La “mascarade” du budget 2026 : comment le Rassemblement National exploite le chaos d’un gouvernement aux abois

La scène politique française offre ces jours-ci un spectacle dont le cynisme le dispute à l’absurde. Pendant que les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale résonnent des chuchotements de tractations secrètes et de “petites tambouilles” politiciennes, une autre France, celle des foires de province et des préoccupations quotidiennes, observe, médusée, ce qu’elle perçoit de plus en plus comme une déconnexion totale. Au cœur de ce drame se joue le sort du budget 2026, un texte devenu le symbole de la faiblesse extrême d’un pouvoir macroniste en “survie thérapeutique”.
Dans ce vide politique, une force capitalise avec une efficacité redoutable. “Ce que fait le RN est très malin”, analyse sans détour le journaliste Thomas Bonnet sur Europe 1. Cette “malice” n’est pas complexe, elle est simplement stratégique. Alors que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s’échine à trouver des compromis improbables pour éviter une dissolution que tous redoutent, Marine Le Pen et Jordan Bardella, eux, ont déserté le “Palais Bourbon”. On les trouve à la foire de Poussay, dans les Vosges, serrant des mains, au contact direct des citoyens.
L’image est d’une puissance symbolique dévastatrice. D’un côté, le “spectacle désolant” de politiciens qui, selon les commentateurs, n’ont plus pour seule boussole que le “maintien de leur siège”. De l’autre, des leaders de l’opposition qui s’affichent “ostensiblement au contact des citoyens”, montrant qu’ils n’ont pas peur d’eux. Plus que cela, ils les appellent. Marine Le Pen l’a martelé : elle réclame un retour aux urnes, une dissolution. Elle sait, comme l’explique Thomas Bonnet, que les autres partis, du Parti Socialiste aux Républicains en passant par le bloc central, ont une “peur panique de retourner devant les électeurs”.
Et ils ont peut-être raison d’avoir peur. Car ce qui se trame à Paris a tout d’une “mascarade”, pour reprendre le terme de l’éditorialiste George Fenc. Le gouvernement de Sébastien Lecornu, qui a lui-même confessé être “le Premier ministre le plus faible de la Vème République”, est devenu le jouet d’un Parti socialiste qui ne pèse électoralement plus rien. Avec à peine 1,75% à l’élection présidentielle, le PS se retrouve paradoxalement en position de “dicter le tempo”.
Ayant déjà obtenu une victoire politique majeure avec la suspension de la réforme des retraites, les socialistes en veulent toujours plus. Le mot d’ordre, lancé par Olivier Faure, est clair : “Il faut aller chercher dans la poche des plus riches l’argent qui nous manque.” C’est l’avènement de la “taxe Zucman”, du nom de l’économiste Gabriel Zucman, devenue le Graal de cette gauche ressuscitée. Peu importe que cela contredise le marqueur économique essentiel du macronisme, qui fut “l’absence de hausse d’impôts”. Aujourd’hui, tout est bon pour survivre.
“Il n’y a plus aucune conviction dans cette affaire”, lance Thomas Bonnet. Gabriel Attal, patron de Renaissance, est décrit tenant des “réunions secrètes” avec la gauche, ses “premières amours”, pour tenter de trouver une voie de passage. Le résultat ? Un budget que l’animateur Elliot de Val qualifie de “texte Frankenstein”, un monstre législatif assemblé de pièces disparates, sans cohérence, si ce n’est celle de la survie politique.

Pendant ce temps, la France s’effondre économiquement, alerte George Fenc, pointant une “situation absolument détestable sur tous les plans”. Et le “texte Frankenstein” semble conçu pour accélérer la chute. Un auditeur, Philippe, dresse une liste à la Prévert de ce qui attend les Français, un véritable “à fond la taxe”. La litanie fait froid dans le dos : taxation des indemnités journalières pour les affections de longue durée (ALD), taxation des tickets restaurant et des chèques-cadeaux, augmentation de la franchise médicale, explosion du malus CO2, gel des retraites, gel de l’allocation adulte handicapé (AAH), et gel des barèmes de l’impôt sur le revenu, ce qui garantit une hausse d’impôt déguisée pour des millions de ménages modestes rattrapés par l’inflation.
Le signal envoyé est catastrophique. Philippe prévient que ces mesures vont provoquer une “évasion” fiscale et que les patrons des très petites entreprises (TPE), à bout, “arrêtent d’investir”. C’est un pays que l’on met “à terre”, s’insurge-t-il.
Dans ce chaos, la figure présidentielle semble s’effacer. George Fenc va plus loin dans l’analyse : celui qui a le plus peur de la dissolution n’est pas tant le député de base que le “chef de l’État lui-même”. Une dissolution qui tournerait mal, sans majorité claire, “ça précipite le mandat présidentiel”. Emmanuel Macron n’est plus le maître des horloges ; il est maintenu à l’Élysée par “acharnement thérapeutique”, et son Premier ministre n’est là que pour “préserver” cette survie. Le Président, ajoute Fenc, a “perdu le crédit au niveau international”, car ces “tambouilles” internes sont observées avec attention à l’étranger.
Le contraste est donc total. D’un côté, un pouvoir exécutif paralysé, une majorité relative qui n’en est plus une, et une Assemblée nationale transformée en souk où des partis minoritaires monnayent leur soutien contre des hausses d’impôts impopulaires. De l’autre, un Rassemblement National qui, avec une intelligence tactique indéniable, se positionne en dehors du “système”. Il n’a même pas besoin d’attaquer ; il lui suffit de se montrer “au plus près des Français” et de regarder les autres s’autodétruire.
Le RN appelle au peuple, car il sait que le peuple est la seule chose que ses adversaires craignent. En refusant de participer à ce qu’ils dénoncent comme une combine, Le Pen et Bardella créent un appel d’air. Ils incarnent l’alternative simple au chaos complexe de la capitale. La “foire de Poussay” devient ainsi le symbole d’une France qui travaille et qui paie, face à un hémicycle parisien qui taxe et qui combine.
La fin de cette séquence politique, prédit George Fenc, sera un “raz-de-marée”. Le verdict des urnes, que le gouvernement et ses alliés de circonstance tentent de repousser par tous les moyens, finira par tomber. Et à ce jeu, ceux qui ont passé des semaines à négocier des taxes dans des bureaux feutrés, loin des réalités du pays, risquent de payer un prix exorbitant face à ceux qui, très malinement, étaient simplement allés à la rencontre des Français.
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