Macron Atomisé par Alain Bauer : « La Plus Grande Stupidité qu’un Président Arrogant ait Jamais Faite » – Révélations Choc sur l’Échec du Système

 

Macron Atomisé par Alain Bauer : « La Plus Grande Stupidité qu’un Président Arrogant ait Jamais Faite » – Révélations Choc sur l’Échec du Système

 

Dans un paysage médiatique souvent policé par la prudence et le calcul politique, l’intervention d’Alain Bauer fait l’effet d’une déflagration. Invité à réagir à la politique gouvernementale, le criminologue et expert en sécurité n’a pas seulement critiqué ; il a littéralement atomisé la communication et les choix stratégiques d’Emmanuel Macron. Avec une franchise brutale, sans la moindre once de langue de bois, Bauer a diagnostiqué les maux profonds qui rongent la France, pointant du doigt l’arrogance d’une noblesse d’État déconnectée, dont les décisions, loin de sauver la nation, l’enfoncent dans un hiver de la désillusion et un climat de barbarie quotidienne. Ses mots, d’une précision chirurgicale, résonnent comme un couperet, mettant en lumière un échec systémique d’une gravité insoupçonnée.

L’Erreur Historique : La “Plus Grande Stupidité” des Retraites

La première cible de cette charge au vitriol fut la réforme des retraites d’Emmanuel Macron. Pour Alain Bauer, cette réforme est ni plus ni moins que « la plus grande stupidité qu’un président arrogant et suffisant a fait ». Le terme est fort, sans appel, et l’analyse est percutante. Le chef de l’État a, selon lui, commis une erreur historique en rejetant délibérément la solution d’une réforme à point – un système proposé et déjà testé avec succès dans le cadre des retraites complémentaires (AGIRC-ARRCO), cogéré par les syndicats et le patronat, et qui dégage des excédents. Ce système à point, plus juste et plus équilibré, aurait permis de traiter équitablement les retraites des femmes, des très anciens et des professions aux charges les plus lourdes.

Macron a préféré imposer sa propre réforme, fracturant le pays et méprisant le corps social. L’expert souligne que le seul motif de ce rejet fut l’égo présidentiel : « Il l’a rejeté parce qu’il n’en avait pas eu l’idée. » Cinq ans plus tard, la nécessité de cette approche revient sur la table, mais après avoir mis la France « à feu et à sang » et bloqué le dispositif. L’issue de cette stratégie politique est cinglante : l’installation d’un gouvernement que le Premier ministre lui-même a qualifié de « le plus faible de la Vᵉ République ». L’arrogance du dirigeant, la versatilité des politiques et l’inconséquence stratégique ont ainsi mené à la fois à une crise sociale majeure et à un affaiblissement de l’exécutif.

L’Écologie Pénale et le Sacrifice des Humains

Au-delà de l’enjeu social, le critique s’étend aux politiques environnementales menées, notamment par l’Union Européenne, qualifiées d’« écologie punitive ». Bauer dénonce un dogme idéologique qui refuse de voir la réalité : on ne peut pas vouloir « sauver l’humanité en sacrifiant les humains ». L’idée incroyablement radicale et incompréhensible est d’ordonner aux citoyens d’arrêter brutalement tout ce qu’ils faisaient, sans proposer de transition viable.

L’exemple le plus frappant est la politique d’interdiction des voitures à moteur thermique par l’UE, une décision qui a eu un double effet dévastateur : tuer l’industrie automobile européenne et donner le marché aux Chinois. C’est l’illustration parfaite d’une idéologie qui ne regarde que l’effet du moment, sans évaluer les conséquences à long terme en termes d’emplois et de souveraineté industrielle. La même logique s’applique aux grandes métropoles où l’on interdit les véhicules, restreint les voies de circulation et s’étonne de ne plus pouvoir circuler. « On ne peut pas avoir trois politiques en une seule. Il faut en choisir une. Elle doit être modérée, elle doit être progressive, doit être intelligente. » Il faut accepter la transition, même si elle implique une pollution temporaire, plutôt que de s’immoler au nom d’un idéal qui repose tout le fardeau sur les générations futures.

Le Drame du Diagnostic : Crise Politique et Criminologique

En tant que criminologue, Alain Bauer aborde la politique comme un médecin face à une maladie. La France, selon lui, est le pays des « meilleurs thérapeutes du monde sans diagnostic ». Pour résoudre les crises, il faut d’abord que le diagnostic soit partagé – que tous s’accordent sur le mal dont souffre la société. Vient ensuite le pronostic, qui doit être discuté, et enfin la thérapeutique (homéopathie, chimie ou chirurgie), adaptée à la gravité de la situation.

