Pascal Obispo balance TOUT sur Laeticia : “Je ne peux plus me taire…”

À 60 ans, Pascal Lobispo en a assez de se taire. Pendant des années, il a observé, encaissé, vu son nom effacé de certaines histoires, entendu des mensonges répétés sans fin. Mais aujourd’hui, il parle. C’est plus le compositeur discret qu’on connaissait. C’est un homme qui réclame justice non pas pour lui seul mais pour la mémoire d’un ami.

Il dit les choses sans détour avec cette franchise brute qui euh a toujours fait partie de lui et son message est clair : “Je ne veux plus de faux semblants.” Ce qu’il révèle bouscule et certitudes remet en cause des figures publiques et brise enfin le mur de silence qui entourait les dernières années de Johnny Haliday. Selon lui, la vérité a été maquillée, réécrite, déformée.

On a inventé une légende parallèle où certains jouent les veuves héroïques et d’autres sont réduits au silence. Pascal, lui refuse cette mise en scène. Il raconte son éviction brutale, injustifiée, orchestré, dit-il, par un entourage obsédé par le contrôle. Ce n’est pas la colère qui parle, c’est la déception d’un homme qui a cru à l’amitié et à la loyauté.

Son ton temps n’est pas vengeur. Il est lucide. On m’a rayé de la carte”, dit-il. Comme on efface une trace gênante. À ses yeux, ce n’est pas Johnny qui l’a trahi, mais ceux qui l’entouraient, ceux qui avaient intérêt à isoler le rocker. Et derrière ce geste, Pascal voit une manipulation bien plus vaste, celle d’un système où l’amour, la gloire et l’argent se mêlent jusqu’à brouiller toute morale.

Il ne s’agit plus d’une querelle personnelle. Obispo le répète, il parle pour tous ceux qui ont été écartés, pour ses amis fidèles que Johnny n’a pas revu dans ces derniers mois. Pour lui, dire la vérité, c’est aussi défendre l’homme derrière la légende. Le Johnny qu’il a connu, celui qui riait fort, qui doutait parfois, qui cherchait dans la musique une vérité que les projecteurs ne donnaient pas.

Ce premier aveu n’est qu’un prélude dans ces mots, perce une blessure ancienne, mais aussi une forme de délivrance. Il assume désormais son camp, celui de la vérité, quitte à déranger les puissants. Et il le dit avec cette phrase simple mais tranchante : “Je ne veux plus parler avec des gens négatifs.” Autrement dit, finit le silence.

L’heure est venue de remettre les pendules à l’heure, quitte à tout perdre, sauf sa dignité. Tout commence à la fin des années 1990 quand Johnny Aliday cherche un nouveau souffle. Sa carrière, immense mais fragile, avait besoin d’un tournant, d’une renaissance. C’est à ce moment précis que entre en scène Pascal Obispo, déjà reconnu pour ses talents de compositeur, il reçoit un appel qui changera sa vie.

Johnny veut travailler avec lui pas pour une simple chanson, mais pour un album entier et pas n’importe quel album. Ce que je sais sorti en 1998, devenu depuis un pilier du rock français. Dès les premières sessions, quelque chose d’unique se crée entre eux. C’est pas qu’une collaboration, c’est une rencontre d’âme. Pascal apporte à Johnny une fraîcheur, une intensité poétique que le chanteur n’avait plus connu depuis longtemps.

Et Johnny, en retour, lui ouvre les portes d’un univers où la musique se vit comme un combat. Ensemble, il compose des morceaux qui vibrent de sincérité où chaque note semble traverser d’électricité. Parmi ces titres, allumer le feu devient un hymne. Une chanson qui dépasse le succès commercial pour devenir un cri national.

Obispo raconte encore avec émotion la première fois où il a entendu la foule chanter ce refrain en chur des milliers de voix unies dans une même ferveur. C’était plus qu’un tube d’iraté. Il c’était une étincelle entre nous deux et cette étincelle deviendra flamme puis amitié. Johnny derrière son image de géant se montre curieusement pudique avec Pascal.

Il trouve quelqu’un qui ne joue pas de rôle, qui n’essait pas de le flatter. Il aime cette franchise, cette capacité à dire non, à s’opposer si la musique l’exige. Peu d’artistes avaient osé parler à Johnny sans crainte. Obispo, lui ne se laissait jamais impressionner. Et c’est justement ce respect mutuel forgé dans la sincérité qui les rapproche.

