Jacques Legros : un père comblé et un fils tourné vers les étoiles à New York

Pendant plus de deux décennies, Jacques Legros a incarné l’une des voix les plus familières de la télévision française. Présentateur emblématique du 13 Heures de TF1, il a accompagné des millions de téléspectateurs dans leur quotidien, avec une rigueur et une bienveillance saluées de tous. Mais depuis qu’il a quitté le plateau du JT, le journaliste a choisi un rythme de vie plus paisible, loin des projecteurs et du tumulte médiatique. Une nouvelle existence rythmée par la sérénité, les projets personnels… et surtout par la fierté qu’il éprouve pour son fils cadet, Gabriel, jeune artiste promis à un avenir brillant.

Un nouveau chapitre loin du tumulte

Après avoir tiré sa révérence à la télévision, Jacques Legros savoure enfin le luxe du temps. Loin du stress des éditions en direct et des contraintes de l’actualité, il a fait le choix d’un quotidien plus simple, plus proche de l’essentiel. Entre l’écriture, les voyages et les moments partagés avec ses proches, il s’accorde le plaisir d’une vie apaisée, centrée sur la famille.

Mais s’il est un sujet qui illumine particulièrement son regard, c’est bien celui de son fils Gabriel. Car derrière la discrétion du journaliste se cache un père profondément fier et admiratif du parcours de son cadet, qui a choisi de tracer sa route bien loin de la France.

Gabriel Legros : le rêve américain d’un jeune prodige

À seulement vingt ans, Gabriel Legros a décidé de s’envoler pour les États-Unis afin de vivre pleinement sa passion pour la musique. Depuis son plus jeune âge, il nourrit une fascination pour le chant, la composition et le spectacle. Ce rêve, il le concrétise aujourd’hui à New York, au sein de la prestigieuse Manhattan School of Music, l’un des établissements les plus réputés du monde artistique.

L’école, connue pour former de grands musiciens et chefs d’orchestre, attire chaque année des talents venus des quatre coins du globe. Mais ce prestige a un prix : près de 50 000 dollars par an, soit environ 46 000 euros. Une somme considérable que Jacques Legros assume sans détour, convaincu du potentiel artistique de son fils.

« Il chante divinement bien, il joue du piano, il compose et il s’essaie à la direction d’orchestre. Il a déjà une de ses pièces qui a été jouée », confiait récemment le journaliste au micro de RTL, non sans une émotion palpable. Ces mots révèlent non seulement une immense fierté paternelle, mais aussi une relation d’une grande complicité entre un père et son fils unis par la passion de la création.

Un talent qui s’est révélé très tôt

La vocation artistique de Gabriel ne date pas d’hier. Selon son père, les signes étaient déjà là, évidents, presque naturels. Enfant, il chantait à tue-tête sur le chemin de l’école, improvisait des petites scènes de théâtre dans le salon familial et passait des heures à écouter de la musique.

« Il était toujours dans la musique, toujours dans la création », se souvient Jacques Legros avec tendresse. Ce goût du spectacle, ce besoin d’expression artistique, n’a jamais cessé de grandir avec les années. Ce qui n’était au départ qu’un jeu d’enfant est rapidement devenu une véritable vocation.

Et aujourd’hui, loin de la maison familiale, Gabriel poursuit ce rêve avec passion et discipline. À la Manhattan School of Music, il perfectionne sa technique, compose, répète et s’investit corps et âme dans sa formation. Cette rigueur, héritée sans doute de son père, impressionne Jacques, qui ne peut qu’admirer la détermination de son fils.

« Gabriel est musicien et chanteur, il prépare ses examens d’entrée pour la Juilliard School », a-t-il récemment confié à Closer. La Juilliard, autre institution mythique de New York, a formé des légendes de la scène musicale mondiale. Un objectif ambitieux, mais parfaitement à la hauteur du talent et de la persévérance de Gabriel.

Entre rigueur journalistique et sensibilité artistique : deux générations, une même passion

S’ils évoluent dans des univers très différents, Jacques et Gabriel Legros partagent un même amour de la précision et du travail bien fait. Chez le père, cette exigence s’exprime à travers la rigueur journalistique ; chez le fils, elle se traduit dans la recherche de l’harmonie et de l’émotion musicale.

Leur lien dépasse les frontières et les métiers : ils partagent le goût du sens, du rythme et de la transmission. Jacques, habitué à informer, à raconter le monde, reconnaît volontiers chez Gabriel cette même capacité à toucher les autres — non pas par les mots, mais par les notes.

Et même si des milliers de kilomètres les séparent, leur complicité reste intacte. Grâce aux appels, aux échanges de vidéos, et parfois aux voyages, le journaliste suit avec attention chaque étape du parcours de son fils. Il reste son premier fan, son conseiller, et sans doute aussi son plus fidèle critique bienveillant.

Une nouvelle vie pleine de sérénité

Pendant que Gabriel poursuit sa carrière naissante à New York, Jacques Legros profite de sa nouvelle liberté pour se recentrer sur lui-même. Il a récemment fait l’acquisition d’une maison, un véritable havre de paix, loin des projecteurs et du rythme effréné de la télévision. Là, il se consacre à ses passions : l’écriture, les escapades culturelles et les rencontres inspirantes.

S’il intervient encore ponctuellement dans les médias, c’est désormais par choix, non par obligation. Ce nouveau chapitre lui permet de prendre du recul, de savourer le temps qui passe, et surtout de rester disponible pour sa famille.

Pour celui qui a passé une grande partie de sa vie à informer les autres, c’est une forme de renaissance : une vie tournée vers l’essentiel, la création et l’amour des siens.

Entre fierté et transmission

Aujourd’hui, Jacques Legros ne cache pas son émotion lorsqu’il parle de Gabriel. Il voit en lui un jeune homme libre, audacieux et profondément passionné — des qualités qu’il admire et qu’il encourage.

Le parcours de son fils est aussi, d’une certaine manière, le prolongement du sien. Car si Jacques a consacré sa vie à donner du sens à l’information, Gabriel cherche, à sa manière, à donner du sens à la musique.

Leur histoire illustre la force du lien familial, la transmission des valeurs de travail et de passion, mais aussi la beauté de voir son enfant suivre son propre chemin. Et lorsque Jacques évoque Gabriel, ses mots se teintent toujours de la même lumière : celle d’un père comblé, fier et profondément touché par le talent et la sensibilité de son fils.

Entre Paris et New York, entre journalisme et musique, entre rigueur et émotion, les Legros écrivent chacun leur propre mélodie. Une symphonie familiale, faite de respect, de tendresse et de rêves accomplis.