Mort d’Olivier Marleix : L’Omerta qui Terrifie la République et les Révélations d’un « Suicide » Étrange.

C'est à cause de Macron » la femme d'Olivier Marleix dévoile tout - YouTube

Il y a des événements qui ne sont pas de simples faits divers. Il y a des événements qui, par leur nature, leur timing et le silence assourdissant qu’ils génèrent, se transforment instantanément en ondes de choc. La mort d’Olivier Marleix, député de la République et président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, appartient incontestablement à cette catégorie. Annoncée comme un suicide par la presse conventionnelle, cette tragédie a immédiatement soulevé un océan de doutes et de questions au sein d’une sphère politique déjà fébrile. Plus qu’une simple disparition, c’est l’omerta qui s’est installée dans son sillage qui interroge et sème le trouble : pourquoi tout le monde a-t-il peur de parler de Marleix ? Pour beaucoup, il ne s’agit pas d’un drame personnel, mais bien d’une « affaire d’État ».

Le Profil d’un Adversaire Redoutable

Pour comprendre la nature potentiellement explosive de cette affaire, il faut d’abord se pencher sur la stature d’Olivier Marleix. Il n’était pas un député lambda. Issu d’une lignée solidement ancrée dans le système politique français – son père, Alain Marleix, ancien ministre proche de Charles Pasqua, est l’homme qui a notamment redéfini les circonscriptions actuelles de l’Assemblée nationale – Olivier Marleix était un rouage essentiel de l’appareil d’État. Sa famille, de l’ancien ministre au frère conseiller à la présidence de la République, était profondément impliquée.

Pourtant, Olivier Marleix s’était forgé une réputation d’opposant intraitable et, plus important encore, d’enquêteur pugnace. Il était de ceux qui « en avaient » et qui n’hésitaient pas à bousculer le pouvoir en place. Son regard sur Emmanuel Macron était sans concession : il voyait en lui une forme d’« usurpateur ».

Son engagement ne se limitait pas à la rhétorique parlementaire. Marleix était activement impliqué dans la lutte contre la corruption et les conflits d’intérêts. Il avait notamment été un acteur clé de l’affaire Alstom, exposant les mécanismes et les bénéficiaires de cette complexe affaire politico-financière. Son travail était celui d’un républicain qui croyait encore à la transparence. Or, c’est précisément ce dévouement à la vérité qui, selon la thèse de l’affaire d’État, pourrait l’avoir conduit à sa perte.

Le Manuscrit Explosif et le Timing Fatal

Au cœur des soupçons, un élément fait figure de bombe à retardement : le livre qu’Olivier Marleix venait d’achever. Intitulé Dissolution française : la fin du macronisme, cet ouvrage promettait des révélations dévastatrices sur la gouvernance actuelle. Le député avait finalisé son manuscrit, le confiant à son éditeur et en parlant autour de lui, annonçant : « vous allez voir ce que vous allez voir ».

Le timing est, à lui seul, une source de trouble majeur. Le député meurt mystérieusement juste avant la date fatidique de parution de son livre, prévue pour le 13 novembre. Pour le commentateur GPTV, cette coïncidence n’est pas le fruit du hasard, mais l’indice d’une action délibérée visant à éteindre le feu avant qu’il ne se propage.

Le doute est d’autant plus grand que, même si le livre finit par être publié, rien ne garantit que ce soit la version originale et intégrale. Sans le manuscrit initial, il est impossible de savoir si le texte a été « expurgé » de ses passages les plus sensibles, une pratique qui, même chez les éditeurs, ne serait pas à l’abri des pressions étatiques, selon l’analyse faite. Les services de l’État, les imprimeries, les syndicats : tous ces maillons de la chaîne de l’information sont suspectés d’être des relais potentiels du système, rendant presque impossible la publication d’une vérité trop dérangeante.

Le Mur du Silence et la Peur qui Paralyse

MORT D'OLIVIER MARLEIX : POURQUOI TOUT LE MONDE A PEUR D'EN PARLER ? | GPTV  - YouTube

L’atmosphère qui entoure cette mort n’est pas seulement celle du mystère ; elle est celle de la peur pure et simple. C’est le point le plus frappant de cette affaire. Alors que le sujet est un scandale de première importance dans la presse internationale, la couverture en France est soit quasi inexistante, soit cantonnée à la version officielle.