Mais au-delà de la scène et du studio, une autre complicité naît. Johnny invite souvent Pascal à des moments hors du tumulte. Des repas simples, des soirées sans journalistes, des heures à discuter de la vie, de la solitude, de la peur, de l’oubli. Dans la vie, on est toujours seul, confie Johnny un soir. Cette phrase Pascal ne l’a jamais oublié.

Elle résumait tout, le poids du succès, la fatigue d’être une icône, l’envie d’être juste un homme. C’est dans ces instants-là que leur lien devient fraternel. Il ne partagent pas seulement la musique, mais une vérité humaine rare. Johnny pouvait enfin baisser la garde et Pascal lui écoutait simplement, sincèrement. Deux artistes de sensibilité unis par la même quête restaient vrai dans un monde de faux semblant.

Travailler avec Johnny Haliday n’était jamais une promenade de santé. Le rockur, perfectionniste jusqu’à l’obsession, testait sans cesse la loyauté et le courage de ceux qui l’entouraient. Pascal Obispo allait en faire l’expérience. Au cours d’une session d’enregistrement devenue légendaire, l’histoire racontée 1000 fois garde encore aujourd’hui la force d’une épreuve initiatique.

Ce jour-là, en studio, l’ambiance est lourde. Johnny n’est pas satisfait. Il chante sans conviction comme s’il voulait provoquer ou peut être éprouvé la ténacité de son collaborateur. Pascal comprend tout de suite le jeu. Johnny veut savoir jusqu’où il osera aller. Le compositeur aurait pu se taire, laisser faire par respect ou par peur, mais ce n’est pas son style.

Alors calmement mais fermement, il interromp l’enregistrement. Johnny, là tu ne chantes pas comme tu devrais. Un silence. Les techniciens s’immobilisent. Personne ne parle à Johnny de cette manière. Le rocker relève la tête, le regarde droit dans les yeux. C’est le moment où tout peut exploser. Pascal pourtant ne recule pas.

Il défend sa vision, son exigence. Pour lui, un artiste comme Johnny ne mérite rien de moins que la vérité, même si elle dérange. La tension monte encore. Certains témoins racontent qu’une banane posée sur une table a fini au centre d’un geste provocateur un de ces signes d’humeur dont Johnny avait le secret. Mais Pascal ne se démonte pas.

Il garde son sérieux et lâche d’un ton sec. Si c’est comme ça, je me casse, tu te débrouilles sans moi. Un silence absolu envahit la pièce. C’est une rébellion. Et pourtant, c’est précisément ce que Johnny attendait. L’homme qui détestait les courtisans venait de trouver un égal. Il se met à rire puis reprend le micro.

Cette fois, il chante avec toute la rage, toute la puissance qu’on lui connaît. L’enregistrement se transforme, le morceau d’école. Pascal vient de gagner le respect. éternel de la légende. À partir de ce jour, leur relation changent. Plus d’hypocrisie, plus de faux semblant. Ils savent désormais qu’ils peuvent tout se dire, se confronter, s’admirer.

Johnny a compris que Pascal n’était pas un suiveur mais un partenaire. Pascal lui, a saisi que derrière la légende se cachait un homme à vide de sincérité. Cette confrontation fondatrice symbolise tout ce qui était leur lien rude, vrai, passionné. Deux tempéraments de feu unis par la musique et par la vérité. C’est ce respect forgé dans la tempête qui rendra plus tard l’exclusion d’Obispo d’autant plus douloureuse.

Car rien ne laissait présager que cette alliance scellée dans le studio serait un jour brisée par d’autres mains. Puis sans explication, tout s’est effrité. Ce lien solide, presque fraternel, a commencé à se déliter comme un fil qu’on coupe lentement sans que l’autre s’en aperçoive. Pascal Obispo, l’ami, le confident, le compositeur des heures les plus vibrantes, se retrouve soudain mise à distance.

Pas de dispute, pas de rupture claire, juste un silence grandissant. Les appels qui ne passent plus, les messages qui restent sans réponse, une barrière invisible s’est dressée et derrière elle Johnny semble s’éloigner. Pascal le dit sans détour. Ce n’est pas Johnny qui m’a écarté, ce sont les gens autour. Il parle d’un entourage devenu étouffant, d’intermédiaire qui filtraient tout, contrôlit les visites, décidait qu’il pouvait ou non approcher le chanteur.

