La vie secrète de Géraldine de L’amour est dans le pré : Révélations sur son “Paradis” et le travail colossal derrière la laine la plus douce du monde
Que deviennent les visages qui ont marqué nos saisons de “L’amour est dans le pré” ? Une fois les caméras éteintes et les projecteurs braqués sur de nouveaux cœurs à prendre, la vie reprend son cours, souvent loin de l’agitation médiatique. Pour Géraldine, l’une des figures attachantes de l’émission, ce retour à la réalité n’en était pas vraiment un. C’était plutôt la continuation d’un rêve éveillé, un rêve qu’elle a baptisé “Le Paradis de la Charnie”, niché au cœur de la forêt sarthoise.
Nous avons poussé les portes de sa ferme découverte, et ce que nous y avons trouvé n’est pas seulement une exploitation, mais un univers à part entière, un sanctuaire dédié à un animal à la fois fier et attachant : l’alpaga. Loin de l’image parfois réductrice de l’émission, Géraldine s’y révèle être une cheffe d’entreprise passionnée, une artisane méticuleuse et la gardienne d’un savoir-faire ancestral.
Dès les premiers pas dans son domaine, le ton est donné. “Bonjour, bienvenue au Paradis de la Charnie”, lance-t-elle avec un sourire qui ne la quitte pas. Ici, ce n’est pas une simple visite, c’est une immersion. L’activité principale, explique-t-elle, est “l’élevage d’Alpaga pour la laine exclusivement”. C’est là tout le cœur de son projet : produire une fibre d’exception, l’une des plus belles au monde.
Les animaux sont rois, et ils ont tous une personnalité. Il y a les “jeunes mâles”, dont Javelot, un “clin d’œil aux Jeux Olympiques”, qui arbore une nouvelle couleur. Il y a les mâles adultes, un peu “bagarreurs” mais “très joueurs”. L’un d’eux, particulièrement câlin, “un peu trop d’ailleurs” s’amuse Géraldine, tente de lui voler la vedette. “C’est un animal qui est très fier, il est très beau, très doux, et puis oui, attachant, intelligent”, confie-t-elle, le regard plein de tendresse. La visite se poursuit avec Rosette et Taki, les cochons “kounkoun”, et les ânes du Cotentin, Docile et sa compagne, portant fièrement la croix de Saint-André sur le dos.
Mais la véritable star du “Paradis”, c’est la laine. Géraldine cultive un trésor que les connaisseurs s’arrachent. “On peut tondre les jeunes alpagas bien sûr dès la première année”, explique-t-elle. “Et c’est ce qu’on appelle le baby alpaga. Donc c’est la plus belle laine de leur vie. C’est une laine qui est vraiment très très douce, très fine, très légère.” Une fibre qui rivalise sans rougir avec le cachemire ou la vigogne, avec un atout majeur : elle ne gratte pas.
Ce que les visiteurs de passage ne voient pas, c’est le travail colossal qui se cache derrière chaque pelote vendue dans sa boutique. C’est un processus long, exigeant, qui demande une patience infinie et un dévouement total. Tout commence fin avril, avant les grosses chaleurs, par la tonte. Chaque animal est libéré de sa toison, offrant entre 3 et 4 kilos de cette matière précieuse. “Sachant qu’il y a pas beaucoup de perte”, précise Géraldine, “c’est une laine sèche, il n’y a pas de gras dedans, ce n’est pas comme le mouton où il y a du suint.”
C’est ici que commence le véritable sacerdoce, l’étape que Géraldine décrit elle-même comme “très très longue”. Dans son atelier, où sont stockées les toisons brutes, un tri méticuleux s’opère. “L’idée là maintenant, c’est d’enlever toutes les petites impuretés, les petites pailles, les petites crottes, les petites saletés”, détaille-t-elle en manipulant une toison marron. “Cette étape-là est très très longue parce qu’on ne peut faire ça qu’à la main. Il n’y a pas de machine ou d’outil pour le faire.”
Imaginez des heures passées, le dos courbé, les yeux fixés sur la fibre, à extraire minutieusement chaque petit débris végétal. C’est un travail d’une précision d’orfèvre, un dialogue silencieux entre l’artisane et la matière. Là où l’industrie utilise des bains de produits chimiques et des machines puissantes, Géraldine, elle, n’a que ses mains. C’est le prix à payer pour une qualité irréprochable, une pureté que seule une intervention humaine et respectueuse peut garantir. C’est un choix, celui de la qualité absolue contre la facilité de la production de masse.

Une fois ce nettoyage éreintant terminé, le processus continue. “La laine est lavée, cardée, filée et transformée en pelote.” La magie opère. La toison brute devient une fibre soyeuse, prête à être tricotée.
La finalité de tout cet effort se trouve dans la petite boutique attenante. Un lieu chaleureux où les couleurs naturelles des alpagas – du blanc pur au noir profond, en passant par toute une gamme de marrons et de gris – sont reines. “Là vous avez des pelotes. Ce sont des couleurs naturelles”, présente-t-elle. Sur les étagères, des articles qu’elle confectionne elle-même, avec l’aide de tricoteuses locales. Un bonnet pour enfant, fait avec la douceur incomparable du “baby alpaga”. Un “poncho parfait pour l’hiver”. “C’est moi qui confectionne cet article-là”, dit-elle avec une fierté légitime.
En la voyant si épanouie, si enracinée dans son “paradis”, on en viendrait presque à oublier son passage à la télévision. Pourtant, Géraldine ne renie rien, bien au contraire. Lorsqu’on l’interroge sur “L’amour est dans le pré”, sa réponse est immédiate et sincère. “Participer à L’amour est dans le pré, en effet, oui, vraiment une très belle expérience.”
Loin des clichés sur la téléréalité, elle en garde un souvenir lumineux, non pas pour la célébrité éphémère, mais pour la richesse des rencontres. L’émission, dit-elle, “m’a permis de souder des liens avec des personnes voilà, sincères, vraiment avec des valeurs extraordinaires.” Une confession touchante qui prouve que l’authenticité qu’elle recherche chez ses animaux et dans son travail, elle l’a aussi trouvée chez les humains croisés grâce à cette aventure. “On est en plein dedans là, ça vient de commencer [la diffusion] et c’est drôle de se voir ensuite à l’écran”, ajoute-t-elle en riant.
Aujourd’hui, Géraldine est “très heureuse ici”. Et on la comprend. Elle a trouvé son équilibre parfait, son “élément”. “Je suis dans la nature, c’est calme. J’ai besoin de voilà, de calme et puis de m’occuper de mes animaux.” Sa ferme est un havre de paix, adossé à la forêt de la petite Charnie, permettant des balades “sans avoir à traverser de route”.

En quittant le “Paradis de la Charnie”, on comprend que Géraldine n’a pas seulement construit une ferme, mais un projet de vie cohérent, où chaque aspect – l’amour des animaux, l’exigence d’un produit d’exception et le respect de la nature – est en parfaite harmonie. Elle est la preuve vivante qu’après “L’amour est dans le pré”, il n’y a pas que l’amour ; il y a aussi la passion, le travail et l’accomplissement de soi. “J’espère que cette petite visite virtuelle vous a plu”, conclut-elle. “Et puis ben écoutez, je vous dis à bientôt, en vrai.” L’invitation est lancée.
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