La “plus grande stupidité” de Macron, les “complots” de Sarkozy : Alain Bauer et Fabrice Arfi dressent le portrait d’une élite politique française en faillite

La scène politique française ressemble à un champ de ruines moral. La confiance est brisée, le dialogue inexistant, et l’autorité de l’État contestée. Dans une séquence médiatique d’une rare intensité, deux voix sont venues porter des coups dévastateurs, non pas seulement à un président, mais à un système. D’un côté, le criminologue Alain Bauer, qui a littéralement atomisé la gestion d’Emmanuel Macron, la qualifiant de “stupidité” arrogante. De l’autre, le journaliste Fabrice Arfi, qui a ravivé les braises d’un des plus grands scandales de la Vème République, détaillant les “complots” présumés de Nicolas Sarkozy pour étouffer l’affaire libyenne.
Ces deux interventions, mises bout à bout, ne sont pas de simples critiques. Elles dressent le portrait d’une élite politique déconnectée, affaiblie par son arrogance et hantée par ses mensonges.
L’ère Macron : La “plus grande stupidité” d’un président “arrogant”
Alain Bauer n’est pas connu pour sa langue de bois, mais son diagnostic de la présidence Macron est d’une sévérité chirurgicale. Interrogé sur la situation du pays, il a décoché sa flèche la plus acérée contre le totem de la macronie : la réforme des retraites. “Sa réforme des retraites est la plus grande stupidité qu’un président arrogant et suffisant a fait”, a-t-il lancé, qualifiant au passage le chef de l’État de “méprisant”.
Le cœur du problème, selon Bauer, n’est même pas la réforme elle-même, mais le rejet par pur orgueil d’une solution bien plus intelligente. Il rappelle que la CFDT avait proposé une réforme à points, un “système général universel” cogéré par les syndicats et le patronat, qui fonctionnait, générait des excédents et permettait de régler les problèmes spécifiques des femmes ou des carrières longues. “Il l’a rejeté parce qu’il n’en avait pas eu l’idée”, tranche Bauer. La conséquence ? Cinq ans de perdus, un pays “mis à feu et à sang”, et un blocage total, pour finir par créer ce que le Premier ministre lui-même aurait reconnu comme “le gouvernement le plus faible de la Vème République”.

Cette critique de l’orgueil présidentiel est le fil rouge de l’analyse de Bauer. Il dénonce une élite qui impose des décisions sans diagnostic partagé. “Nous sommes le pays des meilleurs thérapeutes du monde sans diagnostic”, ironise-t-il, expliquant que l’on impose au peuple des solutions (la chirurgie, “on coupe”) à des maux mal identifiés. Qu’il s’agisse de “l’écologie punitive” qui veut “sauver l’humanité en sacrifiant les humains”, ou de la décision “incroyablement radicale” de l’Union européenne d’interdire les voitures thermiques, “tuant l’industrie automobile” pour “donner le marché aux Chinois”, la méthode est la même : une absence de transition, de progressivité, et un mépris pour la réalité des gens.
Cette déconnexion crée un “climat de violence” que Bauer, en tant que criminologue, refuse de minimiser. Il ne s’agit plus d’un “sentiment d’insécurité”, mais d’une “réalité physique”. “Nous avons le pire rythme de violence, d’homicide et de tentative d’homicide depuis 50 ans”, alerte-t-il. C’est un retour à une “forme de barbarie”, où la peur est devenue le quotidien.
Bauer pointe aussi la faillite intellectuelle de la “gauche bien pensante” et du “camp du bien”. En refusant le débat, en interdisant la discussion sur des sujets cruciaux comme l’immigration et la démographie, cette gauche “a créé une droite réactionnaire et s’étonne de son existence”. Elle est devenue, selon lui, “la fossoyeuse d’elle-même”.
De Macron à Sarkozy : L’arrogance comme système
La critique de Bauer sur “l’arrogance” et la “versatilité” des dirigeants français qui “affaiblissent” la France sur la scène internationale sert de transition parfaite à la deuxième partie de l’implosion. Ce n’est pas un problème propre à Macron ; c’est un mal profond qui rongeait déjà le sommet de l’État sous son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.
Le journaliste Fabrice Arfi, co-auteur d’une enquête dévastatrice sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi, est venu rappeler les fondations de la défiance actuelle. Ce qu’il décrit n’est pas une simple affaire de financement illégal, mais un véritable scandale d’État, une tentative orchestrée de faire dérailler la justice. “Les équipes Sarkozy ont tout fait pour empêcher la révélation de l’affaire”, explique Arfi, “contraindre les juges, comploter contre eux, circonscrire les témoins”.
Le journaliste évoque des “écoutes judiciaires stupéfiantes” où l’on découvrirait “un ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, faire pression sur les services secrets français pour empêcher un témoin de parler”. Il décrit un système où la presse aurait été utilisée pour “étouffer la révélation de certains documents”, citant l’exemple d’une enquête au Point qui aurait été “montée, corrigée, mise en page et même appelée en Une” avant d’être censurée.
Cette volonté d’entrave éclaire d’un jour nouveau l’un des actes les plus graves de la présidence Sarkozy : la guerre en Libye en 2011. Loin du récit officiel d’une intervention humanitaire pour sauver Benghazi, Arfi, s’appuyant sur des faits et des documents, la compare à l’intervention en Irak, “fondée sur des informations complètement fausses”.
Il rappelle que l’argument du “génocide en route”, des “massacres de population civile”, a été démenti. Bernard-Henri Lévy lui-même, “ministre des Affaires étrangères bis” dans cette opération, aurait reconnu dans le livre qu’”il n’y a pas eu de massacre de population civile”. Les scènes d’aviation bombardant la population ? “C’est pas vrai”, auraient confirmé des généraux américains.
Alors, pourquoi cette guerre ? Arfi pointe des intérêts bien plus sombres que l’humanitaire. D’abord, un “intérêt politique” : “Faire la guerre un an avant les élections présidentielles, ça vous fait permettre de bondir dans les sondages”. Ensuite, et surtout, un intérêt personnel relevant du “blanchiment”. La guerre aurait servi à “laver” les traces des compromissions passées. Après avoir accueilli Kadhafi à Paris en 2007, lui avoir vendu des armes et du matériel d’espionnage, il fallait effacer l’ardoise. L’intervention en Libye aurait été, en quelque sorte, une opération de nettoyage politique pour faire disparaître le témoin et les preuves d’un financement devenu trop gênant.
De la “stupidité arrogante” de Macron qui fracture le pays sur les retraites au “complot” présumé de Sarkozy pour déclencher une guerre et étouffer une affaire de corruption, l’image renvoyée est celle d’un pouvoir exécutif qui s’est affranchi de la vérité et du respect des citoyens. Les analyses de Bauer et Arfi se complètent tragiquement. Elles racontent la même histoire : celle d’une élite qui, par orgueil, par intérêt ou par peur, préfère le mensonge à la discussion, le passage en force à la transition, et le sacrifice des citoyens à la remise en question de son propre pouvoir.
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