Dans ces mots, une amertume mêlée d’incompréhension. Comment un ami aussi proche pouvait-il disparaître ainsi de la vie de Johnny ? Quand la maladie frappe le rockur, en 2017, Pascal veut être présent comme avant. Il envoie des messages, propose son aide, cherche simplement à parler à son ami, mais les réponses qu’il reçoit ne sonnent pas comme Johnny.

Le ton est froid, distant, presque mécanique. Je ne sais même pas si c’était lui qui répondait, avoué il la voix serrée. Cette phrase terrible dit tout. Le doute, la peur, la certitude qu’on a volé quelque chose, pas seulement une amitié mais un contact. humain. C’est à ce moment que Pascal emploie un mot glaçant gouroutisé.

Il veut dire par là que on aurait exercé une emprise sur Johnny, qu’on aurait manipulé ses émotions, ses décisions, peut être même ses liens familiaux. Le rebelle absolu, l’homme libre aurait fini prisonnier de son entourage. Cette idée longtemps tabou entre Pascal. Elle explique tout. son éviction, les silences, les décisions incompréhensibles et il n’est pas le seul à le penser.

D’autres proches, d’autres collaborateurs témoignent du même éloignement brutal. Un mur s’était dressé autour du rockur, filtrant chaque mot, chaque visite, chaque vérité. Le Johnny, chaleureux, généreux, s’était transformé en silhouette inaccessible. Pour Pascal, ce mur n’était pas une protection, mais une arme, une manière d’isoler le chanteur de ceux qui auraient pu poser les mauvaise questions.

Quand il repense à ces derniers mois, une image revient sans cesse, celle d’un homme entouré de monde, mais terriblement seul. Ce Johnny là affaibli, dépendant n’avait plus le pouvoir de choisir. Et c’est ce constat qui pousse aujourd’hui Pascal à tout dire. Non pour raviver la douleur, mais pour rendre à Johnny sa dignité, celle d’un homme qu’on a voulu réduire au silence.

Lorsque Pascal Obispo décide enfin de parler, il ne se contente pas d’évoquer son exclusion. Il va plus loin, beaucoup plus loin. Dans une interview qui fait trembler le monde du showbiz, il désigne sans détour Latitia Alidé, celle qu’il appelle non pas la compagne mais la pseudo compagne de Johnny. Ce mot violent et calculé fait l’effet d’un coup de tonner.

Il ne s’agit pas d’une simple pique, c’est une remise en cause frontale de la légitimité même de Latitia dans la vie du rocker. Pourquoi un tel mot ? Parce que Pascal a vu de ses yeux des scènes qui n’oubliera jamais. Il parle de repas de famille où régner une tension presque insupportable, de phrases blessantes prononcées devant tout le monde visant David et Laura, les propres enfants de Johnny, des allusions vénimeuses sur l’héritage, des remarques insinuant qu’il n’avait besoin de rien.

Ce genre de mot glissé dans l’intimité, détruit tout. Pascal s’en souvient comme d’un poison lent. Ce qu’il dénonce, c’est une stratégie d’isolement. Selon lui, l’exclusion de David et Laura ne s’est pas décidé après la mort du chanteur, mais bien avant, insidieusement. Des distances se sont creusées, des conversations se sont arriies jusqu’à ce que Johnny ne voit presque plus ses enfants.

Pour Pascal, c’était pas un hasard. On a tout fait pour qu’il ne les voit plus, pour que certaines voix disparaissent. Et lorsque Johnny meurt, la guerre éclate au grand jour. Testament américain, héritage contesté, famille divisée, l’affaire prend une ampleur médiatique inouie. Mais ce que Pascal voit dans cette bataille, c’est surtout la continuité de cette manipulation.

Il est catégorique Johnny n’aurait jamais consciemment renié ses enfants. Il en est convaincu. On a profité d’un homme malade, affaibli pour orienter ses choix. Depuis, Pascal a choisi son camp. On doit se ranger du côté de la justice”, dit-il. Et pour lui, la justice c’est David et Laura. Il admire leur dignité, leur silence face à la tempête médiatique.

