d’influence catastrophique dans les négociations industrielles et commerciales européennes. “La France, moteur de l’Union, tourne aujourd’hui sur un cylindre”, confie, en privé, un diplomate européen.
L’inquiétude a laissé place à la peur. Les analystes européens voient les signaux d’alerte se multiplier. Les agences de notation s’interrogent publiquement sur la crédibilité de la signature française. Les marchés se crispent. Et à Bruxelles, on parle désormais ouvertement d’un “risque structurel” pour la stabilité de l’ensemble du bloc. L’idée que la France, pilier de l’euro, puisse devenir le prochain problème ingérable de l’Union n’est plus un tabou.
La contre-offensive cinglante de Macron : “Une crise fabriquée”
Acculé, critiqué de toutes parts, Emmanuel Macron a choisi sa stratégie de défense favorite : la contre-offensive. En déplacement diplomatique, projetant l’image d’un président au-dessus de la mêlée, il a livré une réponse cinglante. Le ton est combatif, presque théâtral. Il accuse ses opposants de “jouer avec le feu” et dénonce une “crise fabriquée par les ambitions partisanes”. C’est une tentative claire, et risquée, de reprendre le contrôle total du récit : la France n’est pas faible, elle est attaquée de l’intérieur par des forces irresponsables.
Il s’agit de dissocier son image présidentielle, garante de la stabilité internationale de la France, du chaos qui règne à l’Assemblée Nationale. Il multiplie les signaux destinés aux partenaires européens et aux investisseurs : engagement renouvelé sur la réduction du déficit, messages rassurants, déclarations fermes sur la scène internationale. Paris, même sous tension, veut prouver qu’elle reste un acteur stable.

Mais ce grand écart entre la communication millimétrée de l’Élysée et la réalité parlementaire devient intenable. L’équilibre est fragile, trop fragile. Car dans l’hémicycle, la réalité est plus brutale que n’importe quel discours.
La réalité du “test de survie” permanent
Pendant que le Président tente de rassurer le monde, son gouvernement se bat pour sa simple survie au jour le jour. La majorité, déjà relative, s’est effritée au point de devenir une “équation instable”. Chaque vote, chaque projet de loi, devient un “test de survie”. Les motions de censure à répétition et les menaces de blocage permanent ont transformé la politique française en un champ de bataille où la seule certitude est l’incertitude.
Cette paralysie a des conséquences immédiates. Les marchés, bien que n’étant pas encore en mode panique, réagissent. “Rien de dramatique encore”, notent les analystes, mais une “nervosité diffuse” s’est installée. Les indices de confiance des entreprises, baromètre de l’anticipation économique, reculent. Les prévisions de croissance à court terme s’assombrissent. La tempête politique est en train d’empoisonner l’économie réelle.
Cette crise est désormais totale, car elle est aussi devenue une crise de confiance publique. La tempête médiatique, avec ses unes chocs – “Macron face au chaos”, “La France fragilise l’Europe” – a infusé dans l’opinion. Selon plusieurs sondages, une majorité de Français estime désormais que l’Élysée porte une part de responsabilité directe dans la crise. Ce désaveu populaire retire au Président la légitimité dont il a désespérément besoin pour convaincre ses partenaires européens qu’il tient encore les rênes.
La France au pied du mur
La conclusion s’impose d’elle-même : la crise française n’est plus seulement nationale. Chaque décision à Paris, chaque mot du Président, chaque vote à l’Assemblée est désormais scruté à la loupe depuis Bruxelles, Berlin et Rome. L’effondrement politique interne, avec la moindre erreur de calcul, pourrait précipiter une crise européenne majeure.
Dans cette partie d’échecs à haut risque, la France ne joue plus seulement son budget pour 2026. Elle ne joue pas seulement la fin d’un quinquennat. Elle joue sa crédibilité en tant que puissance politique fondatrice et centrale du projet européen. La question n’est plus de savoir si Emmanuel Macron peut sauver son mandat, mais s’il peut empêcher la France de devenir, aux yeux de tous, le nouveau malade de l’Europe.
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