L’exemple le plus criant de cette terreur se manifeste lors d’un reportage mené par les équipes de GPTV. Un élu local, Patrice Novelli, adjoint au maire de Menton, initialement disposé à « balancer » des informations, se rétracte brutalement devant la caméra. Ses raisons sont à la fois humaines et terriblement politiques : « tu comprends mes enfants, ma femme, mon crédit ». Ce retrait n’est pas un simple manque de courage, il est la preuve d’une pression si intense qu’elle paralyse la parole et fige le témoignage, même chez ceux qui se disent au courant.

Le silence de la famille Marleix achève de rendre la situation surréaliste. Issus du sérail politique, habituellement avides de « flash des journalistes et des caméras », les proches d’Olivier Marleix ont observé un « blackout complet ». Pas un mot, pas un communiqué, pas même une condamnation de la « récupération politique ». Cette absence totale de réaction est interprétée comme un signe de la gravité de l’affaire, suggérant que la famille aurait été contrainte au silence.

L’« Affaire d’État » et la Création du Narratif Officiel

Face à ce vide, le système, fort de son expérience, impose sa version. Le discours est simple et cruel : Olivier Marleix était « ultra dépressif », « déséquilibré chronique », et son suicide était inéluctable. Ce « narratif » est créé à chaud, immédiatement après le décès, profitant de l’« instantanéité » et de la soif d’actualité qui caractérisent la société moderne.

Le but de cette version officielle n’est pas seulement de clore l’enquête, mais de tacher la mémoire de l’homme politique. Un suicide n’est pas « glorieux » ; il discrédite a posteriori les actions et les révélations que la victime s’apprêtait à faire. Ainsi, ses combats passés contre la corruption et sa dénonciation du macronisme sont réduits au fruit d’un esprit tourmenté et dépressif.

Pour le commentateur, cette manœuvre ne fait que confirmer la nature de l’événement : nous sommes en présence d’une réelle affaire d’État, une situation qui renvoie aux heures sombres de la République.

Les Fantômes de la Vème République

L’affaire Marleix, avec son mélange de silence, de peur et de coïncidences troublantes, réveille les fantômes d’autres figures politiques mortes dans des conditions mystérieuses en France. Le parallèle avec des affaires anciennes mais jamais totalement élucidées est évoqué sans détour :

Pierre Bérégovoy (Premier ministre), qui s’est suicidé avec l’argent qu’il avait prêté à M. Pelat.
Pierre de Grossouvre (conseiller de l’Élysée), qui s’est suicidé au sein même du palais présidentiel, ancien ami de Mitterrand.
Les morts tragiques et accidentelles, mais hautement suspectes, de personnalités médiatiques et critiques comme Coluche et Balavoine.
Plus récemment, la mort de la députée européenne Michèle Rivasi (arrêt cardiaque après être sortie de son bureau à Strasbourg), qui était en pleine forme mais dont la disparition est aussi jugée suspecte.

Selon cette lecture, ces disparitions sont le signe que la Vème République est dans ses « derniers souffles ». Les régimes politiques finissants ne se défendent plus par le débat démocratique, mais par la « tyrannie » et l’« autoritarisme », où ceux qui osent « contredire la République » finissent par tomber « comme des mouches ». Un narratif de « dépression incurable » est alors systématiquement créé pour justifier l’injustifiable.

L’Impératif de Contrer le Narratif

Olivier Marleix (LR): «Les Français sont en train de se faire extorquer  l'élection présidentielle» - Causeur

La vérité sur la mort d’Olivier Marleix ne sera probablement pas connue avant longtemps. La seule certitude, selon l’analyse du média indépendant, est que les langues ne se délieront pas « avant le départ officiel de monsieur Macron » et peut-être pas avant « les cinq prochaines années ». Le système a les moyens de verrouiller l’information, de laisser l’actualité passer et de faire en sorte que « les gens aient oublié Olivier Marleix ».

C’est pourquoi, face à la machine d’État et au système expert en création de narratifs, il y a un « devoir d’obligation » pour les médias indépendants de réagir immédiatement. Il s’agit de s’opposer au récit officiel, de poser les questions qui dérangent, et de veiller à ce que le souvenir d’Olivier Marleix ne soit pas souillé par une version qui, pour beaucoup, semble avoir été écrite à la hâte pour protéger ceux qui sont au sommet du pouvoir.

Le prix de la vérité en République est l’isolement, le discrédit et, potentiellement, la vie elle-même. La mort d’Olivier Marleix, homme politique de premier plan qui préparait une « dissolution » idéologique du macronisme, restera un symbole sombre et tragique du coût que représente l’opposition au pouvoir à un très, très haut niveau. Le temps seul, si le système le permet, révélera si ce « suicide » était en réalité un message sans équivoque adressé à tous ceux qui, demain, seraient tentés de parler.