Il se souvient du jour des funérailles quand David le visage fermé a porté le cercueil de son père avec une force tranquille. Ce moment-là, Pascal ne l’a jamais oublié. Son soutien, il a aussi exprimé en musique dans le clip-moi Johnny tourné en 2022, c’est Laura Smith qui apparaît à ses côtés. Pas Latitia, pas Jade, pas Joy.

Ce n’est pas un hasard, c’est un geste symbolique, un message clair. Laural d’ailleurs dit publiquement : “Pascal fait partie de la famille.” Une phrase simple mais lourde de sens. Dans cette guerre de mémoire, Obispo a choisi la vérité contre la version officielle et ce choix, il l’assume quoi qu’il en coûte.

Aujourd’hui, Pascal Obispo ne parle plus seulement en tant qu’artiste, mais comme gardien d’une mémoire. Pour lui, il ne s’agit pas de vengeance mais d’équité. La vérité, dit-il, mérite d’être défendu, même quand elle dérange. Et c’est ce qu’il fait. Il défend l’homme qui était Johnny, celui qui l’a connu avant que les projecteurs, les intérêts et les masques ne déformment son image.

Lorsqu’il évoque la bataille juridique autour de l’héritage, son ton devient grave. Tout a commencé après le décès du rockur en décembre 2017. Le public découvre alors un testament américain qui exclut totalement David et Laura. Tout revient à l’été et aux deux plus jeunes filles Jad et Joy. Pour Pascal, cette situation n’a jamais eu de sens.

Johnny aimait ses enfants plus que tout rappelle. L’idée qu’il ait pu les déshériter de son pleingré lui paraît impensable. Obispo, il voit la conséquence directe d’un isolement savamment orchestré. Le cancer, les traitements, la fatigue. Johnny était vulnérable et dans cette fragilité, certains auraient pris le contrôle. On l’a coupé du monde pour mieux décider à sa place, affirme Pascal.

Cette phrase raisonne comme une accusation mais aussi comme une plainte pour un ami qui l’estime trahi. Il n’accepte pas que l’histoire du rockur soit réécrite selon les intérêts d’un camp. Pendant des années, il observe la bataille judiciaire avec tristesse. Les enfants de Johnny, contraints de se battre pour récupérer ce qui leur revient, sont accusés de cupidité.

Latitia, elle s’affiche en victime, en veuve courageuse. Les médias amplifient le drame, mais Pascal lui, reste ferme. Ceux qui se taisent sont souvent ceux qui respectent le plus. Il dénonce aussi la récupération médiatique, les documentaires, les hommages officiels, tous ces récits lisses qui gomment les zones d’ombre.

Pour lui, Honoré Johnny, c’est raconter la vérité, celle d’un homme passionné, sincère, parfois blessé, mais jamais soumis. Pascal rejette toute tentative d’assceptiser cette vérité. Malgré les risques, les critiques, les menaces, il continue de parler parce qu’à 60 ans, il n’a plus rien à perdre. Sa carrière, son nom, sa place dans la musique française sont déjà inscrits dans l’histoire.

Ce qu’il veut maintenant, c’est rendre justice à l’amitié, à la loyauté et à cette part d’humanité qu’on a voulu effacer autour de Johnny. Alors oui, il dérange, oui, il choque, mais dans chaque mot qu’il prononce, on sent l’amour profond pour un homme qu’il a admiré, accompagné et qu’il refuse de voir trahi par le silence.

La vérité finit toujours par remonter à la surface, conclut-il. Et Pascal Obispo, fidèle à lui-même, continue de chanter pour qu’on ne l’oublie pas. Dans ce récit bouleversant, Pascal Obispo brise le silence et redonne à Johnny Holiday sa part de vérité. Derrière la légende se dessigne une histoire d’amitié, de loyauté et de trahison.

Du studio incandescent des années 1990 à la mise à l’écart progressive, orchestré par un entourage soupçonné d’emprise, Obispo retrace un parcours d’ombre et de lumière. Son témoignage ne cherche pas le scandale, mais la justice pour l’homme qu’il a connu, pour les enfants qu’il a vu souffrir et pour une mémoire qu’il refuse de laisser falsifier.

À travers ces mots, on entend non seulement la douleur d’un ami, mais la voix d’un artiste rester fidèle jusqu’au bout.