Un dimanche à la campagne : Kelly Massol, de l’ombre à la lumière d’une success-story inspirante

Elle cherche à m'étrangler" : Kelly Massol violentée par sa mère à l'âge de 6  ans, ses terribles confidences dans "Un dimanche à la campagne" - Public

Chaque dimanche, France 2 transforme les écrans en un havre de confidences avec Un dimanche à la campagne. Animée par Frédéric Lopez, l’émission n’est pas qu’un simple talk-show : c’est une véritable odyssée émotionnelle où trois invités se livrent sans filtre dans un cadre champêtre apaisant. Le 26 octobre dernier, ce cocon a accueilli l’humoriste Florent Peyre, la chanteuse Amel Bent et une entrepreneuse au parcours hors norme, Kelly Massol. Si les rires et les mélodies ont ponctué l’après-midi, c’est le témoignage poignant de cette cheffe d’entreprise qui a marqué les esprits, révélant une enfance marquée par le rejet et la violence, mais aussi une résilience exemplaire.

Les Secrets de Loly : quand les boucles deviennent un empire

Avant de plonger dans les abysses de son passé, remontons aux sommets que Kelly Massol a conquis. À 41 ans, cette influenceuse et femme d’affaires est à la tête de Les Secrets de Loly, une marque de cosmétiques et de produits capillaires lancée en 2009. Spécialisée dans les soins pour cheveux bouclés, frisés ou crépus, l’entreprise est née d’une passion personnelle : Kelly, métisse aux origines cap-verdiennes, a toujours lutté pour embrasser sa texture naturelle dans une société qui valorisait les standards lisses. Ce qui débutait comme un petit projet artisanal s’est mué en référence incontournable du marché afro et texturé.

En quelques années seulement, Les Secrets de Loly a explosé. Des formules clean, des ingrédients naturels, une communauté fidèle sur les réseaux sociaux : tout y est. Kelly n’est pas seulement une créatrice ; elle est une visionnaire. En 2023, M6 l’a repérée pour Qui veut être mon associé ?, l’émission phare des investisseurs. Là, elle n’investit pas que de l’argent : elle guide les jeunes entrepreneurs avec son expertise aiguisée, prouvant que le succès n’est pas un hasard, mais le fruit d’une détermination farouche. Mère de deux garçons, Marco et Marley, elle incarne un modèle pour eux – et pour des milliers de femmes qui voient en elle la preuve que l’on peut transformer ses blessures en force motrice.

Un cocon propice aux aveux : la grange des confidences

Dans Un dimanche à la campagne, Frédéric Lopez excelle à créer une intimité rare. Loin des plateaux clinquants, les invités se retrouvent dans une grange rustique, entourés de nature, où les thèmes s’enchaînent comme une conversation entre amis : notoriété, échecs, enfance… Rien n’est tabou. Ce 26 octobre, c’est dans cet écrin que Kelly Massol a choisi de lever le voile sur son passé. Personne n’était préparé à l’intensité de ses mots. Élevée dans le 9e arrondissement de Paris par sa grand-mère et son oncle, elle a grandi dans un foyer aimant, mais hanté par l’absence maternelle.

“À l’âge de six mois, ma mère est partie chercher du lait, elle a dit à ma grand-mère de me garder parce qu’elle partait faire une course, et elle est revenue avec mon demi-frère dans les bras, un an et demi plus tard”, raconte-t-elle d’une voix posée, mais chargée d’émotion. Ce départ n’était pas anodin : il symbolisait un rejet profond, ancré dès la conception. Kelly révèle une confidence glaçante faite par sa mère lorsqu’elle n’avait que 5 ans : “Ma mère elle ne voulait pas me garder, elle voulait avorter à l’origine et mon père il l’a empêché d’avorter.” Puis, les mots crus : “Elle m’a dit qu’elle ne me voulait pas, qu’elle ne m’aimait pas et qu’elle aurait préféré qu’on garde mon frère.”

Ces phrases, prononcées à une enfant, ont forgé une blessure indélébile. Mais le pire était à venir. À 6 ans, lors d’une dispute explosive entre sa mère et sa grand-mère, Kelly tente d’intervenir. “Dans une rage folle, elle me prend et elle cherche à m’étrangler. Elle me plaque contre le mur et l’air me manque”, se souvient-elle, les yeux brillants. L’arrivée providentielle de son oncle a tout changé : il a arraché l’enfant des griffes de sa mère, sauvant littéralement sa vie. Depuis ce jour, Kelly s’est fait une promesse solennelle : ne jamais pardonner à celle qui l’a mise au monde. Un serment qui résonne comme un acte de survie, pas de haine.

Kelly Massol (Qui veut être mon associé), sa marque démolie par deux  influenceuses stars, elle leur répond - Public

De l’abandon à la résilience : un témoignage qui bouleverse

Ce récit n’est pas isolé ; il s’inscrit dans une enfance chaotique. Abandonnée dès la naissance, violentée physiquement et émotionnellement, Kelly a été élevée par sa grand-mère, une figure de stabilité dans le tumulte. Son oncle, ce sauveur inattendu, incarne le héros discret qui a permis à l’histoire de ne pas basculer dans la tragédie. Face à Frédéric Lopez, visiblement ému, Kelly ne verse pas dans le pathos gratuit. Elle parle avec une maturité forgée dans le feu, expliquant comment ces épreuves l’ont poussée à se construire seule.

“Mon enfance n’a pas été un long fleuve tranquille”, admet-elle, mais sans amertume. Au contraire, elle en tire une leçon universelle : on peut se relever des pires abysses. Professionnellement, elle cartonne – Les Secrets de Loly est une success-story qui inspire les entrepreneurs noirs et métis, souvent sous-représentés. Personnellement, elle est une mère dévouée, veillant à ce que Marco et Marley grandissent dans l’amour qu’elle n’a pas connu. Son passage dans Qui veut être mon associé ? n’est pas qu’une vitrine : c’est une façon de redonner, d’aiguiller les jeunes pousses comme elle l’a été par personne.

Pourquoi ce témoignage touche-t-il autant ?

Dans une ère où les influenceurs polissent leur image, Kelly Massol ose la vulnérabilité authentique. Son histoire n’est pas un appel à la pitié, mais un cri de triomphe. Elle prouve que le rejet maternel, la violence infantile, ne définissent pas une vie. Au contraire, ils peuvent devenir le carburant d’une ambition dévorante. Frédéric Lopez, maître des émotions, a su guider ces confidences sans les forcer, laissant Florent Peyre et Amel Bent apporter légèreté et empathie. L’humoriste a détendu l’atmosphère avec ses anecdotes, la chanteuse a partagé ses propres fragilités familiales, créant un équilibre parfait.

Ce dimanche-là a rappelé pourquoi Un dimanche à la campagne est plus qu’une émission : c’est une thérapie collective. Kelly Massol en sort grandie, icône d’une génération qui transforme ses cicatrices en couronnes. Pour ses fans, c’est une inspiration ; pour les téléspectateurs, un rappel que derrière chaque succès se cache souvent une bataille invisible.

En conclusion, Kelly Massol n’est pas seulement une cheffe d’entreprise couronnée de succès. Elle est la preuve vivante que l’on peut naître dans l’ombre et illuminer le monde. Son témoignage glaçant, livré le 26 octobre, continuera de résonner, invitant chacun à embrasser sa propre résilience. Rendez-vous le dimanche suivant pour d’autres aventures humaines sur France 2 – car avec Frédéric Lopez, les émotions sont toujours au menu.