À 90 ans, Brigitte Bardot continue d’incarner une légende vivante du cinéma français, mais aussi une femme d’une lucidité et d’une détermination rares. Celle qui a fait rêver des générations entières par sa beauté et sa liberté a, une fois de plus, pris les devants — cette fois pour préparer sa dernière demeure. Dans une récente interview, la star mythique a confié avoir tout prévu pour ses obsèques, un sujet qu’elle aborde sans tabou, avec cette franchise désarmante qui l’a toujours caractérisée.
Brigitte Bardot, aujourd’hui retirée depuis plusieurs décennies dans sa célèbre propriété de La Madrague, à Saint-Tropez, a révélé qu’elle ne souhaitait pas être enterrée dans le cimetière de la ville, lieu pourtant emblématique où reposent de nombreuses figures locales. « Je ne veux pas reposer dans le cimetière de Saint-Tropez, où une foule de badauds risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents. Je veux qu’on leur fiche la paix », a-t-elle déclaré d’un ton ferme. Cette phrase résume parfaitement la philosophie de vie de Bardot : la pudeur dans la mort, le respect des siens, et la volonté de préserver son intimité jusqu’au bout.
L’ancienne actrice a ainsi choisi un petit coin de paradis, au cœur même de son domaine de La Madrague, pour y reposer éternellement. « J’ai choisi un petit coin proche de la mer, qui a été entériné par les autorités », a-t-elle précisé. Cet endroit, chargé de souvenirs et baigné par la Méditerranée, symbolise tout ce qu’elle a aimé dans la vie : la nature, la mer, la liberté et les animaux. C’est là, face aux vagues et aux pins parasols, qu’elle souhaite que son dernier souffle rejoigne celui du vent du large.

Mais au-delà du simple lieu de sépulture, Brigitte Bardot a également imaginé ce que deviendrait sa propriété après sa disparition. Fidèle à ses convictions et à son engagement de toujours pour la cause animale, elle a prévu que La Madrague soit transformée en musée ouvert au public. Ce lieu mythique, qui a longtemps été entouré de mystère et de fascination, deviendra un espace de mémoire et de transmission. « Je veux que mes fans puissent venir s’y recueillir, mais aussi que cela apporte des revenus à ma fondation », explique-t-elle.
Depuis sa création en 1986, la Fondation Brigitte Bardot œuvre sans relâche pour la défense des animaux. Financer son action, même après sa mort, est pour elle une manière de prolonger son combat. Elle prévoit ainsi que les visiteurs paieront une somme symbolique de deux ou trois euros, entièrement reversée à la fondation. Une initiative simple mais profondément significative, qui résume la cohérence de toute une vie : celle d’une femme ayant tout abandonné – la gloire, le cinéma, les projecteurs – pour se consacrer à une cause qu’elle jugeait plus grande qu’elle.
Ce projet de musée à La Madrague suscite déjà de nombreuses réactions. Certains y voient une magnifique idée, un hommage vivant à celle qui a révolutionné le cinéma français et incarné la femme libre des années 60. D’autres s’interrogent sur la faisabilité pratique, compte tenu du caractère privé et protégé de la propriété. Mais Bardot, fidèle à sa réputation de femme de caractère, semble avoir pensé à tout. Les autorités locales ont validé son souhait d’être inhumée sur ses terres, et les démarches pour la transformation du site seraient déjà en cours.
La star, qui vit aujourd’hui entourée de ses animaux dans une relative solitude, se montre apaisée face à cette perspective. « Je n’ai pas peur de la mort, dit-elle. Je la vois comme une continuité naturelle. Ce qui me rassure, c’est de savoir que je resterai ici, dans ce lieu où j’ai été heureuse. » Pour Brigitte Bardot, La Madrague n’est pas qu’une maison, c’est une part d’elle-même. C’est là qu’elle a aimé, souffert, réfléchi, et qu’elle s’est reconstruite loin du tumulte médiatique.

Ce rapport à la mort, empreint de sérénité, surprend certains mais en inspire beaucoup. Car Bardot, depuis longtemps, n’a plus rien à prouver. Elle sait ce qu’elle a accompli, ce qu’elle a inspiré, et ce qu’elle laissera derrière elle. Son héritage ne se limite pas aux films cultes – Et Dieu… créa la femme, Le Mépris, Viva Maria! – mais aussi à un message de compassion universelle. L’actrice devenue militante a montré qu’il était possible de transformer la notoriété en force au service des autres.
À 90 ans, Brigitte Bardot parle de la mort avec la même franchise que lorsqu’elle dénonçait la corrida, la chasse ou l’abandon des animaux. Elle n’en fait ni un drame ni une fatalité, mais une étape, un passage. Son désir de reposer près de la mer, entourée de la nature qu’elle aime tant, n’est pas un caprice de star : c’est un acte profondément humain, poétique même, empreint d’une grande cohérence intérieure.
Et puis, symboliquement, La Madrague – ce lieu qui a inspiré des chansons, des tableaux, des rêves – continuera de vivre. Les visiteurs y découvriront les traces d’une vie hors du commun : des photos, des objets, des lettres, des souvenirs d’une époque révolue. Mais surtout, ils comprendront que derrière l’icône se cachait une femme blessée mais libre, une âme fière et entière qui a toujours choisi sa voie, jusqu’à la dernière.
Ainsi, quand viendra le jour où le vent soufflera sur la mer de Saint-Tropez, on saura que quelque part, dans un petit coin de La Madrague, Brigitte Bardot repose en paix, veillant sur ses animaux et sur ceux qui poursuivent son combat. Ce ne sera pas une fin, mais une continuité – celle d’une légende devenue éternelle.
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