Vianney entre au musée Grévin : un hommage en cire pour une étoile bien vivante

Vianney "pas super à l’aise" au musée Grévin : ce qu'il pense vraiment de sa statue de cire

Ce mercredi 28 mai 2025 restera gravé dans la mémoire de Vianney, mais aussi dans celle de ses fans. Le chanteur à la voix singulière et au cœur grand ouvert a fait une entrée remarquée au célèbre musée Grévin, à Paris, pour y découvrir une version de lui… en cire. Une consécration artistique et symbolique pour celui qui, à 34 ans, s’est déjà imposé comme une figure incontournable de la scène musicale française.

À deux pas des statues de Tom Hanks, Beyoncé, Penélope Cruz ou encore Cyril Hanouna, c’est désormais un nouveau visage familier qui prend la pose, guitare en bandoulière et sourire discret. L’artiste rejoint ainsi la prestigieuse collection de plus de 220 personnalités immortalisées par les artisans du musée, dans une scénographie aussi précise qu’émouvante.

L’événement, orchestré dans une ambiance chaleureuse, a rassemblé plusieurs visages connus venus saluer le parcours de Vianney. Parmi eux, Nikos Aliagas et Anne Roumanoff ont partagé ce moment unique, témoignant de l’estime du milieu artistique pour celui qui, depuis une décennie, enchaîne les succès sans jamais perdre sa simplicité.

Vianney "pas super à l’aise" au musée Grévin : ce qu'il pense vraiment de sa statue de cire

Yves Delhommeau, directeur général du musée Grévin, a prononcé un discours fort en symboles et en éloges :

« Auteur, compositeur, interprète, acteur, juré de The Voice, dessinateur pour votre marque et désormais personnage de cire. Il ne manque décidément aucune corde à votre arc, ou devrais-je dire, à votre guitare. (…) Vous êtes une source d’inspiration, un feu d’artifice d’émotion, une boule d’énergie qui ne cesse de briller. »

Une reconnaissance qui, malgré les apparences, n’a pas été évidente à accepter pour l’artiste. Monté sur scène, visiblement ému, Vianney a livré un discours sincère et touchant, révélant ses doutes initiaux :

« Je n’étais pas super à l’aise avec cette histoire de statue, à la base, parce que ce n’est qu’une enveloppe et même si on s’y attache, c’est ce qu’il y a à l’intérieur qui fait qu’on aime vraiment quelqu’un. »

Vianney "pas super à l’aise" au musée Grévin : ce qu'il pense vraiment de sa statue de cire

Mais c’est précisément ce regard lucide et modeste qui fait de Vianney une personnalité si appréciée du public. Plus qu’un chanteur à succès, il se voit avant tout comme un homme de cœur :

« Je suis un papa, un beau-papa, un ami, un frère, un fils, je suis ça avant tout le reste. Donc je reconnais que je l’ai fait un peu pour les gens que j’aime au début. »

Avec le recul, il admet avoir trouvé du sens dans cette représentation figée de lui-même. Ce n’est pas tant l’homme que le musicien, le conteur d’émotions, qui est honoré par cette œuvre :

« Maintenant, je comprends que c’est plus celui qui fait les chansons qui est exposé là. Et ça, pourquoi pas, car moi aussi il y a des gens qui m’ont bouleversé par leur chanson et que j’aurais aimé voir en statue. »

Son admiration pour le travail minutieux des artisans du musée est palpable. Il conclut avec gratitude :

« Ce n’était pas mon objectif dans la vie, mais maintenant que c’est fait, je suis très touché de la voir. Rien que le fait qu’ils me l’aient proposé, ça m’a beaucoup touché. Moi et ma famille, on le prend comme un grand honneur. C’est impressionnant de voir leur travail, leur exigence, la précision. »

Une statue certes immobile, mais qui incarne toute l’énergie et la sensibilité d’un artiste bien vivant. Avec cette entrée au musée Grévin, Vianney inscrit son nom dans l’histoire culturelle française, sans rien perdre de cette humilité qui le rend si attachant.

Vianney "pas super à l’aise" au musée Grévin : ce qu'il pense vraiment de sa statue de cire