Or, la classe dirigeante française refuse de dire la vérité et de partager le diagnostic. Les problèmes cruciaux comme les retraites ne peuvent être résolus sans admettre qu’il n’y a « plus assez d’actifs » ni « assez d’enfants » pour payer. De même, les questions d’immigration et de démographie sont intrinsèquement liées et doivent être « traitées des deux en même temps » avec courage et honnêteté.

Ce manque de courage et de vérité contraste de manière saisissante avec d’autres figures politiques. Bauer note, avec une pointe d’amertume, que la « noblesse d’État » française n’aime pas la vérité. Il cite l’exemple de Donald Trump qui, bien que clivant, fait ce qu’il a dit à son public. « Ce qui est terrifiant avec Donald Trump, c’est que c’est le premier homme politique américain à qui on ne peut pas dire qu’il est menti à ses électeurs. » Cette absence de cohérence chez les dirigeants français – où les élus de gauche font une politique de droite et vice-versa – affaiblit le poids international de la France, marqué par la « versatilité de ses dirigeants, arrogance de ses dirigeants, inconséquence de sa politique économique et financière. » Par ailleurs, la difficulté à garder le patrimoine national et à valoriser l’argent (car dans ce pays, gagner de l’argent, c’est mal) conduit les meilleurs esprits, les créateurs et les innovateurs à s’en aller, rattrapés par des pays offrant de meilleures opportunités.

L’Effondrement du “Camp du Bien” et le Climat de Violence

Cette crise de la vérité a engendré des conséquences démocratiques et sociales majeures. Bauer affirme qu’il n’y a plus de « Camp du Bien », car il n’y a plus de vérité dans le débat public. La gauche « bien pensante », par son refus du débat, par l’interdiction de la discussion et son rejet de l’autre, est devenue la fossoyeuse d’elle-même, créant par réaction une droite populaire (et non populiste). Le fameux « Front Républicain » est désormais une posture morale obsolète : « Dans la République, il n’y a pas de posture morale où on dit aux électeurs, nous avons raison, vous avez tort. » Le drame, c’est que la noblesse d’État pense à la place du peuple au lieu d’aller le voir et de lui parler.

Le résultat final de cette déconnexion et de cette inconséquence politique est l’ensauvagement de la société. Bauer écarte l’idée d’un simple « sentiment d’insécurité » ; il parle d’un « climat de violence » et d’une « réalité physique ». La France est confrontée à l’horreur, à un retour à une forme de barbarie au sens historique du terme. Le fait est que la violence extrême, autrefois lointaine, est devenue « ordinaire et quotidienne ». Les statistiques sont glaçantes : la France connaît le pire rythme de violence d’homicide et de tentative d’homicide depuis 50 ans. Ce climat de terreur, cette peur de sortir, d’être agressé, volé ou violé, est la conséquence directe de la promesse non tenue de l’État d’assurer la protection de ses citoyens.

L’Ombre du Passé : Les Comprosmissions de la Noblesse d’État

Les révélations faites par Fabrice Arfi, à la fin de l’entretien, viennent illustrer les dérives systémiques dénoncées par Bauer. Arfi, co-auteur d’un livre sur le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, met en lumière la méthode du complot employée par les équipes Sarkozy pour étouffer l’affaire : contrainte des juges, complot contre eux, pression sur les services secrets français pour empêcher des témoins de parler, et censure dans la presse. Il cite notamment le rôle d’Alexandre Jouri et Béchir Salé, directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, comme intermédiaires de ces fonds.

Les faits documentés démontrent des jets de corruption partis de dignitaires libyens et arrivés en France sous diverses formes, mêlant financement politique et enrichissement personnel. Arfi rappelle que l’intervention militaire en Libye de 2011, menée par Nicolas Sarkozy, était fondée sur des informations erronées (absence de génocide ou de bombardement de civils par l’aviation de Kadhafi). Cette guerre, comparée en proportions gardées à l’intervention en Irak, avait un intérêt politique pour Sarkozy – celui de « bondir dans les sondages » et de procéder à une forme de blanchiment face aux traces des compromissions découvertes lors des « printemps arabes ».

Ces révélations choquantes sur les pratiques de l’ancienne présidence, avec l’achat d’appartements en billets de banque ou l’instrumentalisation des plus hauts rouages de l’État et de la presse, révèlent la nature profonde des crises de confiance que dénonce Alain Bauer. La France est à la croisée des chemins : soit elle persiste dans l’arrogance et l’inconséquence d’une élite qui a perdu la notion de vérité, soit elle retrouve le courage du diagnostic partagé et de la transition progressive pour échapper au déclin annoncé.